Economie du document (Bloc-notes de Jean-Michel Salaün) - Commentaires
Repérage de données sur l'économie des documents dans un environnement numérique
2023-02-23T18:35:44-05:00
Jean-Michel Salaün
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Dotclear
Finalement, Internet a-t-il tué l'industrie de la musique ? - Sincever
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2013-08-17T11:30:03-04:00
2013-08-17T11:30:03-04:00
Sincever
<p>Texte et interventions très intéressants. Dommage que l'on ne puisse pas contacter ces personnes! Je suis à la recherche de blogues qui traitent de l'industrie musicale au Québec et je suis tombée ici. Apparemment, je ne trouve pas de blogue qui publie régulièrement sur ce sujet. Si jamais vous en connaissez ou si vous souhaitez m'aider à traiter de ce sujet par des postes périodiques, contactez-moi, j'en serais extrêmement ravie. Avec un groupe de passionnés, nous avons rédigé un texte proposant des recommandations pour que le Québec entame son virage numérique musical. On organise également des rencontres tous les mois à Montréal, rejoignez-nous!</p>
MOOCs et ruptures documentaires - Sarro
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2013-06-24T09:03:27-04:00
2013-06-24T09:03:27-04:00
Sarro
<p>Pour une critique des MOOCs on peut écouter le séminaire pharmakon.fr en visioconférence à destination d’étudiants d’universités de plusieurs pays par le philosophe Bernard Stiegler, ci-dessous</p>
<p><a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=nijg6ANlLzE" title="http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=nijg6ANlLzE" rel="ugc nofollow">http://www.youtube.com/watch?featur...</a></p>
MOOCs et ruptures documentaires - JM Salaun
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2013-06-14T04:20:39-04:00
2013-06-14T04:20:39-04:00
JM Salaun
<p>@ Martin<br />
Merci de ton passage et de ton appréciation. Mais il y a aussi des analyses critiques en Amérique du nord et au Canada. p ex :<br />
<a href="https://chronicle.com/blogs/wiredcampus/mooc-students-who-got-offline-help-scored-higher-study-finds/44111" title="https://chronicle.com/blogs/wiredcampus/mooc-students-who-got-offline-help-scored-higher-study-finds/44111" rel="ugc nofollow">https://chronicle.com/blogs/wiredca...</a><br />
<a href="http://higheredstrategy.com/coursera-jumps-the-shark/" title="http://higheredstrategy.com/coursera-jumps-the-shark/" rel="ugc nofollow">http://higheredstrategy.com/courser...</a></p>
<p>@ Jean-Daniel<br />
Plusieurs réactions un peu en vrac à tes remarques :<br />
Il ne faut pas confondre la modularité et le grain des unités documentaires avec la durée et l'objectif de l'apprentissage. Autant je suis d'accord avec l'idée que pour un apprentissage en ligne de petites unités, intégrant leurs propres objectifs sont nécessaires afin, d'une part, de maintenir l'attention et, d'autre part, d'autoriser la souplesse temporelle de la consultation asynchrone. Autant je pense que le rôle de l'université est de réintroduire du temps long et un rythme régulier pour permettre le mûrissement de la réflexion. Je suis un peu effrayé par ta suggestion très utilitariste qui, du coup, réserverait l'esprit critique à la recherche. Nous devons aussi former des citoyens. Peut-être peut-on penser à différentes modalités d'apprentissages sur la base des mêmes ressources.</p>
<p>La discussion entre pairs est un défi des MOOCS. Cela a été présenté comme la solution au massif en allégeant l'encadrement du processus. Mais en réalité une discussion productive nécessite un encadrement et une animation (pas nécessairement IRL). Reste qu'il s'agit bien d'un des apports du web qu'il faut réussir à capitaliser.</p>
<p>Sur les efforts européens. Voir : <a href="http://tipes.wordpress.com/2013/06/10/point-europeen-sur-les-moocs/" title="http://tipes.wordpress.com/2013/06/10/point-europeen-sur-les-moocs/" rel="ugc nofollow">http://tipes.wordpress.com/2013/06/...</a></p>
<p>Oui, il faut continuer à creuser sur la pédagogie et tout particulièrement sur l'assimilation des connaissances et des compétences par les étudiants qui ont de plus en plus tendance à croire que l'objectif d'apprentissage est atteint qd les ressources sont disponibles.</p>
<p>@ Guillaume<br />
Oui le projet de formation ouverte pour tous est fondamental et il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.<br />
Le lien n'est pas cassé par la formation à distance, mais par la non-inscription des étudiants dans la communauté universitaire.</p>
MOOCs et ruptures documentaires - Guillaume Roussel
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2013-06-13T05:21:52-04:00
2013-06-13T05:21:52-04:00
Guillaume Roussel
<p>Merci pour ce billet à la fois critique et prospectif.</p>
<p>Personnellement je trouve qu'on prête beaucoup de mauvaises intentions aux MOOCs. Le produit en tant que tel est clairement perfectible mais c'est lié il me semble à la façon de procéder outre-atlantique : expérimenter d'abord et affiner/réfléchir ensuite. Certes les moocs cassent le lien mais n'est-ce pas déjà le cas dans la plupart des produits de FOAD existants ? Le morcellement est quant à lui un mal nécessaire pour rendre le contenu accessible et coller au mode de consommation documentaire sur le web (un format court et ciblé). A noter que l'apprenant a souvent la possibilité d'approfondir avec des ressources optionnelles plus complètes.</p>
<p>Je pense qu'il faut distinguer le produit de l'exploitation qui en est faite. La dérive commerciale de Coursera & consœurs (contrepartie de la levée de fonds) et la récupération aux niveaux politique et économique ne doivent pas masquer le réel engouement du public pour ce produit pédagogique innovant.</p>
Exploitation des données et travail gratuit (Collin & Colin) - escalé
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2013-06-12T03:50:30-04:00
2013-06-12T03:50:30-04:00
escalé
<p>A propos de la notion de valeur des données personnelles contenue dans le rapport du rapport Collin-Colin, j'ai suggéré quelques éléments de réflexion dans ce billet <a href="http://humeursnumeriques.wordpress.com/" title="http://humeursnumeriques.wordpress.com/" rel="ugc nofollow">http://humeursnumeriques.wordpress....</a> . S'il me parait intéressant de saisir la vraie nature de l'économie numérique, ne faut-il pas en priorité, s'attaquer à l'optimisation fiscale des acteurs du numérique (comme des grands groupes) avec les outils fiscaux actuels dans l'UE ? La matière fiscale existe déjà : il s'agit des factures émises par Google pour facturer les Adwords à ses clients.<br />
On peut penser que si les Google, Amazon, Facebook, etc. s'arrangent pour échapper très largement au fisc, ils collaboreront encore moins à la taxation des données personnelles, notion embryonnaire qu'il reste encore à construire avant de l'appliquer.</p>
MOOCs et ruptures documentaires - J.-D. Zeller
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2013-06-11T17:51:14-04:00
2013-06-11T17:51:14-04:00
J.-D. Zeller
<p>Cher Jean-Michel,</p>
<p>J'ai également beaucoup apprécié le billet d'Olivier, qui est un état des lieux remarquable sur cette question.<br />
Mais je me concentre ici sur tes assertions.</p>
<p>Le massif et ouvert casse les liens.<br />
Tout à fait d'accord, mais comme le montre le billet d'Olivier, il faut aussi tenir compte que les participant aux MOOCs sont majoritairement une population qui n'est sociologiquement pas celle des étudiants universitaires. Et que par ailleurs le taux d'abandon est très élevé, ce qui s'expliquerait par la "distance" (en temps et en lieux). Ce qui m'amène à penser que les MOOCs ne sont adéquats que pour des formations relativement courtes (j'y revient plus bas).</p>
<p>de petite unités documentaires cassent le temps long<br />
C'est vrai également mais c'est peut être justement l'intérêt des MOOCs (il faudrait cependant peut-être qu'il évoluent un peu). Enseignant un module de 32 heures je suis actuellement frustré par un rythme académique hebdomadaire qui me semble inadéquat et j'estime qu'un enseignement en mode projet serait plus adéquat par rapport à la matière que j'enseigne. Mais cela signifie dynamiter la structure trimestrielle de l'école et que tous (ou la majorité) passent dans cette modalité. La réponse dont je rêve, suite à une discussion avec des spécialistes de télé-enseignement de l'Université de Laval il y quelques temps, est que chaque unité d'enseignement au niveau le plus fin (45 à 90 minuts) ait des objectifs pédagogiques explicites pour permettre leur validation au fur et à mesure de leur acquisition (c'est du micro-Bologne). Rien n'empèche de combiner ces "atomes cognitifs" en molécule de modules (ECTS) puis en organe de cursus . Bien sur cela ne répond pas complètement au besoin du temps long et de la construction d'une méta-cognition, qui est l'essence de l'université, mais celle du moyen age. Car la majorité des porteurs de bachelor vont se retrouver dans l'enseignement secondaire et que seule une minorité ont besoin de ce "savoir profond" pour alimenter une recherche (par ailleurs de plus en plus fonctionnarisée). En bref : oui aux MOOCs pour la formation continue.</p>
<p>les interactions entre pairs valorisent le travail direct des internautes et l'accessibilité des unités documentaires, court-circuitant l'autorité éditoriale.<br />
Le travail entre pairs, cela marche... ou pas. Dans ce cadre, le côté massif des MOOCs m'apparaît plus comme un handicap qu'un avantage. Je fait travailler une classe de 15 élèves sur un wiki qui capitalise leurs connaissances acquise et le résultat n'est pas trop mal, mais ils se connaissent (IRL) et la supervision m'est possible. Cela ne serait pas les cas avec 15'000 participants.<br />
Quant à l'autorité éditoriale, je pense qu'elle doit être repensée dans un monde de connaissances en constante mutation. Et l'augmentation de la finesse de granularité du savoir va également dans ce sens.</p>
<p>Les traces reconstruisent une économie de l'attention potentielle..<br />
Entièrement d'accord avec ce risque. Ce qui amène aux autres risques décrit dans ta conclusion, soit principalement la tendance à la merchandisation. Cela ne gène pas trop les nord-américains qui connaissent de longue date la privatisation des filières académiques mais cela devrait nous amener à penser et à construire des MOOCs "à l'européenne" en renouvelant l'idéal universitaire (cela passe aussi par des efforts de mutualisation, ce que pratiquent déjà un peu nos collègues canadiens dans le domaine des sciences de l'information).</p>
<p>Donc il faut encore creuser, pas seulement au niveau technologique, mais surtout au niveau pédagogique.</p>
MOOCs et ruptures documentaires - Martin Lessard
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2013-05-31T19:54:17-04:00
2013-05-31T19:54:17-04:00
Martin Lessard
<p>J'attendais depuis longtemps une synthèse claire (et érudite) qui expliciterait les principaux points de confrontation entre les MOOCs et l'Université. Merci. Ça change des évangiles (surtout anglosaxonnes) sur le sujet -- et qui teinte malheureusement aussi ma réflexion jusqu'à aujourd'hui. Je peux repartir sur de bonnes bases. Merci vraiment.</p>
Gestion stratégique de l'information - Félix Arseneau
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2013-05-30T20:21:08-04:00
2013-05-30T20:21:08-04:00
Félix Arseneau
<p>Le groupe fêtera ses deux ans le 3 juin prochain. Toujours en excellente forme, nous approchons du 600e membre! Le seuil des 500 membres a été atteint au début de l'année, et nous gagnons environ 20 membres par mois. Si la tendance se maintient, en décembre 2013, nous serons 700 membres.</p>
<p>Des échanges virtuels à la collaboration réelle!</p>
<p>Une première rencontre de groupe a eu lieu à Montréal le 14 décembre. Issues de domaines variés, vingt-cinq personnes ont échangé sur la thématique de la gestion de l'information dans une perspective de collaboration interdisciplinaire. Nous prévoyons faire une deuxième Rencontre GSI prochainement.</p>
<p>Intéressés, joignez-vous au groupe : <a href="http://t.co/Z9IFunHO" title="http://t.co/Z9IFunHO" rel="ugc nofollow">http://t.co/Z9IFunHO</a></p>
La télévision, en tant que média, est-elle sur le point de disparaître ? - Marc Rivest
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2013-04-06T16:41:16-04:00
2013-04-07T08:08:37-04:00
Marc Rivest
<p>Un article intéressant dans Le Devoir ce week-end :</p>
<p><a href="http://www.ledevoir.com/culture/television/375070/la-tele-est-morte-vive-la-tele" title="http://www.ledevoir.com/culture/television/375070/la-tele-est-morte-vive-la-tele" rel="ugc nofollow">http://www.ledevoir.com/culture/tel...</a></p>
Le Net est-il véritablement « neutre » ? - Rafael Braga & David St-Germain
urn:md5:e9c0fa35064129e01e0d1cab0e3692f2
2013-03-28T08:21:12-04:00
2013-03-28T09:00:24-04:00
Rafael Braga & David St-Germain
<p>SYNTHÈSE DES COMMENTAIRES</p>
<p>De manière générale, les commentaires reçus sur notre billet démontrent un certain pessimisme face à l’évolution de la neutralité d’Internet tout en demeurant incertains sur la direction qu’elle peut prendre. Un parallèle avec la théorie de Rawls a aussi été effectué. Ainsi, l’intervention du gouvernement pour « forcer » une neutralité au Net est-elle similaire à l’intervention gouvernementale pour rétablir l’égalité à travers les impôts et les services gouvernementaux? Le marché sur le Net étant également inégal, cette mesure serait-elle juste?<br />
Pour l’un de nos intervenants, la véritable neutralité du Net est encore très loin car la censure gouvernementale ou le filtrage de l’information à des fins marchandes faussent également la situation. De plus, le gouvernement est généralement mal équipé pour répondre à l’évolution de la situation : il réagit lentement et pas toujours correctement.<br />
Enfin, certains intervenants trouvent une certaine justice dans les limites de téléchargement imposés par les différents forfaits des FAI. Les utilisateurs devraient ainsi penser à leurs besoins et se limiter dans les quantités des données sans affecter le contenu lui-même.<br />
De manière certaine, le réseau s’est dénaturalisé de son idéal de départ par l’introduction de la logique marchande et à ce stade-ci nous avons plus de questionnements que de réponses. Peut-on arriver à une véritable neutralité si cette dernière est dictée par l’un des acteurs (le gouvernement)? D’ailleurs, comment la neutralité va-t-elle s’appliquer à l’échelle internationale? Est-ce que les gros pays influents vont imposer leur vision de la neutralité aux autres pays, ou au contraire, ceux-ci vont être les premiers à trouver des solutions?</p>
La télévision, en tant que média, est-elle sur le point de disparaître ? - Marc Rivest et Godefroy Clément
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2013-03-27T20:43:29-04:00
2013-03-27T20:43:29-04:00
Marc Rivest et Godefroy Clément
<p>Merci à tous pour vos commentaires pertinents. Vous avez amené d’excellents points qui ont fait avancer notre réflexion sur le sujet. L’évolution et la survie de la télévision face aux nouvelles technologies suscitent plusieurs réflexions qui peuvent aller dans tous les sens. C’est normal puisqu’il s’agit d’un sujet d’actualité où la documentation est foisonnante.</p>
<p>Les premiers commentaires de notre billet abordaient la question des campagnes électorales à l’heure des réseaux sociaux. On s’interrogeait à savoir si la télévision était indispensable lors de ces campagnes ou elle pouvait être remplacée par des plateformes comme Twitter et Facebook. Bien qu’il s’agisse d’une stratégie à ne pas négliger, les réseaux sociaux ne parviennent pas à rejoindre toute la population et la télévision traditionnelle demeure encore le meilleur moyen d’atteindre un plus gros ensemble de la population.</p>
<p>Pour la question de la survie de la télévision, on a vu qu’elle a énormément évolué dans les dernières décennies. Comme l’ont souligné Isabelle et Nadir, la télévision n’est plus linéaire où l’on était dépendant d’une programmation fixe sans possibilité de contrôle. On peut maintenant contrôler le flux d’émissions via des commandes avancées et des enregistreurs numériques. Des plateformes interactives permettent aux téléspectateurs de visionner du contenu parmi une sélection somme toute assez vaste. D’analogique, elle est passée au numérique avec une grande qualité d’image. Elle fait tout en son pouvoir pour demeurer attrayante.</p>
<p>Rafael, quant à lui, met de l’avant l’un des sept piliers de l’économie, soit celui de la promesse. On peut effectivement dire que la télévision a un avantage par rapport au Web quand à la promesse faite aux usagers. Le Web, plus désorganisé, peut venir nuire à cette promesse alors que la télévision a réussit au fil du temps à fidéliser sa clientèle grâce à cette promesse, lié à la crédibilité de son contenu. Il y a bien sur le pilier de l’attention qui est aussi présent. Le marché de l’attention, celui des annonceurs, a envahit l’univers de la télévision traditionnelle depuis longtemps déjà et envahit désormais les plateformes Web.</p>
<p>Puis pour la question de la place de la télévision comme média par rapport au Web amené par Isabelle, on a vu qu’avec les nouvelles technologies de la télévision, elle tend à se rapprocher du Web. Comme nous l’avions vu lors d’une séance, on observe une rupture dans le modèle industriel du flot (dont la télévision fait partie), en se fondant tranquillement vers le Web.<br />
<br />
Il est intéressant de voir la divergence d’opinion quant au contenu disponible sur le Web. Si l’on prend l’exemple de YouTube, on a d’un côté Rafael qui y voit les avantages d’un contenu disponible en tout temps, d’une grande variété de choix, etc. Tandis que Nadir de son côté, met plutôt de l’avant le côté désorganisé du contenu, ou encore la qualité parfois douteuse de ce dernier. Ils ont tous les deux raisons à leur façon.</p>
<p>Notre hypothèse de départ était que les nouvelles plateforme Web allait déclasser la télévision et que celle-ci était en déclin. Nos recherches nous ont prouvé que la télévision était toujours bien vivante et ne semblait pas ralentir. Ce sera intéressant de suivre l’évolution de ce dossier au cours de la prochaine décennie, car il risque d’y avoir beaucoup de changement.</p>
Le livre imprimé va t-il survivre au numérique ? - Arlette Ndetchou
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2013-03-27T18:16:43-04:00
2013-03-27T18:16:43-04:00
Arlette Ndetchou
<p>Synthèse des commentaires :</p>
<p>Je vous remercie pour les commentaires, de même que les nombreuses références complémentaires qui ont contribué à enrichir ce billet.<br />
De nombreux points importants ont été soulevé dans les différents commentaires déposés sous le billet. Ils ont porté notamment sur les coûts des appareils numériques qui restent élevés pour la bourse de beaucoup de personnes, bien que les prix aient quelque peu été revus à la baisse. Malgré son prix jugé élevé, le marché des tablettes numériques et des téléphones intelligents se porte plutôt bien, surtout aux États-Unis, à en croire les résultats de nombreuses études dont celle menée par le cabinet Gartner. Cette montée du numérique, avec toutes les fonctionnalités qu’il offre, entraine inévitablement la baisse de la lecture sous toutes ses formes. En effet, force est de constater qu’aujourd’hui notre environnement culturel est fortement dominé par les écrans de télévision et d’appareils numériques (ordinateurs, tablettes, liseuses et téléphones multimédias). Et comme le suggère la remarque qui a été faite, le changement de support, de l’imprimé pour le numérique affecte considérablement nos vies et marque une mutation culturelle. Nous sommes ainsi passé de la culture de l’imprimé à celui de l’écran. La lecture à l’écran, bien qu’offrant de nombreux avantages, notamment dans le transport et les possibilités multiples qu’elle offre de pouvoir enrichir le texte, a malheureusement ceci d’inconvenant qu’elle ne favorise pas la concentration et ne permet pas une lecture profonde du livre, à cause des nombreuses sollicitations dont le lecteur fait l’objet.<br />
Il a également été souligné le problème que posent les DRM dans l’utilisation que peut faire le lecteur de son livre numérique acheté légalement. Il en ressort que les DRM servent officiellement à protéger le droit d’auteur, mais surtout, ils permettent d’accroitre le monopole des grosses pointures sur le marché du numérique et leur assurer un avantage compétitif par rapport à la concurrence.<br />
Il a ensuite été question de fracture numérique dont sont victimes les pays en développement et dans une moindre mesure les pays développés. Cette partie de la population mondiale n’ayant pas accès à internet ou ne s’en servant pas, continue de lire exclusivement des livres papiers.<br />
Les autres aspects évoqués ont été ceux de la durée de vie des livres imprimé et numérique et leurs effets sur l’écologie. Le livre imprimé à une durée de vie illimitée, malgré les effets du temps et de la manipulation sur son aspect physique. Le livre numérique, du fait de sa dématérialisation, permet de préserver les forêts, mais il est aussi constitué de produits chimiques néfastes à l’environnement.<br />
En définitive, il ressort que pour l’instant il n’est pas question de parler de la disparition d’un support de lecture au profit de l’autre. Le livre imprimé continue d’exister et chemine au côté du numérique.</p>
Le livre imprimé va t-il survivre au numérique ? - Arlette Ndetchou
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2013-03-27T18:12:50-04:00
2013-03-27T18:12:50-04:00
Arlette Ndetchou
<p>Merci Josée, de votre apport.</p>
Batailles de titans : la stratégie d’Apple - Michael David Miller et Ariane Parayre
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2013-03-27T12:53:47-04:00
2013-03-27T12:53:47-04:00
Michael David Miller et Ariane Parayre
<p>Synthèse des commentaires</p>
<p>Commentaire no 1 : « La stratégie commerciale d’Apple est extrêmement efficace ». Elle se déploie à travers un renouvellement constant de ses produits (participant alors à l’obsolescence technologique « programmé »), une publicité créative et avant-gardiste ainsi qu’un prestige entretenu grâce à une gamme de prix plus élevés.</p>
<p>Commentaire no 2 : Est-ce que le procès anti-monopole d’Apple s’inscrit dans sa stratégie commerciale?</p>
<p>Commentaire no 3 : « Apple privilégie clairement le design de ses produits (« vu ») par rapport au contenu (…). Cette compagnie (…) se doit de renouveler et de réinventer constamment son offre de produits ».<br />
L’iPhone et l’iPad « est une tentative de jumeler les trois dimension du document » c’est-à-dire le « vue », le « lu » et le « su ». Apple propose donc des appareils multitâches, ce qui justifie un prix plus élevé.</p>
<p>Commentaire no 7 : Apple crée un « buzz » marketing en maintenant le secret autour de ses produits.</p>
<p>Commentaire no 8 : Ce commentaire reprend les notions de prestige et de prix. L’auteur ajoute : « des études ont démontré que les lecteurs de livres numériques utilise [sic] majoritairement des tablettes plutôt que de "simples" liseuses (ou ereaders)».</p>
La définition de la valeur économique d’une bibliothèque publique, une nécessité pour sa survie ? - Monique Tremblay et Catherine Dugas
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2013-03-27T12:23:28-04:00
2013-03-27T12:23:28-04:00
Monique Tremblay et Catherine Dugas
<p>Synthèse des commentaires:</p>
<p>L'idéal de la bibliothèque publique est de rendre accessible, à tous les citoyens, l'accès au savoir universel, et cela sans subir de contraintes extérieures. C'est un lieu public, un "bien commun".<br />
Or, en cette ère de coupures budgétaires gouvernementales, on reconnaît que cet idéal est menacé. Une des grandes questions qui se pose est la suivante: y a-t-il possibilité d'un partenariat avec le secteur privé qui serait bénéfique pour la bibliothèque publique, sans que celle-ci perde son pouvoir de décision et son indépendance? Sans que sa mission soit modifiée? On penche, à priori, vers une certaine méfiance.<br />
Toutefois, l'idée que la bibliothèque publique exploite davantage son côté "pôle d'emploi" est bien perçu. Cela augmenterait la valeur sociale de la bibliothèque, elle deviendrait encore davantage un lieu d'intégration communautaire.<br />
Tous s'entendent sur un point: c'est aux citoyens de défendre leur bibliothèque. C'est l'arme ultime face aux pressions venant des gouvernements.<br />
Il nous est proposé de relire l'histoire des bibliothèques: une source d'inspiration pour justifier sa valeur.<br />
Et finalement, on se demande si la bibliothèque deviendra immatérielle dans le futur. On reconnaît que la bibliothèque publique est beaucoup plus qu'un simple endroit pour emprunter des livres, qu'elle a un rôle social important à jouer. Un espace physique est donc primordial afin de répondre aux besoins de tous les citoyens.</p>
L’autoédition ; solution à la censure du marché ? - Jean-François Caron
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2013-03-27T12:22:35-04:00
2013-03-27T12:22:35-04:00
Jean-François Caron
<p>L’autoédition semble être le terrain d’entente entre l’édition traditionnelle et l’entretient d’un blogue. Du moins, le blogueur comme l’auteur autoédité peut s’il le désir s’approprié toutes les étapes de la chaîne de production de son œuvre. Même que le numérique impose à l’auteur la réalité du web social.<br />
Nécessairement, par souci de rejoindre le public visé, l’entretient du blogue semble faire partie intégrale du processus d’autoédition.</p>
<p>Tout comme Christian et Marc, je crois que l’idée que le terrain de l’autoédition devienne un terrain d’essai pour les éditeurs commerciaux est tout à fait juste. On peut voir cette dynamique dans plusieurs autres domaines : le secteur technologique, le secteur de la presse (blogueur), en relations publiques (gestionnaire de communauté), dans l’industrie de la musique, et même au niveau de la sécurité informatique (hackers).</p>
<p>Enfin, il semble avoir un vide à combler (ou un marché à exploiter, c’est selon), en l’absence de médias qui font la couverture d’œuvres autoéditées. Peut-être qu’une partie de la solution serait l’organisation d’un premier salon du livre autoédité avec ses propres vedettes, ou encore une revue littéraire spécialisée en autoédition. Un programme éducatif pourrait être mis sur pied autour de l’œuvre autoédité, au même titre que certains enseignants utilisent Twitter comme outil pédagogique.</p>
<p>Je suis certain que certains étudiants en littérature pourraient nous proposer une gamme complète de moyens palliant à ce manque d’implication de la part des médias traditionnels.</p>
Internet : la gratuité pour l’un, c’est payant pour l’autre - Nadir El Alami et Eve MD
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2013-03-27T11:56:03-04:00
2013-03-27T11:56:03-04:00
Nadir El Alami et Eve MD
<p>Merci à tous pour vos commentaires.</p>
<p>La gratuité dans le monde numérique, comme dans la vraie vie, est un phénomène qui intrigue et inquiète en même temps. Et cela se reflète dans les commentaires que notre modeste billet a suscités. Certains ont renchéri nos propos comme Godefroy Clément qui a apporté une illustration pertinente pour mettre un chiffre sur un phénomène : 500 milliards de dollars c'est le poids de la publicité au niveau mondial. C'est un argument sonnant et trébuchant face à des entreprises en recherche de financement et qui finissent par faire peu de cas de la vie privée des internautes et n'hésiterons pas à mettre des données personnelles entre les mains d'industriels peu scrupuleux. Et c'est là aussi une réponse pour le questionnement d’Arlette Ndetchou: avons-nous vraiment le choix? La réponse se complète plus loin dans ses propos: «Nous sommes de plus en plus accros à internet. Tout a été informatisé. Nous effectuons nos achats en ligne, nous payons nos différentes factures en ligne...»</p>
<p>Melissa a apporté un éclaircissement et une réponse instructive à l'interrogation de Sarah-Kim Poirier au sujet d'une éventuelle solution qui permet à la fois le partage sans limites du contenu et la rémunération de l'auteur, elle a signalé l'existence d'une solution préconisée par un juriste spécialiste de l'information, Lionel Maurel, celui-ci prône une «contribution créative où professionnels et amateurs peuvent être rémunérés s’ils le souhaitent grâce à un prélèvement obligatoire de quelques euros versés par les individus pour leur connexion Internet ». Contribution créative : voilà une notion qui nous rappelle à juste titre l'économie de la multitude. D'ailleurs, l'analyse de Nicolas Colin et Henri Verdier apporte quelques éléments de réponses aux différents questionnements, et nous permet de voir la gratuité sous un nouvel angle. L'apport de l'économie de la multitude c'est de nous expliquer comment les entreprises du web ont réussi à phagocyter le travail gratuit des internautes prisonniers des plates-formes, et le transformer en valeur et profit. Dans le même ordre d'idée s'inscrit aussi la réflexion de Bernard Stiegle qui appelle à une économie contributive. Loin d'être des concepts théoriques nés dans l'esprit de certains idéalistes, cette dynamique a déjà pris son envol dans le monde numérique et s'est même déclinée en des mécanismes qui apportent des solutions concrètes et convaincantes à certains dilemmes, en témoigne le système du micro social donation qui permet de faire de nano dons (quelques cents) à chaque fois qu'on Like une œuvre ou un contenu quelconque.</p>
<p>Économie contributive, économie de la multitude, les micro-dons, ce sont autant de concepts qui engendreront peut-être une solution aux fléaux précédemment décrits, et permettront d'assoir une vraie nouvelle économie basée sur de nouveaux paradigmes et de nouveaux modèles.</p>
© Sommes-nous devant l'obsolescence du droit d'auteur ? - Loubna Mebtoul
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2013-03-27T10:12:09-04:00
2013-03-27T10:12:09-04:00
Loubna Mebtoul
<p>Merci à Jean-François, ton commentaire ressemble à une synthèse de ce qui a été débattu précedemment.</p>
<p>Synthèse :</p>
<p>Effectivement, le droit d’auteur est une question complexe d’autant plus avec l’avènement du numérique. Je partage l’idée de Jean-François : actuellement, on trouve qu’il y a deux visions. Ceux qui veulent garder le cadre du droit d’auteur avec ses règles plus ou moins strictes et tentent de l’adapter au contexte numérique. Cette approche provient surtout des éditeurs qui veulent se montrer à la fois avec la démocratisation du savoir mais en préservant leur intérêts.</p>
<p>L’autre approche se veut complètement pour la libération du savoir, sa mise en commun et y voit au contraire une motivation à la création et à l’intelligence collective. Un point très intéressant mentionné par Jean-François, c’est celui que le droit d’auteur n’échappe pas aux effets de l’aspect politique.</p>
<p>Pour ce qui est de la mutation du droit d’auteur, moi je maintiens qu’il devient obsolète dans cette nouvelle conjoncture numérique. Au lieu de tenter de faire des mises à jour de lois anciennes, d’essayer de les adapter à un contexte qui s’est transformé radicalement, il me semble plus judicieux de repenser une nouvelle réglementation puisque même la façon de produire les œuvres a changé. Le droit d’auteur a toujours eu pour but de garantir l’équilibre entre création et usage. Cependant cette balance commence à perdre son équilibre dans un univers où on assiste à une explosion des échanges. Les données ne sont plus les mêmes, le contexte n’est plus le même, les comportements des utilisateurs ne sont plus prévisibles. Alors un nouveau cadre juridique s’impose prenant en compte tous ces facteurs. (Ça reste un avis personnel)</p>
© Sommes-nous devant l'obsolescence du droit d'auteur ? - Jean-François Caron
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2013-03-27T03:00:58-04:00
2013-03-27T03:00:58-04:00
Jean-François Caron
<p>Le droit d’auteur est effectivement une thématique importante à aborder, particulièrement en raison de l’avènement du numérique et que la communication en réseau.</p>
<p>La première partie du texte aborde la notion d’utilisation équitable ou d’usage loyale, une idée selon laquelle il est permissible d’utiliser, sous certaines conditions, une œuvre, en tout ou en partie. Ce concept est, selon moi, une reconnaissance du fait qu’une application stricte du droit d’auteur serait défavorable dans une perspective d’accès à l’information, à la culture et à la connaissance.</p>
<p>De même, il est intéressant de noter que ce sont les cas touchant la littérature scientifique et les produits culturels qui sont les plus souvent publicisés, cités en exemple ou encore utilisés comme cas de figure.</p>
<p>On pourrait même dire que ces deux sphères sont présentement en crise existentielle.</p>
<p>Du côté de la publication scientifique, on assiste à une transformation sur le plan des revues et des sources de publication ou d’accès aux articles en raison de plusieurs facteurs, notamment à cause des effets du numérique et du nombre grandissant des dépôts institutionnels en accès libre (voir ces articles de Vincent Larrivière et al. <a href="http://arxiv.org/abs/1205.4328" title="http://arxiv.org/abs/1205.4328" rel="ugc nofollow">http://arxiv.org/abs/1205.4328</a> et <a href="http://www.acfas.ca/publications/decouvrir/2013/02/declin-grandes-revues" title="http://www.acfas.ca/publications/decouvrir/2013/02/declin-grandes-revues" rel="ugc nofollow">http://www.acfas.ca/publications/de...</a>).</p>
<p>Du côté des industries culturelles, on témoigne de la réussite d’artistes qui font appel à des moyens alternatifs pour concrétiser leurs projets. Par exemple, les plateformes de « crowdsourcing » permettent à certains artistes d’être financés directement par leurs fans. En fait, il existe plusieurs cas de figures, en plus des initiatives mentionnées par Marilyne.</p>
<p>Dans tous les cas, la question du politique et des intérêts financiers est omniprésente. Pensons aux divers projets de loi et traités internationaux, commandités principalement par les grandes associations de producteurs culturels, voulant « arrimer le droit d’auteur aux réalités du numériques » et ainsi mettre fin au piratage des produits culturels. SOPA, PIPA, CETA, ACTA, etc.</p>
<p>De même, la publication d’articles scientifiques n’est pas à l’abri du politique et des intérêts financiers de principales maisons d’éditeurs. Le mouvement du Printemps académique en 2012, particulièrement contre Elsevier, serait la manifestation en réaction aux restrictions légales et techniques qui limitent la circulation de l'information scientifique (<a href="http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2012/07/03/printemps-academique" title="http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2012/07/03/printemps-academique" rel="ugc nofollow">http://www.sciencepresse.qc.ca/actu...</a>).</p>
<p>Enfin, je ne crois pas que le droit d’auteur soit obsolète, mais il est véritablement en mutation. Je vois deux visions ou deux systèmes de valeurs qui s’affrontent. D’une part, certains partagent une philosophie plus collective qui souhaite que l’information, la culture et la connaissance fassent partie intégrale du bien commun. D’autre part, les intérêts financiers des grandes associations et des grandes firmes productrices de l’information, de la culture et du savoir tentent de redéfinir à leur avantage le droit d’auteur grâce à leur influence sur les processus politiques et législatif.</p>
L’information à tous vents : quelques effets du numérique sur la presse - Josée de Bellefeuille et Audrey Larivière
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2013-03-27T01:52:24-04:00
2013-03-27T01:52:24-04:00
Josée de Bellefeuille et Audrey Larivière
<p>Les commentaires témoignent d’un questionnement à savoir si la presse papier va perdurer avec l’utilisation du numérique. Si l’on reconnaît le gain de terrain du numérique sur le papier dans les dernières années, on semble continuer de croire que le papier va demeurer présent en raison des avantages qu’il offre encore sur le numérique. On note la liberté totale de déplacement qui n’est pas totalement retrouvée avec les appareils mobiles en raison des connexions qui ne sont pas toujours accessibles (dans le métro notamment). On soulève également le furetage jugé plus facile et agréable avec le papier qu’avec les supports numériques.</p>
<p>Les commentaires font également référence au financement des journaux. On relève la reproduction du modèle papier pour le numérique avec le recours aux publicités. Puis, on traite des murs payants implantés par certains journaux. Quelques-uns fonctionnent par abonnement, encore une fois selon le modèle établi par le papier, d’autres à la consommation par article ou groupe d’articles.</p>
<p>Les commentaires explorent aussi la coexistence du papier et du numérique dans le domaine de la presse, souvent pour les mêmes journaux. On cite des exemples de publications, originalement papier, existant sous différents formats avec les avantages et inconvénients de chacun comme La Presse et Le Monde diplomatique. La version numérique du premier permet l’accès au contenu selon les thèmes, les rubriques ou les auteurs, tandis que celle du second éprouve des problèmes d’affichage des titres. On fait également référence au phénomène des journaux nés numériques à partir desquels une version papier a été créée comme Rue89. On relate également la création de versions pour tablette. On note l’échec de The Daily puis on attend l’arrivée de La Presse + et de son contenu exclusif le mois prochain.</p>
<p>Les commentaires soulignent la dématérialisation des journaux qui, non seulement s’observe dans le développement de la presse numérique, mais se reflète également dans l’immobilier. En effet, on relate le cas du quotidien montréalais La Presse qui devient locataire de l’immeuble qu’il occupe et duquel il était propriétaire depuis de nombreuses années. En plus de dématérialiser ses publications, la presse dématérialise sa localisation.</p>