Economie du document (Bloc-notes de Jean-Michel Salaün)

Repérage de données sur l'économie des documents dans un environnement numérique

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Recherche - web média

lundi 29 octobre 2012

Google et la presse : le déplacement de valeur n'est pas où on le croit

Beaucoup de bruit en ce moment en France autour des relations entre Google et la presse et le projet de taxer la firme pour alléger les pertes accumulées du secteur. On trouvera ici un bon résumé de la position ambigüe des journaux français dans cette affaire.

Pour amener ma petite pierre, voici deux points supplémentaires qui, curieusement, n'ont pas été évoqués et pourtant se trouvent au centre de la question.

Combien Google-news rapporte-t-il à Google ?

Dans un billet publié, il y a deux ans, j'avais relayé ce début de réponse : on peut s'interroger sur la motivation réelle de la firme à développer un service qui ne lui procure pas de revenus directs puisqu'il n'y a pas de publicité sur les pages du service. La réponse vient d'être donnée par Marissa Mayer, responsable des recherches sur les produits et les usages de la firme à un déjeuner du journal Fortune qui la résume ainsi (trad JMS) :

Google News est gratuit et n'a pas de publicité. Alors combien rapporte-t-il à Google ? Environ 100 millions de $. (..) Le géant en ligne compte sur Google-News pour orienter les lecteurs vers le principal moteur de recherche de Google, où ils font des recherches qui, elles, génèrent de la publicité.

What’s Google News worth? $100 million, Fortune, 22 juillet 2008 (ici) repéré par Abondance ().

(...) Il n'y a bien évidemment aucun monopole possible de Google sur la capacité de traitement des pages des journaux, mais une rentabilité certaine, si l'on en croit les chiffres indiqués, d'un service qui reprend la classification et le filtrage réalisé par les journaux, y adapte la puissance de traitement sémantique de la firme, et ne demande in fine qu'une maintenance légère.

Depuis les techniques de personnalisation se sont développées. Google-news propose de réaliser par filtrage son propre journal. On peut penser que, par ce biais, Google peut affiner ses techniques de ciblage publicitaire, ce qui est un apport supplémentaire du service, encore peu développé il y a deux ans.

Qu'est-ce que la presse traditionnelle apporte à Google ?

Les journaux français mettent en avant l'apport en contenu de la presse et donc la possibilité pour Google d'enrichir sa base sémantique par leur traitement. La réalité est moins évidente. On s'en convaincra en consultant le webinaire que nous avons réalisé avec Franck Rebillard.

J'en tire les éléments suivants :

  • La seule entreprise de médias à laquelle Google paye pour l’information (en France), c’est l’AFP. Pas seulement en raison du risque de procès. Google a besoin de l’AFP pour connaître en amont ce que vont être les sujets les plus importants de la journée.
  • Il y a une forte redondance de l'information dans les médias traditionnels. Les traitements différents proviennent souvent des pure players (Médiapart, Rue89) ou de blogs.
  • Face au web, le traitement de l'information a tendance à s'accélérer dans les médias traditionnels et les stratégies de référencement ont un impact certain sur la rédaction des articles de presse.

Ainsi, il n'est pas vraiment sûr que la presse apporte grand chose à Google. Le service qui a une vraie valeur ajoutée pour lui est l'AFP et, là, la transaction commerciale a été négociée. Rien de plus logique.

Donc en résumé : 1) Google-news permet à Google de maintenir l'internaute sur ses sites en l'incitant à des recherches sur le moteur et nous savons combien cela est conforme à l'évolution générale du modèle Google (ici pour l'interprétation du CA, pour la logique générale expliquée à partir de l'exemple du KnowledgeGraph) ; 2) La presse traditionnelle n'amène pas grand chose à Google, sinon peut-être sa légitimité, c'est-à-dire le capital de son image de marque. Le principal apport provient des agences de presse.

Même si on peut comprendre la nervosité des journaux face à la santé financière de Google, on peut penser que le combat mené aujourd'hui est décalé par rapport à la réalité des faits.

Voir en complément : B. Raphael, « Google contre les éditeurs de presse: au bal des hypocrites ». La tribune, 29 oct 2012 .

01 nov 2012

Il y a des signes qui ne trompent pas :

«  Crise de la presse : même Superman jette l’éponge !- Etreintes digitales », 29 oct 2012

05-11-2012

Voir aussi :

The press, Google, its algorithm, their scale F Filloux 4 nov 2012

jeudi 23 août 2012

Vu, lu, su et UX

Tout comme j'avais été interpelé par cette affirmation de la designer Jannet Murray (ici) :

J'ai deux éclairages sur ce qu'est un média que je peux présenter brièvement ici : le premier est que tout média est composé de trois parties : l'inscription, la transmission et la représentation ; le second est que le paradigme le plus productif pour le designer pour penser un média est, de mon point de vue, celui de l'attention captée (focused attention).

Je retrouve dans cette lumineuse présentation de l'architecture de l'information de Matthieu Mingasson à ParisWeb 2010 (repéré grâce à F. Cavazza) un schéma familier.

M._Mingasson-ParisWeb-2010_2_.jpg

En effet, on y retrouve les éléments de la théorie du document (présentation courte, medium, longue) : la forme (vu, design), le texte ou le fond (lu, contenu) et le medium ou la fonction (su, technologie). Nuance tout de même, ici la triade est orientée vers un objectif qui unifie les trois facettes, tandis que dans la théorie du document, il s'agit d'un contrat de lecture. En réalité, la temporalité est simplement différente. La présentation de M. Mingasson présente une méthode pour construire un site web avec une finalité immédiate. Le contrat de lecture est bien alors entièrement compris dans l'objectif. Si l'on raisonne sur un temps plus long, le site devient alors un document dont l'objectif initial peut se diluer, mais son usage est toujours dépendant de la validité d'un contrat de lecture.

C'est aussi l'occasion pour moi de rappeler que les inscriptions pour le colloque international sur l'architecture de l'information sont ouvertes (ici)

mercredi 04 juillet 2012

C'est l'éditeur qui fait la littérature... politique

La nouvelle ministre de la culture aurait affirmé dans une récente réunion du Syndicat national de l'édition (ici) : "C'est l'éditeur qui fait la littérature". Il s'agit évidemment d'une grosse sottise, qui a donné lieu à de nombreux commentaires et railleries. Il suffit de remarquer que selon cette affirmation la littérature n'aurait alors que deux cents ans, âge de la fonction d'éditeur... Mais ce n'est pas la pertinence du propos qui m'intéresse mais plutôt les circonstances de son énonciation.

La remise en contexte de la phrase atténue sa brutalité. Toujours selon le même site, la ministre aurait expliqué :

« L'éditeur a un rôle éminent dans le processus de création. C'est une question passionnante. Et sans entrer dans un débat philosophique sur le processus de création, quand on écrit, chez soi, on a besoin d'avoir le regard d'un éditeur, pour venir sanctionner, dans le bon sens du terme. C'est-à-dire, donner le jugement d'un professionnel, sur le texte que l'on est en train de rédiger. Et sans cela, même si on se publie soi-même, et que l'on peut toucher un public au travers des réseaux, on n'a pas cette reconnaissance de se sentir écrivain. L'écrivain ne naît qu'au travers du regard de l'éditeur. Et moi je l'ai ressenti en tant qu'auteur : j'aurais pu écrire le même livre que celui que j'ai rédigé… si je n'avais pas eu Jean-Marc Roberts NdR : patron de la maison Stock, fi..., le résultat n'aurait pas été le même. »

Un bon éditeur joue, en effet, un rôle éminent dans la production d'un livre et je puis aussi, à ma modeste place, en témoigner. Même si bien des expériences différentes d'écriture coexistent sur tous les supports et que l'on peut multiplier les témoignages de déconvenue dans la relation auteur-éditeur, les hérauts du web méconnaissent souvent la temporalité et l'interaction indispensable à une écriture lente bien différente de la leur qui s'approcherait plutôt de la vitesse de la pensée. Mais une nouvelle fois, ce n'est pas ce qui m'intéresse dans ce débat.

La dernière phrase de la citation me parait la plus révélatrice. La ministre, elle-même auteur de romans, a l'expérience du travail avec un éditeur jusqu'à l'organisation de la promotion à la sortie du livre (itw). Comme la plupart de ses prédécesseurs à ce poste, c'est une littéraire, familière du petit monde français de l'édition. Cela est plutôt heureux au ministère de la culture.

La familiarité des politiques avec les éditeurs dépasse pourtant très largement en France ce ministère. Un homme politique se doit d'avoir écrit, ou au moins signé, des livres et c'est encore mieux s'ils ont un peu de style. L'écriture d'un livre ne garantit pas carrière politique, mais l'absence de son nom sur la couverture de livres y est une anomalie. Un homme politique français "normal" doit (devrait) être un écrivain et l'éditeur est le mieux placé pour lui rendre ce service. Voici quelques exemples dans le gouvernement actuel : Ayrault, Fabius, Peillon, Taubira, Moscovici, Duflot, Valls, etc... sans oublier Filippetti bien sûr. Le même exercice dans l'opposition donnerait évidemment un résultat équivalent. On peut être sûr que, même s'ils n'ont pas toujours écrit eux-mêmes leurs livres, les hommes politiques les ont initiés, relus et ont suivi l'avancement de leur publication. Ils ont ainsi tous engagés un rapport de familiarité avec l'édition.

Ainsi plus peut-être que dans d'autres pays, le livre est en France un média politique et, dans cette tradition, l'éditeur joue un rôle clé. On manque de recherche dans ce domaine pour étayer une thèse, mais j'ai l'intuition que cette connivence avec les politiques pèse sur la sur-représentation du point de vue traditionnel des éditeurs et induit une myopie sur le rôle des bibliothèques, réduites à un rôle de distribution (à la remarquable exception près de la période Jean Gattégno), et aujourd'hui quelques contresens sur le numérique, compris comme un simple vecteur de diffusion d'oeuvres.

jeudi 24 mai 2012

Publier, partager, ouvrir : 2. Partager

Rappel :

Cette réflexion m'est venue à la suite de la lecture d'un billet sur Open data Rennes, de discussions dans un dernier séminaire à l'ENS de Lyon et aussi, il faut avouer, d'un certain malaise à la lecture d'analyses toujours plus rapides et plus radicales du tout petit monde de la biblioblogosphère.

Les verbes "publier", "partager" et "ouvrir" pourraient être pris comme synonymes dans le contexte du web, mais il est sans doute préférable de bien distinguer la réalité qu'ils recouvrent, qui renvoie à des logiques et raisonnements sensiblement différents et parfois contradictoires. Compte-tenu de la longueur d'écriture et de lecture du développement, ce billet se rapporte seulement au deuxième des trois verbes : partager. Il est le deuxième d'une série de trois ou quatre. Publier est déjà accessible ici.

Voici donc, de mon point de vue, quelques propositions pour préciser ce terme et, le cas échéant en étant un peu optimiste, réduire quelques difficultés des débats actuels.

Partager

A la différence de "publier", "partager" suppose que le bien que l'on partage soit déjà disponible. Même si les frontières sont poreuses, partager fait donc plutôt référence à une dimension patrimoniale, tandis que publier renvoie plutôt à la création. Dit autrement : un auteur souhaite publier, un lecteur aime partager. La différence entre publier et partager a été inscrite dans le droit : droit d'auteur ou copyright d'un côté, exceptions ou fair use de l'autre. Elle a donné aussi lieu à des modèles économiques du document différents : édition d'un côté, bibliothèque de l'autre.

L'organisation systématique du partage des connaissances est beaucoup plus ancienne que celle de la diffusion de la création. Les communautés se sont très tôt organisées pour capitaliser et transmettre les connaissances utiles en leur sein. Les écoles d'un côté et les bibliothèques, de l'autre, en constituent le modèle séminal. Il s'agit de transmettre et conserver le patrimoine de connaissances de la communauté. Rappelons que le modèle éditorial n'a que deux cents ans, tandis que le modèle bibliothéconomique en compte plus de deux milles.

Les bibliothèques constituent un exemple de ce que Elinor Ostrom a remis au goût du jour sous la notion de "commun", c'est-à-dire une institution, un ensemble de règles ici permettant l'exploitation par les membres d'une communauté d'une réunion de documents, la collection, contenant les connaissances qu'elle a accumulées. Contrairement à une idée reçue, le document d'une bibliothèque, dans sa forme traditionnelle imprimée, est un bien non-exclusif mais rival (Wkp comme le paturage chez E. O.) et la bibliothèque est justement là pour le préserver afin qu'il puisse potentiellement être exploité par tous les membres de la communauté et non accaparé par quelques-uns. L'exploitation est ici la lecture.

Le numérique a effacé, ou plutôt a déplacé, le caractère rival du document. Devenu fichier, c'est-à-dire signal et non plus objet, le document parait infiniment partageable sous réserve de disposer des moyens techniques de stockage, diffusion et accès. Cette caractéristique nouvelle (qui met en réalité l'accent sur la deuxième dimension du document, le texte, plutôt que la première, l'objet dans le monde de l'imprimé) a conduit de nombreux observateurs à un raccourci dans l'analyse source de quelques confusions. Infiniment partageable, le document serait alors devenu un "bien public" (et non un "bien commun" comme cela est souvent écrit), et il suffirait de défendre les règles de neutralité du web, de se battre contre toutes les "''enclosures''", pour que la connaissance soit partagée à l'échelle de la planète.

Cette utopie est très productive. Elle permet notamment de limiter les excès d'un système faisant la part trop belle à la création, très valorisée dans la modernité. Profitant de cette aura les éditeurs et producteurs ont, nous l'avons vu dans le billet précédent, utilisé le principe de monopole du droit d'auteur pour développer une rente et ralentir le partage au moment même où le patrimoine devenait énorme tout comme le potentiel de lecteurs suffisamment cultivés pour l'exploiter. Parmi d'autres, Lawrence Lessig en proposant les ''Creative Commons'' a montré qu'il était possible d'envisager d'autres voies. Parmi beaucoup d'autres exemples, on trouvera ici une présentation de cette utopie confrontée au journalisme traditionnel. D'une façon générale compte tenu de l'évolution de la société, il serait naturel que les institutions du partage reprennent le pas sur celles de la création.

Néanmoins, cette idéologie du web est aussi un raccourci dommageable. En effet, ne raisonnant que sur les deux premières dimensions du document, la forme (qui autorise le monopole du créateur) et le texte (qui autorise le partage), on oublie la troisième dimension, celle du médium. Or lorsque l'on réduit les barrières à l'accès construites par la forme, en numérisant les objets et les proposant sur un système ouvert comme le web, on construit paradoxalement de la rareté sur la troisième dimension, car l'attention humaine est limitée. En simplifiant on pourrait dire que la rivalité effacée sur l'objet se reconstruit sur l'attention dans une sorte de balance. Plus l'accès est ouvert, plus l'attention est sollicitée. Et comme notre cerveau et notre temps disponibles ont leurs limites, l'attention portée à une information l'est au détriment de celle portée sur une autre.

Balance-du-document.jpg

A partir du moment où une rivalité s'installe, un marché peut se construire. On le repère facilement pour le web sur deux processus :

  • le haut-parleur. Le web est un outil puissant d'accélération de la diffusion des documents. Ainsi il retrouve les caractéristiques de concurrence et de vente d'espaces publicitaires des médias de flot (radio-télévision)
  • la personnalisation. Le web reprend aussi la logique bibliothéconomique, pilotée par l'aval, le lecteur. Mais dépassant la non-rivalité induite par l'objet, il autorise un traçage des comportements facilitant la personnalisation des services et donc la commercialisation ciblée de l'attention. « Les données privées sont le carburant du numérique. »

Dès lors un marché (réel ou potentiel) peut s'installer et on voit bien qu'il y est un puissant levier d'accélération du développement des web-services. L'accélération, facteur d'aliénation dénoncé par H. Rosa comme caractéristique de la modernité tardive, est aussi largement portée par la marchandisation de l'attention développée sur le web.

En résumé, nous avons vu 1) que publication et partage renvoyaient à deux logiques différentes, l'une portée par l'amont (la création), l'autre par l'aval (la lecture), 2) qu'aujourd'hui un rééquilibrage s'opérait (ou devrait s'opérer) par le web en faveur de la seconde, 3) que ce changement favorisait le développement d'un marché de l'attention, lui-même accélérateur du développement du web.

Aussi il est peut-être temps de quitter la guerre de tranchée entre les fondamentalistes du droit d'auteur et les fondamentalistes du partage, pour questionner plus sérieusement la relation aux connaissances qui s'installe en tâtonnant sur le web. Quelques éléments de réponse, je l'espère, dans le prochain billet sur "ouvrir".

jeudi 17 mai 2012

Facebook : Take the money and run...

J'ai déjà eu l'occasion (ici ou ) de montrer combien les entreprises du web suivies sur ce blogue étaient pilotées par les ingénieurs-managers sur le dos des actionnaires-spéculateurs les plus naïfs, les plus malins récupèrent aussi le jackpot. L'entrée en bourse de Facebook est une nouvelle illustration d'un fonctionnement dont le moins que l'on puisse dire est qu'il a perdu toute rationalité économique et morale, comme le montre un récent article de La Tribune. A cette occasion :

  • Marc Zuckerberg va récupérer personnellement plus de 1 Mds de $.... pour payer ses impots, en vendant quelques actions tout en conservant 58,8% des droits de vote ;
  • Peter Thiel, fondateur de PayPal compagnon du précédent depuis 2004 dont j'ai déjà eu l'occasion de souligner les opinions libertariennes, va céder pour plus de 200 millions de dollars d'actions (il aurait en réalité vendu 1/3 de sa participation pour 640 M de $...) ;
  • Le fonds Accel Partners, au capital depuis 2005, un an après le lancement du réseau social, se déleste de 20% de ses titres, pour un montant de l'ordre du milliard de dollars ;
  • Le fonds russe DST de Yuri Milner vend aussi 28% de ses parts pour plus de 800 millions et la société Internet russe Mail.ru cède également pour 350 millions (c'était prévu).
  • La banque Goldman Sachs vend aussi une douzaine de millions d'actions, un autre compère dont les opérations douteuses avaient déjà aussi été pointée sur ce blogue.

Dans le même temps, nous savons que les résultats financiers de la firme sont préoccupants et General Motors vient d'annoncer le retrait de son budget publicitaire faute d'efficacité.

Bien sûr, la réussite en terme de services et de couverture de la firme est toujours très impressionnante. Mais le contraste avec la réalité économique immédiate est inquiétant. Et surtout le gouffre entre les comportements et les discours lénifiants sur le web est abyssal.

18-05-2012

Libé : Dans le grand bain de la bourse, Facebook fait un plat

Facebook a récupéré dans l’opération 6,84 milliards de dollars, sur une opération totale de quelque 16,02 milliards de dollars, le solde revenant à des actionnaires initiaux.

11-06-2012

Pour une défense argumentée, mais discutable de FB, voir :

[Opinion Facebook : les marchés font preuve de passéisme !|http://blog.lefigaro.fr/medias/2012/05/opinion-les-marches-sont-passeistes.html] de MC Beuth

22-08-2012

Acte 2 :

« Les principaux actionnaires de Facebook ont commencé à revendre leurs titres, Actualités », Les Echos

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