À la une duDevoir ce matin, « La charité des proches pénalisée à l’aide sociale ». Selon le règlement, les pauvres qui se font aider par famille et amis sont trop riches et il faut les pénaliser. C’est révoltant qu’on en soit rendu là. Tout le discours sur l’abus des fonds publics par les pauvres de tout acabit est vraiment un détournement de l’attention. Le total que les montants payés en trop chaque année, même s’il s’agissait vraiment d’abus, est si minime qu’à mon avis ce n’est même pas la peine de faire tout ce travail de fonctionnaires et dépenser tous ces coûts pour attaquer les pauvres. Je vous épargne la comparaison avec les subventions aux compagnies qui ne sont point sur l’aide sociale et les abus de dépenses gouvernementaux par gaspillage ou par excès. De toute façon, tout cela ne compte pas, tout est la faute des pauvres, il faut croire. On voit bien que la question est idéologique, pas économique.