BougOncle

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

lundi 5 novembre 2007

Accent sur la globalisation

Mauvais blogueur un jour, mauvais blogueur toujours, on dirait. Je dois être trop heureux ou trop occupé, je ne sais plus lequel, mais le résultat est que je néglige de partager avec vous mes multiples petites frustrations avec le monde moderne, alors que le but de mon blogue, c’est de profiter de cette technologie pour en pester. Dieu sait que ça fait du bien. En attendant, les petites frustrations s’accumulent. Ne vous en faites pas, aujourd’hui je partage avec vous une de mes plus durables.

Alors qu’on se plaît à vanter les mérites de la mondialisation, de la globalisation de tout, voilà que deux importantes sociétés internationales ne semblent pas arriver à globaliser plus loin que les frontières des États-Unis. De temps en temps je reçois du courrier de l’Association for Computing Machinery (ACM, dont je suis membre), et de l’IEEE (anciennement l’Institute of Electrical and Electronics Engineers) à cause de ma cotisation à l’ACM. L’ACM a comme slogan « Advancing computing as a science & profession » et le slogan de l’IEEE est « The world’s leading professional association for the advancement of technology ». Or, dans les deux cas, leurs ordinateurs n’arrivent pas à écrire correctement « Université de Montréal » sans enlever les caractères accentués. Le résultat : UNIVERSIT DE MONTRAL. Grâce aux bons soins de Postes Canada, ces communications me parviennent quand même. Mais la dernière fois que BougOncle a reçu une invitation à devenir membre de l’IEEE, il s’est tanné. Il leur a retourné leur enveloppe en répondant qu’une fois que The world’s leading professional association for the advancement of technology avançait assez pour pouvoir adresser correctement une enveloppe, qu’il serait heureux de prendre en considération leur invitation. Tant qu’à globaliser, globalisons comme du monde !

jeudi 19 octobre 2006

Vite, un correcteur technologique !

Cela a commencé par des petits collants un peu partout sur le campus, et maintenant il y a des affiches aussi, dénonçant « le frais technologique ». C’est « un frais de trop », apprenons-nous en lisant collants et maintenant affiches. Entendons-nous, je suis d’accord avec les étudiants, moi qui prône la scolarité gratuite. Mais ces pauvres étudiants auraient besoin d’un correcteur grammatical électronique pour apprendre que frais c’est un mot qui ne s’utilise qu’au pluriel. Des frais, ça va. Un frais, ça ne va pas. C’est désolant de constater que la chose s’est rendu jusqu’aux affiches publiées par l’association étudiante et que personne n’a remarqué la coquille. Oh, et puis, pendant que j’y suis, tapisser les murs de collants c’est une chose, mais tapisser les panneaux de signalisation, ça ne fait pas d’amis parmi les gens qui cherchent leur chemin.