BougOncle, c’est le nom du personnage de votre oncle bougon que j’ai décidé d’adopter pour ma vie de blogueur. En fait, les blogues ne m’intéressent que très peu. Je trouve ça déj beaucoup que d’avoir porter attention ce que tout un chacun veut me raconter. Ainsi, je ne vois pas l’intérêt d’aller cherchez le trouble en lisant ce que de parfaits étrangers ont raconter. Who cares ?

Voil ce qui explique que lorsque le directeur de notre école m’a proposé d’essayer ce mode d’écriture, je crains d’avoir manqué d’enthousiasme. Mais après coup, il m’est venu l’esprit que le blogage pourrait être un genre de thérapie peu cher, un moyen de zapper ces petites et grosses irritations de la vie, de tout ce contre lequel je me prends souvent en train de pester la radio qui joue constamment dans ma tête.

J’aurais aimé adopter RantyPants comme blogonyme. Cela aurait été tout naturel, parce que c’est ce que mon chum anglo m’appelle lorsque je me laisse aller une fois de plus sur l’une ou l’autre de mes rengaines habituelles. Mais Google, ce remplacement inépuisable de tous les bibliothécaires du monde, m’a informé instantanément que ce nom est déj pris par un autre blogueur.

Tant pis. J’aime bien BougOncle parce que ça permet d’adopter le personnage de votre oncle, une présence présumée bienveillante mais qui en a sur le coeur. Par ailleurs, dans la vraie vie je suis seize fois oncle. « Bougon », c’est un mot que j’ai affectionné dès la première fois que je l’ai entendu, même avant de connaître son sens. J’éprouve un plaisir certain l’intégrer dans ma personnalité de blogueur. Maintenant toute une famille porte ce nom une émission la télévision de Radio-Canada. Ironie du sort, je n’ai jamais vu. Ça fait huit ans que je n’ai plus la télé chez moi.

Merci Lucie d’avoir installé mon compte de blogueur. C’est elle qui a choisi l’horrible rouge que vous voyez comme fond, tout en m’indiquant comment le changer, il faut dire sa décharge. Elle trouvait que ça suggère l’enfer ou un volcan et elle y voyait déj la fumée sortir de mes oreilles, de mon esprit emboucané. C’est une dame convaincante. Merci Jean-Michel qui m’a poussé tout doucement bloguer. J’espère ne pas le faire s’en mordre les doigts d’avoir essayé de bien faire son travail. Et finalement, merci Hervé, qui a passé l’EBSI comme un tourbillon cet hiver, on dirait (je devrais plutôt dire comme une tempête de neige puisque c’était l’hiver ; toutefois, c’était un hiver tellement peu sérieux qu’on n’a vu que quelques flocons), et qui nous a laissé beaucoup de belles choses, entre autres l’installation de ce logiciel de blogue.

Oups, on voit déj un certain glissement du personnage de BougOncle, dès ce premier billet. Des remerciements, quelle idée ! Dorénavant, je vous promets que de pester, haranguer, déclamer, tempêter, gueler, chialer et fulminer, c’est promis. Tiens, voici : je ne m’attends pas ce que vous me lisiez, pas plus que d’autres puissent s’attendre ce que je les lise. Surtout, ne m’envoyez pas vos commentaires ou autres interventions. Je n’arrive déj pas lire tout ce qu’on m’envoie dans une journée. Ha !