« La probabilité de décès d’un piéton est de 70 % lorsque le véhicule roule à 50 kilomètres-heure, contre 25 % lorsqu'il roule à 40 kilomètres-heure, » peut-on lire dans Le Devoir de ce matin. Ainsi, il y a entente de principe entre la ville et le ministère des Transports pour réduire la vitesse maximum permise dans des rues résidentielles de Montréal. On aura donc droit à l’anarchie provenant du fait que ici c’est 50 km/h, là 40 km/h, et là 30 km/h, etc. La réalité, c’est qu’en tout temps et peu importe la signalisation, les automobilistes roulent aussi vite qu’ils peuvent.

Voilà pourquoi il faut investir dans l’installation des dos-d’âne. On annonce que « le coût de cette mesure est estimé à 2,75 millions, principalement pour l'achat et l'installation de nouveaux panneaux de signalisation, » mais si la signalisation n’est pas respectée, qu’est-ce que ça change ? Déjà, un piéton en plein passage pour piétons doit céder aux automobilistes fautifs ou risquer sa vie. Les automobilistes, qui semblent prendre la voie publique pour leur piste privée de course, ne ralentiront que pour des barrières physiques qui risqueraient d’endommager leur voiture.