BougOncle

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mercredi 31 mai 2006

Les coquerelles envahissent la ville

BougOncle n’a jamais eu de voiture. Malheureusement, je n’ai pas de mérite, bien que le test du Défi d’une tonne du gouvernement fédéral aurait pu me donner quelques points de plus cause de cela. Mais non, la présence de l’auto dans la société est tellement ancrée qu’ la fin du test, on vous exhorte de conduire un peu moins, ce qui présume que bien sûr, vous avez une auto. Je n’ai pas de mérite parce que je n’ai jamais voulu avoir une auto, sinon j’en aurais eu. C’est pour les mêmes raisons que je n’ai pas de bateau, de gants, de parapluie : trop compliqué gérer. Il reste qu’aujourd’hui c’est une bonne chose, ne pas avoir de voiture. Ces véhicules, qui me paraissent chaque jour un peu plus comme des coquerelles dans les rues de la ville, constituent la contribution la plus importante des humains la masse de gaz effet de serre qui fait bien peur maintenant. Dans le fond, c’est assez simple : soit que vous faites partie du problème, soit que vous faites partie de la solution.

Cette campagne de pub de l’Agence métropolitaine de transport exagère quand même un peu, en traitant les gens qui prennent les transports en commun de héros de la lutte contre les gaz effet de serre mais ça sert démontrer quel point c’est pris pour acquis que vous avez une voiture. Si vous n’en avez pas, vous en voulez certainement, voil la mentalité qui règne. Les transports en commun, c’est pour les caves, les pauvres, les démunis. On en voit le reflet exquis de cette mentalité dans certaines campagnes de pub dans le métro même. Les fabricants de véhicules, surtout des SUV et VTT, tapissent des wagons du métro et les stations entières de pubs qui vous vantent tel véhicule qui garde vos boissons chauds au chaud, vos boissons froids au froid et d’autres aspects essentiels de la vie. Le message entre les lignes c’est que vous aussi, vous pouvez laissez derrière vous ces minables transports en commun et vous transporter comme du vrai monde, du monde bien. Inutile de vous plaindre de l’envahissement des espaces publics par ces pubs antisociales, on va vous dire que c’est nécessaire, sinon il faudrait payer plus cher le ticket. Ce qui n’empêche pas de monter les tarifs quand même, tout bout de champ, mais il ne faudrait pas que j’en dise plus ce sujet, votre ordi va s’enflammer.

vendredi 12 mai 2006

Radio BougOncle

BougOncle, c’est le nom du personnage de votre oncle bougon que j’ai décidé d’adopter pour ma vie de blogueur. En fait, les blogues ne m’intéressent que très peu. Je trouve ça déj beaucoup que d’avoir porter attention ce que tout un chacun veut me raconter. Ainsi, je ne vois pas l’intérêt d’aller cherchez le trouble en lisant ce que de parfaits étrangers ont raconter. Who cares ?

Voil ce qui explique que lorsque le directeur de notre école m’a proposé d’essayer ce mode d’écriture, je crains d’avoir manqué d’enthousiasme. Mais après coup, il m’est venu l’esprit que le blogage pourrait être un genre de thérapie peu cher, un moyen de zapper ces petites et grosses irritations de la vie, de tout ce contre lequel je me prends souvent en train de pester la radio qui joue constamment dans ma tête.

J’aurais aimé adopter RantyPants comme blogonyme. Cela aurait été tout naturel, parce que c’est ce que mon chum anglo m’appelle lorsque je me laisse aller une fois de plus sur l’une ou l’autre de mes rengaines habituelles. Mais Google, ce remplacement inépuisable de tous les bibliothécaires du monde, m’a informé instantanément que ce nom est déj pris par un autre blogueur.

Tant pis. J’aime bien BougOncle parce que ça permet d’adopter le personnage de votre oncle, une présence présumée bienveillante mais qui en a sur le coeur. Par ailleurs, dans la vraie vie je suis seize fois oncle. « Bougon », c’est un mot que j’ai affectionné dès la première fois que je l’ai entendu, même avant de connaître son sens. J’éprouve un plaisir certain l’intégrer dans ma personnalité de blogueur. Maintenant toute une famille porte ce nom une émission la télévision de Radio-Canada. Ironie du sort, je n’ai jamais vu. Ça fait huit ans que je n’ai plus la télé chez moi.

Merci Lucie d’avoir installé mon compte de blogueur. C’est elle qui a choisi l’horrible rouge que vous voyez comme fond, tout en m’indiquant comment le changer, il faut dire sa décharge. Elle trouvait que ça suggère l’enfer ou un volcan et elle y voyait déj la fumée sortir de mes oreilles, de mon esprit emboucané. C’est une dame convaincante. Merci Jean-Michel qui m’a poussé tout doucement bloguer. J’espère ne pas le faire s’en mordre les doigts d’avoir essayé de bien faire son travail. Et finalement, merci Hervé, qui a passé l’EBSI comme un tourbillon cet hiver, on dirait (je devrais plutôt dire comme une tempête de neige puisque c’était l’hiver ; toutefois, c’était un hiver tellement peu sérieux qu’on n’a vu que quelques flocons), et qui nous a laissé beaucoup de belles choses, entre autres l’installation de ce logiciel de blogue.

Oups, on voit déj un certain glissement du personnage de BougOncle, dès ce premier billet. Des remerciements, quelle idée ! Dorénavant, je vous promets que de pester, haranguer, déclamer, tempêter, gueler, chialer et fulminer, c’est promis. Tiens, voici : je ne m’attends pas ce que vous me lisiez, pas plus que d’autres puissent s’attendre ce que je les lise. Surtout, ne m’envoyez pas vos commentaires ou autres interventions. Je n’arrive déj pas lire tout ce qu’on m’envoie dans une journée. Ha !

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