Si les piétons ne peuvent pas circuler en toute sécurité, au moins « le droit de circuler en voiture de la façon la plus rapide possible, sans être victime d'un délai indu, ne constitue certainement pas un droit protégé par les chartes » non plus. Voilà ce qui affirme la Cour d'appel, en invalidant un recours collectif intenté par des automobilistes pris dans un embouteillage. Par ailleurs, « le stress et la frustration vécus par les automobilistes ne sauraient être assimilés à un préjudice tangible donnant droit à une indemnisation collective » (Le Devoir, samedi 11 et dimanche 12 avril 2009, A7). Il faut y voir du progrès dans la Longue Marche des piétons. Alleluia.