Nous avons vu comment s'était conclu le rachat par Google de YouTube (ici). Les discussions avec Twitter pourraient aussi amener un nouvel épisode de surenchères à l'aveugle si l'on en croit le blogue de Kara Swisher du Wall Street Journal :

Twitter Talking Separately to Microsoft and Google About Big Data-Mining Deals, 8 octobre 2009 ici Repéré grâce à O Le Deuff.

La situation est, semble-t-il, pourtant différente car Twitter ne cherche pas à être racheté, mais à vendre les informations procurées par le flot de milliards de gazouillis lancés par les 54 millions d'utilisateurs mensuels. En théorie, ce flot devrait permettre d'affiner le pagerank puisque nombre de ces messages sont en réalité des liens flottants répétés et donc facilement modélisables. Inversement, ces recommandations échappent aux moteurs et donc effritent leur efficacité. Twitter deviendrait une sorte de sous-traitant des moteurs. Reste qu'il s'agit encore une fois d'un pari, notamment sur la pérennité des accros au service.

C'est en tout cas une nouvelle tentative pour trouver la martingale du Web 2.0.

En attendant, il a encore levé le mois dernier 100 M de $, qui s'ajoutent aux 55 millions qu'il avait déjà ramassés.. avec un chiffre d'affaires ridicule.