Ceux qui me connaissent un peu retrouveront une thématique habituelle, mais la schizophrénie du CNRS en France pour ce qui concerne les publications scientifiques n'a pas fini de me stupéfier !

Le CNRS a signé très tôt la déclaration de Berlin sur les archives ouvertes et développe un système, intitulé HAL, peut-être le premier au monde.

Le CNRS-éditions, par ailleurs, publie des livres et des revues. Il vient d'annoncer, après bien des tergiversations, qu'il autorisait les auteurs à déposer leurs écrits sur des dépôts ouverts en ligne.. sous certaines conditions. Quelques collègues, que je ne dénoncerai pas ici pour leur éviter des ennuis, se sont renseignés. Voilà les conditions :

  • S'agissant du livre d'un auteur oeuvrant à titre singulier ou collectif et publié sous son égide, CNRS Editions autorise ledit auteur à déposer ledit ouvrage (ou le chapitre dont il est l'auteur) sur l'archive ouverte Hal à la condition que ledit ouvrage NE SOIT PLUS EN VENTE. Il reviendra à l'auteur (ou toute personne autorisée par lui) de déposer, soit un fichier produit par lui-même, soit un scan de l'ouvrage effectué par ses soins.
  • S'agissant d'un article paru dans une revue scientifique liée au CNRS et publiée sous son égide, CNRS éditions autorise l'auteur dudit article à déposer sur l'archive ouverte Hal ledit article au coup par coup, séparément, à la condition que ledit auteur ait respecté le délai de latence affèrent à ladite revue, fixé par CNRS éditions en concertation avec l'éditeur de ladite revue (généralement compris entre un minimum de 6 mois et un maximum de 2 ans), et à la condition que ne soit pas reproduit l'ensemble d'un numéro.
  • Pour les titres de revues CNRS disparues depuis plus de deux ans, CNRS éditions ne pose aucune condition particulière au scan et à la mise en ligne par l'auteur.

Bon courage aux collègues français..