La suite logique du billet précédent sur le tsunami internet est l'enjeu publicitaire qu'il constitue. Il est très clairement présenté dans un article publié hier qui détaille les arcanes, plus ou moins réjouissantes, de la publicité sur internet :

Martine Valo, “Comment la publicité envahit Internet ,” Le Monde 2 , juin 13, 2008. ici

Pour donner envie de le lire, voici le dernier paragraphe :

Pendant ce temps-là, Jean-Pascal Mathieu, du Lab – une équipe de recherche au sein de Nurun, une grosse agence internationale –, s'efforce d'anticiper les utilisations futures des nouvelles technologies. Ainsi, qu'est-ce que le marketing sera capable de tirer du livre électronique ? Il pourra l'offrir en prime, puisqu'Internet a "la capacité de distribuer sans coût des choses qui ont de la valeur", pour reprendre sa citation qui laisse rêveur. Autre piste de réflexion : si un ami est une personne dont l'avis compte, comment fournir à un consommateur un avantage qu'il pourra lui-même transmettre à un proche ? "Notre capacité d'absorption est atteinte depuis longtemps. Proposer des choses intelligentes est le seul moyen de s'insérer dans le temps de cerveau disponible de chacun", assure le vice-président stratégique. Cet homme-là, comme il le dit lui-même, est un optimiste.

Mais comme par ailleurs, une étape, peut-être décisive, a été franchie avec l'accord Yahoo!-Google dans le feuilleton de la tentative de rachat par Microsoft du premier, la position déjà très dominante de Adwords est encore renforcée. Aussi les sophistications décrites dans l'article pourraient bien se réduire à une seule modalité, simplissime dans sa présentation ultime : l'achat de mots-clé pour positionner des liens sponsorisés.

Sur ce sujet, voir par exemple le billet de Didier Durand :

Google-Yahoo: good for all? not really..., Média & Tech, 13 juin 2008.