La récente bourde d'AOL qui a mis en ligne un court moment 3 mois de données sur ses utilisateurs est une illustration inattendue de la valeur accumulée par les moteurs dans l'enregistrement des comportements des internautes. Celui-ci autorise au moins deux types de traitement :

- le repérage de profils, qui peut être exploité pour la diversification de la firme ou vendu à d'autres ;

- le repérage de comportement de recherche qui peut permettre l'amélioration du moteur lui-même.

Quoi qu'il en soit, l'histoire est édifiante et montre, pour ceux qui n'en seraient pas encore convaincus, l'importance d'une régulation publique plus ferme de cette filière. On peut être étonné du peu d'intérêt manifesté par les politiques sur cette question (sauf sous d'autres longitudes), alors qu'ils sont attentifs au moindre soubresaut des médias traditionnels. Mais le pas de côté d'AOL a réveillé le débat US sur la question.

Pour un bon compte rendu de l'épisode : l'article de ZDNET. Pour l'annonce de la nouvelle en français, TechCrunch, pour une première exploitation sauvage des données : Biologeek.