Nous arrivons au mois d'avril et le moment est venu de reprendre le fil de ce blogue pour préparer la rentrée prochaine. Avant de se mettre au travail un rappel et quelques précisions seront utiles. Chaque blogue a sa propre ligne éditoriale, plus ou moins clairement assumée. Il est préférable de la rappeler de temps en temps.

Celui-ci est inséparable du cours sur l'économie du document, donné en ligne à l'EBSI (ici pour l'édition de l'automne 2008). Il sert à la prise de notes pour la préparation du cours, d'actualisation pour ceux qui l'auraient suivi, de près ou de loin, assidument ou par intermittence et enfin d'outil pédagogique au moment de la tenue du cours. Étant librement accessible sur le web, il peut avoir bien d'autres usages que je ne maîtrise pas, mais il me paraît sage de m'en tenir à l'objectif indiqué sans chercher à l'élargir

On y trouve donc des réflexions sur la pédagogie du cours, des éléments sur son contenu au fil des lectures et de l'actualité, une révision annuelle de chaque séquence du cours, quelques nouvelles de l'EBSI. Mais on ne trouvera pas de suivi systématique des évènements, des polémiques sur des sujets chauds ou encore des allusions à ma vie personnelle, comme souvent sur ce genre de publications.

Les commentaires sont les bienvenus dans la mesure où ils enrichissent la réflexion ou le matériel sur la thématique du cours. Et je remercie ceux qui l'ont fait avec beaucoup d'à propos jusqu'ici. Vos remarques et réactions m'ont souvent fait réfléchir et avancer. Mais les commentaires sont modérés sans état d'âme. Seuls sont conservés ceux qui me paraissent utiles. J'ai une préférence marquée pour les commentaires réellement assumés par leur auteur, c'est à dire signés sans masque de carnaval. Je sais que je suis à contrecourant sur ce point de la pratique habituelle du web, mais je préfère perdre quelques contributeurs que subir la complaisance gratuite qui teinte trop souvent les réactions des anonymes ou pseudonymes.

D'une façon générale, je ne cours pas après l'audience. Celle de ce blogue tourne actuellement entre 200 et 500 lecteurs réguliers (cad venant plus de 2 fois par semaine). Étonnamment, elle n'a pas beaucoup baissé depuis qu'il est en sommeil. Cette audience me suffit largement. Je ne suis pas sûr d'être capable d'assurer un trafic par trop supérieur avec toutes les conséquences médiatiques, pas toujours sympathiques, qui en découlent.

On peut alors s'interroger sur l'intérêt de travailler ainsi dans le ciel, à la vue potentiellement de tout un chacun. L'expérience m'a confirmé que j'en retirai un fort bénéfice :

  • travailler sans se cacher oblige à un standard de qualité ;
  • le phénomène du don-contredon marche à plein auprès de la petite, toute petite en réalité, communauté spécialisée sur ce domaine, soit directement sur ce blogue, soit par les échanges en dehors du blogue, mais souvent initiés par lui ;
  • participer à l'enrichissement de la réflexion collective, fait monter le niveau général et donc les facilités comme les exigences aussi pour son propre travail. Plus la barre est haute, plus on doit s'entraîner pour sauter, mais l'entraînement collectif est plus efficace que l'individuel ;
  • la visibilité induit une promotion pour le cours, pour l'EBSI et aussi, bien sûr, pour ma personne, aussi bien chez les étudiants de l'EBSI que plus largement ;
  • accessoirement, c'est aussi une expérimentation sur le sujet même du cours. La veille aujourd'hui passe par ce genre d'outil.