Sens et contresens sur la lecture des jeunes
Par Jean-Michel Salaun le mercredi 17 mars 2010, 12:37 - Édition - Lien permanent
Très jolie provocation sur l'incohérence des discours actuels sur le livre et joli hommage à la typographie.
Repéré par l'excellent Étreintes digitales ici.
Commentaires
Excellent !
J'aime beaucoup !
Une autre expérience typographique, celle-là sur le parlé des jeunes plutôt que l'écrit.
http://vimeo.com/3829682
La plupart des gens croient effectivement que les jeunes n'aiment pas lire, que ce passe-temps n'est plus populaire. Il ne faut rien affirmer trop rapidement, car plusieurs jeunes aiment encore lire. Les bandes dessinées et mangas sont très appréciés des jeunes, tout comme les romans fantastiques de type Harry Potter. Pour réussir à emprunter certains livres jeunesse très populaires à la bibliothèque, il faut souvent les réserver et attendre son tour, la preuve que plusieurs jeunes apprécient vraiment la lecture. Un article intéressant sur le sujet, plus précisément à propos des jeunes cégépiens : http://www.cyberpresse.ca/dossiers/... .
Merci Caroline pour cette référence en effet éclairante.
Dans le même sens, voici un autre extrait de l'entretien du Pdg d'Hachette Livre cité dans le billet suivant :
''La concurrence des écrans ne détourne-t-elle pas les jeunes du livre ?''
''Non. On observe même le phénomène inverse. Les enfants de 0 à 10 ans représentent un marché formidable pour les éditeurs. Ce sont les parents qui achètent et pour eux rien ne remplace une belle histoire que l'on lit à son enfant. En revanche, en dehors des livres scolaires et universitaires, l'édition a de tout temps eu du mal à garder les lecteurs entre 12 et 25 ans. C'est l'âge où les enfants s'autonomisent et plébiscitent davantage les loisirs numériques. Mais là encore, les succès d'« Harry Potter » et de la saga « Twilight », de Stephenie Meyer, qui s'est vendue à plus de 80 millions d'exemplaires, apportent un démenti à ceux qui prétendent que les jeunes se détournent de la lecture pour aller sur le Net. L'édition est un marché de l'offre. Il y a quelques années est apparu l'engouement pour les mangas, prolongeant celui de la bande dessinée. Lorsque l'on propose le bon produit, on arrive à toucher cette catégorie d'âge.''