Emprunter un bon livre numérique
Par Jean-Michel Salaun le mercredi 15 juin 2011, 09:26 - Cours - Lien permanent
Ce billet a été rédigé par Chantal Lalonde dans le cadre du cours SCI6355 sur l'économie du document de la maîtrise en sciences de l'information de l'EBSI.
Comme vous le savez sans doute, les bibliothèques, au cours de l’Histoire, ont su se renouveler et s’adapter aux changements technologiques, médiatiques et sociétaux pour toujours mieux servir leurs usagers. Les bibliothèques doivent-t-elles maintenant offrir les livres numériques pour répondre aux besoins des usagers?
Pour répondre à cette question, il faut d’abord voir comment se porte le marché du livre numérique. Les chiffres publiés en mai dernier par Amazon.com indiquent bien que celui-ci est en pleine expansion, car Amazon vend maintenant plus de livres Kindle numériques que de livres imprimés aux États-Unis. Depuis avril 2011, pour chaque 100 livres imprimés que vend Amazon.com, il vend 105 livres Kindle. Amazon a vendu trois fois plus de livres numériques cette année que pour la même période l’an dernier. Il y a un marché florissant pour le livre numérique et, si on achète des livres numériques, on aimerait certainement aussi les emprunter, mais encore faut-il que les titres qui nous intéressent soient disponibles, et ce, dans notre langue.
Aux États-Unis ainsi qu’au Canada anglais, les bibliothèques offrent depuis quelques années déjà le prêt de livres numériques. La compagnie américaine, Overdrive est le chef de file pour la distribution de livre numérique et de livre audio avec 19 millions de livres empruntés dans un modèle où les bibliothèques paient pour la création d’un site web personnalisé de prêts pour leur collection numérique ainsi que pour leur collection de livres téléchargeables. D’autres joueurs s’ajoutent dans ce marché, entre autres 3M, mais il semble que le modèle d’affaires restera sensiblement le même. Au Québec, seulement les bibliothèques publiques de Dollard des Ormeaux, Pointe-Claire, Côte St-Luc et la bibliothèque de McGill offrent les services de prêt numérique d’Overdrive. BAnQ développe sa collection numérique et offre des ressources de plus en plus variées avec 45.000 livres dont 25 % des titres sont en français. Les bibliothèques québécoises demeurent tout de même peu présentes dans ce marché. Pourquoi?
Doit-on encore parler de retard historique des bibliothèques québécoises ou est-ce plutôt l’offre de livres en français qui n’est pas au rendez-vous? Cette offre pour le marché québécois se développe néanmoins. De Marque, qui a lancé la première plateforme de distribution de livres numériques au Québec en 2009, valide depuis février dans quatre bibliothèques publiques québécoises un projet-pilote d’un système de prêt de livres numériques comme l’indique un article paru dans Le Soleil. Selon la loi 51, au Québec, les acheteurs institutionnels doivent acheter auprès d'une librairie agréée. Le modèle expérimenté permet aux bibliothèques d’acheter des livres des librairies agréées et de les offrir en prêt chronodégradable sur le site web de la bibliothèque. L’usager qui emprunte un livre le reçoit par courriel pour ensuite télécharger son droit de lecture sur le support de son choix.
En espérant le projet-pilote concluant, je crois que l’arrivée des collections de livres numériques pour l’ensemble des bibliothèques publiques est imminente. Cependant, pour bien profiter du potentiel du numérique, les bibliothèques doivent utiliser le livre numérique comme véhicule de communauté comme l’explique l’article de Christian Liboiron paru dans Argus. Les livres numériques devraient permettre des échanges entre les abonnées et une participation à la communauté de la bibliothèque. Les livres numériques pourraient alors devenir une parcelle de la bibliothèque qui saura s’épanouir dans un espace virtuel.
Commentaires
Avant de lire ce blogue, je croyais n'avoir que très peu d'intérêt pour les livres numériques. Cela, avant qu'on m'invite à consulter l'article de Christian Liboiron et de réaliser le potentiel de ceux-ci comme véhicules pour l'historique d'emprunt, les annotations et discussions entourant l'ouvrage. J'avoue que me manque beaucoup la fiche d'emprunt qui semblait en effet nous rattacher à toute une liste de lecteurs et en la parcourant on se demandait quels auraient pu être leurs commentaires, ont-ils seulement finit de le lire?...Ou encore en tombant sur une fiche vierge et jaunie, j'avais un peu l'impression de faire une découverte archéologique, je suis la première à lire ce livre, j'ouvre ce tombeau! Enfin, je suis un peu nostalgique, et je crois qu'en effet la bibliothèque devra faire un effort pour tirer profit de ce nouveau support propice à l'échange.
Malheureusement, je crois qu'il me faudra attendre encore puisque ce service n'est pas disponible dans mon secteur.
J'aimerais aussi savoir sur quel support les livres sont empruntables, doit-on les télécharger, posséder une lectrice?
Dans ce cas je m'intérroge sur l'accessibilité, justement hier, je discutais avec une vieille dame qui me questionnait anxieusement sur son avenir puisqu'elle ne dispose pas d'ordinateur. Elle craignait de ne plus pouvoir emprunter de livres et de ne pas avoir accès à la poste électronique la rendait très soucieuse. Bien sur, on n'arrête pas le progrès mais, je crois qu'il faut aussi assurer sa démocratisation.
Oui aux livres numériques dans les bibliothèques publiques… Rappelons-le, le Manifeste de l'Unesco de 1994 va bel et bien dans cette direction: la bibliothèque publique doit "recourir, pour les collections qu’elle constitue et les services qu’elle assure, à tous les types de médias appropriés et à toutes les technologies modernes". Ceci dit, comme le souligne Marie-Andrée, il ne faudrait pas oublier les valeurs importantes que sont la démocratisation et l'accessibilité pour tous.
Aussi, je crois que les bibliothèques devront, parallèlement à l'acquisition de livres électroniques, voir à l'acquisition du matériel nécessaire pour les lire. Bien que nous soyons à l'ère électronique, tous les ménages ne possèdent pas encore un ordinateur et encore moins un Ipad ! Par ailleurs, je crois qu'il importera de se questionner sur la durée de vie de ses livres électroniques… La construction d'un collection solide reposant notamment sur la permanence et la durée de celle-ci.
Enfin, l'usage du livre comme véhicule de communauté me plaît dans la mesure où l'adhésion à cette communauté est libre et éclairée… Comme le relevait M. Salaün dans le cadre du module 7 de notre cours, 63% des internautes utilisent le WEB sans s'y exprimer. Donc, il a fort à parier que bon nombre de lecteurs souhaiteront lire sans commenter, voir même, sans y laisser de traces… Le choix d'une lecture étant de nature confidentielle, l'anonymat du lecteur saura -t-il être préservé ?
Bonjour Chantal,
Votre billet a été relayé sur d'autres blogues (http://aldus2006.typepad.fr/mon_web...) sur le Bouillon (http://friendfeed.com/bouillon) et sur FaceBook. Résonance.
Ce qui a intéressé les «gatekeepers» est l'allusion à l'expérimentation québécoise. C'est à dire une information pratiquement inédite. Singularité.
Sur Facebook, une petite discussion a eu lieu sur la question des DRM et le fait que l'expérimentation n'ait pas encore démarré. On peut regretter que les débatteurs, pourtant bibliothécaires, certains québécois, aient préféré rester dans cet entre soi. L'explication tient sans doute principalement à la disponibilité, on est sur Facebook pas ailleurs. Attention.
Mais cela montre aussi la fragmentation actuelle du web à laquelle même les bibliothécaires les plus branchés ne paraissent pas très sensibles.
Bonjour Marie-Andrée et Sylvie,
Saviez-vous que tous les résidents du Québec peuvent s’abonner gratuitement aux services à distance de BANQ. http://www.banq.qc.ca/services/abon... Vous pouvez donc aller à ressources en ligne, http://www.banq.qc.ca/ressources_en... et, avec votre numéro d’abonné, emprunter un livre numérique. Numilog avec son offre de plus de 3274 titres en français et de nombreux romans est, pour le moment, ce qu’il y a de plus intéressant pour la lecture de détente et la culture.
Mardi soir, je suis allée à une activité offerte par BANQ http://www.banq.qc.ca/activites/ite... pour s’initier aux livres numériques. Gisèle Tremblay, bibliothécaire y présentait l’offre de livres numériques, les différents formats de fichiers, les logiciels de lecture, et les lecteurs électroniques. « Tout le monde parle…du livre numérique » est une activité fort couru et j’ai eu de la chance d’y obtenir une place. Il y avait des participants de tous les âges, mais surtout des retraités. Les participants avaient tous un poste informatique pour s’exercer à télécharger des livres.
Dépendant des fournisseurs, on peut faire une lecture en ligne ou télécharger les livres sur un poste informatique et les transférer ou non sur une liseuse. Il y a présentement une multitude de liseuses sur le marché http://lafeuille.blog.lemonde.fr/ et d’autres produits se développent rapidement. La bibliothèque publique de Sainte-Julie a expérimenté le prêt de liseuses. Je vous invite è lire l’article suivant http://revueargus.qc.ca/index.php/2... pour y découvrir les défis et les succès de cette expérimentation.
Vous avez bien raison de rappeler l’importance de la démocratisation et de l’accessibilité pour tous. Les bibliothèques publiques ont certainement un nouveau rôle important à jouer au niveau de la formation des usagers aux nouvelles technologies.
Pour terminer, je crois que, bien que 63 % des usagers ne s’expriment pas sur le web, cela ne les empêche pas de s’intéresser à ce que les autres font et écrivent. Au niveau de la participation des usagers aux communautés virtuelles de la bibliothèque, comme dans toute autre plateforme virtuelle, je crois qu’il suffit qu’un faible pourcentage d’usagers alimente l’espace virtuel pour la rendre intéressante à l’ensemble de la communauté.
Au plaisir de vous lire vos impressions et commentaires.
Bonjour M. Salaun,
Mon billet a été relayé parce qu’il était sur votre blogue qui est lu et respecté par les gens du milieu. Est-ce qu’on peut parler d’interprétation due au fait que mon billet ailleurs dans le web n’aurait certainement pas eu de résonnance?
Je vous remercie d’avoir partagé ces informations
Merci beaucoup d'avoir partagé le lien du compte-rendu de l'expérience du prêt de liseuses à Sainte-Julie dans Argus. Je comprend mieux maintenant comment peut s'articuler le prêt de liseuses en bibliothèques. Il est intéressant de voir que les usagers d'une bibliothèque municipale en sont venus à la même conclusion que les usagers spécialisés de la bibliothèque de l'agence spatiale du Canada (rapportée par Alain Borsi dans le cadre du cours SCI6122- Gestion et développement des collections), soit que le service de prêt de liseuses constituait surtout une occasion d'apprivoiser cette technologie et de satisfaire sa curiosité à ce sujet.
Je reste un peu perplexe devant le prêt de liseuses même si je comprend que cela est une nécessité si une bibliothèque offre des livres numériques. Plusieurs supports se développent avec différentes caractéristiques et je crois que l'avenir réside beaucoup plus dans l'emprunt de livres numériques que nous lirons sur notre propre liseuse, sélectionnée selon nos moyens et nos préférences. Même si l'expérience de Ste-Julie n'a pas rapporté de ce type de cas, je ne peux m'empêcher de craindre les bris, les vols, etc. et qu'il en coûterait plus cher que pour les supports papiers. Au cours de cette expérience, il a été déterminé que l'usager payerait s'il brisait la liseuse. Par contre, les gens qui les empruntent peuvent le faire parce qu'ils n'ont pas les moyens d'en acquérir une, que doit faire la bibliothèque ensuite si l'usager n'a pas les moyens de la payer? Je trouve que cet aspect entre difficilement dans la mission de démocratisation.
Aussi, par rapport à l'achat des livres numériques, j'ai l'impression que les libraires vont demeurer réticents à les offrir pour plusieurs raisons. On peut déjà les acheter sur internet à prix modiques, cela nuirait à leur offre en support papier, réduirait leur rôle et surtout ils doivent avoir les moyens de faire le saut. Je ne vois pas beaucoup de joueurs dans l'arène qui auraient les reins assez solides, les moyens et des revenus assez diversifiés autres qu'Archambault. En même temps, si le livre numérique continue de progresser et que la loi 51 se renouvelle pour s'appliquer aussi à ce format, les libraires n'auront pas le choix d'embarquer dans le numérique pour faire des ventes lucratives aux bibliothèques ce qui pourrait avoir un effet positif sur l'offre de livres en français ou québécois.
Nous savons tous je crois qu'il est encore trop tôt pour déterminer le rôle qu'aura le livre numérique dans les bibliothèques de demain. C'est donc une bonne chose de faire des essais, mais il faut garder en tête que les livres numériques et les liseuses sont en pleine expansion, que le marché n'est pas encore fixé et qu'il y aura nécessairement une longue période de chevauchement entre le format papier et le format numérique.
L'arrivée du livre numérique changera fort problablement considérablement la manière dont une bibliothèque se gère. Tout d'abord on sauvera des coûts d'entretien et de réparation des documents physiques, mais en échange il serait normal que les bibliothèques proposent le prêt de lecteurs pour les livres numériques aux usagers. Fantastique, tous auront accès aux documents de la bibliothèque en même temps, il n'y aura plus de contrainte de temps, de réservation, les documents seront plus accessibles. À cet effet, il pourrait y avoir des regroupements de bibliothèques, par exemple si chaque bibliothèque de Montréal avait sa spécialité et que les usagers avaient un abonnement valide pour toutes les bibliothèques de Montréal, ainsi chacune des bibliothèques de Montréal pourrait développer une collection beaucoup plus pointue dans son domaine de documents numériques. De toute manière, les individus ne seraient aucunement contraints à se rendre sur les lieux pour l'emprunt. Toutefois la bibliothèque d'attache, de la région spécifique conserverait un rôle important pour les usagers parce que les autres services ne seraient pas partagés, les activités culturelles, l'utilisation de technologie, etc. Historiquement, les bibliothèques publiques occupent une place de choix en matière de formation générale auprès du peuple et elles pourraient saisir l'occasion de se réapproprier ce rôle dans le monde numérique, sans négliger l'importance de conserver des lieux de rencontres physiques et la possibilité même d'aller rencontrer physiquement la population là où elle se trouve, les bibliothèques publiques pourraient collaborativement, par exemple pour tout le Québec, mettre des capsules de formation en ligne, par exemple sur les bases de l'Internet, ou de Word, etc, etc. En plus des formations thématiques, les bibliothèques publiques offrent des conférences aux populations qu'elles desservent, elles pourraient diffuser ces conférences en ligne, mais aussi y ajouter des capsules, par exemple sur la saine alimentation, l'importance de l'activité physique, la sexualité des jeunes, etc, comme il font déjà mais en amplifiant, le numérique permet cela et la grande diffusion et la collaboration qui signifie aussi un partage des coûts. Ainsi l'offre de services serait encore meilleure, d'autant plus que l'argent épargné pourrait servir à réorienter la mission des lieux physiques des bibliothèques en fonction de la nouvelle réalité.
Bonjour Marie-Eve,
Merci pour votre commentaire.
Je suis cependant navrée d’apporter une précision quant à la disponibilité des livres numériques en bibliothèques. Comme les livres papier, les bibliothèques doivent acheter le livre numérique et son droit de lecture ne peut être prêté qu’à un usager à la fois. Pour prêter trois copies d’un titre, il faut acheter trois livres électroniques à moins qu’on ne parle de documents libres de droits qui sont souvent déjà accessibles gratuitement dans internet. Les usagers ne pourront donc pas plus avoir accès aux documents en même temps que maintenant. Suite à mon expérience de cette semaine avec les livres numériques à BANQ, je peux vous dire que la notice « déjà emprunté » sous les romans en français revient souvent.
Bonjour Jacynthe,
Je suis bien d’accord avec vous que l’avenir réside dans le prêt de livres numériques et que le prêt de liseuse n’est qu’un moyen d’initier les gens à ce support.
D'autre part, je vous fais remarquer que les libraires québécois à déposer leurs livres à l’entrepôt numérique sont déjà au nombre de six http://vitrine.entrepotnumerique.co... et ils ont tout intérêt à le faire pour ne pas perdre leur marché justement.
Bien que mes commentaires aient surtout été en faveur du prêt de livres numériques en bibliothèques, loin de moi l’idée que les livres papier disparaissent. Les deux formats coexisteront, chacun ayant ses avantages. Les partisans des deux formats animent, à ce sujet, des débats dans la blogosphère. Vous n’avez qu’à taper livres papiers vs livres numériques dans Google pour en saisir l’ampleur.
Synthèse
Après un rappel de la croissance du marché de la vente du livre numérique, mon billet faisait état de l’offre de prêts de livres numériques dans les bibliothèques québécoises qui est très pauvre en comparaison avec le marché du Canada anglais et des États-Unis.
J’ai mentionné qu’il y avait un projet-pilote d’un système de prêt de livres numériques québécois en cours depuis février dans quelques bibliothèques publiques. Pour appuyer mes propos, je réfère les lecteurs à un article paru dans Le Soleil en janvier dernier. En mars, j’ai assisté à une conférence de M. Clément Laberge, vice-président, services d’édition numérique chez De Marque dans le cadre du cours bibliothèque publique à l’EBSI. Lors de cette conférence, M. Laberge parlait du début de l’expérimentation, si tout allait bien, en avril. Selon ce que M. Salaun a rapporté, des propos ont été tenus entre bibliothécaires dans Facebook comme suite à la publication de mon billet et semblent indiquer que l’expérimentation n’aurait cependant pas encore débuté. N’ayant malheureusement pas eu directement accès à ces informations, je tiens à approfondir le sujet dans la suite de mon dossier.
Le résonnement de mon billet sur d’autres blogues m’a surprise et j’ai fort apprécié l’explication de M. Salaun à cet effet. Il y a très peu d’informations disponibles sur le projet-pilote, donc, la singularité de l’information a intéressé les lecteurs.
Les commentaires de mes collègues relataient que bien qu’elles soient ouvertes à l’expérimentation et intriguées par ce nouveau format de livres, elles insistent sur l’importance pour les bibliothèques de voir à la démocratisation tant au niveau des livres que des lecteurs ainsi qu’à la formation aux nouvelles technologies. Ces points sont, en effet, capitaux et influenceront sûrement le marché.
Les commentaires au sujet des prêts et de leur fonctionnement dans les bibliothèques m’ont permis de réaliser que le concept est encore très peu connu au niveau technique. Les fournisseurs externes et leurs différents modèles de prêts (en ligne, hors ligne, prêt chrnono-dégradable), les formats (ePub, PDF ou autres), les supports de lecture (lecteurs électroniques, tablettes multifonctions, téléphone intelligent), les logiciels de lecture (Adobe Digital Editions, eReader) ainsi que la gestion des droits numériques (GDN) sont autant d’éléments que les bibliothécaires et les usagers devront connaître pour naviguer dans les prêts électroniques.
Une fois un système en place, l’idée de communauté virtuelle autour des livres a plu. Cependant, Sylvie a soulevé la question du choix de participer ou non à ces communautés et d’avoir le choix de ne pas laisser de traces de ses emprunts et de ses lectures nous ramenant à une problématique déjà évoquée sur ce blogue, le droit à la vie privée. Le marché est au début de son développement. En tiendra-t-il compte?