Finalement, Internet a-t-il tué l'industrie de la musique ?
Par Jean-Michel Salaun le jeudi 07 mars 2013, 07:32 - Cours - Lien permanent
Ce billet a été rédigé par Elaine Sirois et Annick de Vries dans le cadre du cours Économie du document.
L'année 2011 marque un point tournant pour l'industrie de la musique
dans le monde. Selon l'International Federation of the Phonographic
Industry (IFPI), dans plusieurs pays les lois anti-piratages commencent à
faire leur effet sur le comportement des internautes et sur les ventes.
D’autres mesures concernent la collaboration avec les ISP (Internet Sercice Providers). Aux États-Unis, en Belgique et en Italie des ordres de la Cour ont forcé les ISP à bloquer l'accès à des sites pirates comme The Pirate Bay ou BTJunkie. Cela a eu pour effet de réduire ce genre de services aux internautes d’environ 70 %1. Ensuite, l’industrie de la musique a demandé une meilleure collaboration des compagnies d'engins de recherche comme Google, parce qu’il est trop facile, selon eux de trouver des fichiers mp3 gratuitement et illégalement. Avec la collaboration d’agents anti-piratage, l’industrie du disque a pu, via une nouvelle technologie automatisée, enlever 15 millions de tracks illégaux, une augmentation de 115 % par rapport à 20101.
Des ventes en ligne en force
La vente de musique en ligne commence à rapporter. En 2011, l'IFPI estime que 3,6 milliards de téléchargements ont été achetés à travers le monde1. C'est une augmentation de 17% par rapport à l'année précédente. La même année, iTunes s'est implanté dans 28 nouveaux pays, incluant tous les membres de l'Union européenne et seize pays d'Amérique latine.1 C'est donc un marché qui prend de l'expansion. Cependant, notons que l'achat de musique ne représente que 25% des opérations en ligne liées à la musique.2
Un nouveau joueur de taille : le streaming
Dix ans après qu'iTunes ait révolutionné le monde avec ses iTunes Stores, l'industrie de la musique subit une nouvelle transformation numérique radicale avec les consommateurs qui migrent du CD et du téléchargement vers des services de streaming comme Spotify, Pandora, Deezer et Youtube, Anghami au Moyen-Orient et Dhingana et Saavn en Inde. C'est aujourd'hui le streaming qui occupe la plus grande place du marché numérique (les trois quarts des opérations liées à la musique en août 20112). Ben Sisario parle carrément de cannibalisation du téléchargement par le streaming.3 Pour les propriétaires de ces sites, qui versent des droits d'écoute auprès des compagnies de disques, le streaming est la voie de l'avenir. Bien que les revenus soient encore relativement modestes par rapport aux autres secteurs de l'industrie, ils augmentent d'année en année. Ainsi, en 2010 Spotify a augmenté ses revenus de 458% et ont atteint 99 millions de dollars US3. L'IFPI, quant à elle, estime à 13.4 millions le nombre d'utilisateurs inscrits sur des sites de streaming en 2011 comparativement à 8.2 millions l'année précédente3. C'est une augmentation de 65%.
Mais ce n’est pas la manne (encore)
Cependant, et c'est là le problème, les droits versés par ces sites de streaming aux compagnies de disques sont très faibles. Ils sont de l'ordre d'environ ½ cent par écoute3. C'est très peu comparativement à ce que rapporte la vente en ligne. Un téléchargement iTunes de 99 cents rapporte 7 à 10 cents à l'artiste3. Ainsi, pour recevoir entre 5000$ et 7000$, une chanson doit être écoutée un million de fois. Cela peut rapporter beaucoup pour des artistes bien établis ou des chansons virales, mais pendant que ces nouveaux services grandissent et se transforment en des entreprises multimillionnaires, une infime partie de l’argent retourne aux artistes. Ceci est inquiétant pour tous les niveaux de l’industrie, mais surtout pour les artistes eux-mêmes.
Une adaptation continue
Ainsi l'industrie de la musique commence à s'adapter au marché du numérique et à en tirer certains profits. En 2011, l'IFPI estime que les revenus tirés de la musique numérique pour les compagnies de disques ont augmentés de 8%, comparativement à 5% l'année précédente3. Toujours en 2011, les différents marchés numériques représentent 32% des revenus globaux des maisons de disques, comparativement à 29% pour 2010 (et comparativement à 5% pour les journaux, 4% pour les livres et 1% pour les films)3. De plus, certains marchés comme les États-Unis et la Corée du Sud tirent plus de la moitié de leurs revenus du numérique (52% et 53% respectivement3).
Donc finalement, oui, Internet transforme profondément l’industrie de la musique et continue à le faire à tous les instants. L’année 2013 sera une continuité dans l’augmentation des revenus pour les compagnies de disque à partir du streaming et marquera espérons-le, une tendance à la réappropriation par le musicien de son propre contenu grâce à la promesse de nouveaux outils de la découverte musicale. A suivre donc….
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1. International Federation of the Phonographic Industry, IFPI Digital Music Report 2012, Keys Facts and Figures, p.1 http://www.ifpi.org/content/library/DMR2012_key_facts_and_figures.pdf, consulté le 21 février 2013.
2. Sara Heft, Facebook, l'ultime voie pour l'industrie musicale? Dans Ina Global.fr, 15 novembre 2011. http://www.inaglobal.fr/musique/article/facebook-lultime-voie-pour-lindustrie-musicale, consulté le 21 février 2013.
3. Ben Sisario, As Music Streaming Grows, Royalties Slow to a Trickle, New York Times, 28 janvier 2013. http://www.nytimes.com/2013/01/29/business/media/streaming-shakes-up-music-industrys-model-for-royalties.html?smid=go-share&_r=1&, consulté le 20 février 2013.
Commentaires
Le modèle d'affaire d'iTunes, de vendre les pièces musicales individuellement, a été difficilement accepté par l'industrie musicale, mais comme je vois dans les chiffres mentionnés par vous, à long terme il est avéré à être profitable.
Je me souviens que l'année passée l'entente entre YouTube est les maisons de disques a fait les manchettes pendant quelques jours http://www.theverge.com/2012/6/6/30...
Je me demande sur le rôle joué par les réseaux sociaux (MySpace, Facebook, YouTube, etc.) sur la promotion des artistes indépendants. Quels ont été leurs effets sur le vent des billets de concert?
Est-ce que nous pouvons parler d'une nouvelle industrie musicale, née du modèle longue traîne?
Bonjour Adam
Lors de la dernière conférence à San Francisco Music Tech Summit *en février dernier, est apparue la présentation d’une nouvelle forme de promotion en ligne pour les artistes, au-delà des MySpace, Facebook et YouTube . Il s’agit de « Music Discovery » des services qui consistent à faciliter la découverte et la recommandation en ligne. On retrouve les grosses pointures comme Itunes, Rhapsody, Pandora, The Echo Nest. Ces nouvelles sociétés ont le même objectif : récolter des données sur le gout des utilisateurs afin de leur proposer des morceaux et des artistes qui leur conviennent. Du côté des artistes la tendance est aux outils de promotion qui vont favoriser une approche DIRECT-TO-FAN c.a.d des contenus autoproduits qui sont des éléments clés pour fidéliser les audiences, comme le crowdfunding et le livestreaming. Autant de moyens pour couper certains intermédiaires et de mieux monétiser son œuvre.
Les Myspace et FB de ce monde sont utiles pour bien des musiciens et leurs fans et pour ceux qui savent s’en servir mais d’autres outils se rajoutent, plus sophistiquées encore
Article par Maya Boyé et Mathieu Dartiguenave. SF Music Tech : le point sur les innovations pour la musique en ligne, publié le 25 février 2013.
Bonjour Elaine et Annick,
À la lecture de votre billet que je trouve fort instructif, il me vient quelques interrogations.
L'industrie musicale est bien l'une des plus puissantes industries au monde. Sa suprématie s'étend sur internet aussi puisque, comme vous le mentionnez, en 2011, 32% de leurs revenus provenait des marchés numériques, pendant que les autres secteurs ne récoltaient que 5% en ce qui concerne les journaux, 4% pour les livres et 1% pour les films. Qu'est-ce qui explique ce succès de l'industrie musicale sur internet? Est-ce le fait qu'elle s'adapte mieux que les autres au marché du numérique?
Par ailleurs, le nombre d'artistes musiciens (amateurs et professionnels) a augmenté de façon considérable ces dernières années. Cet accroissement est-il favorisé par la venue d'internet? Peut-il se justifier par le fait qu'autrefois ce sont les maisons de production qui "découvraient" les artistes et surtout décidaient de ceux qu'ils feraient connaître du grand public, tandis qu'aujourd'hui, grâce à internet, les musiciens peuvent s'auto-diffuser? Le fait que les artistes puissent enregistrer, publier et promouvoir eux-mêmes leur musique à-t-il un impact sur l'industrie musicale?
Tout d'abord, je tiens à mentionner que j’ai trouvé très intéressante la lecture de votre billet et des références que vous proposez! La question de la popularité toujours grandissante du streaming a particulièrement retenu mon attention. Il s’agit, selon moi, d’une question qui dépasse le seul milieu de l’industrie musicale. Le streaming est aussi très populaire pour la radio et télédiffusion. Le streaming commence également à constituer, aux yeux de plusieurs personnes, une solution très intéressante pour le prêt de livres numériques en bibliothèque publique. Bref, à mes yeux, le choix du streaming au lieu du téléchargement, légal ou non, illustre un changement des habitudes de consommation de produits culturels en ligne.
Mais si j’ai bien compris, le streaming est définitivement moins rentable pour l’industrie musicale puisque les redevances ne sont que d'environ ½ cent par chanson écoutée. Outre les efforts mis à contrer le téléchargement illégale de musique, y-a-t-il eu des efforts afin de rendre les sites de streaming plus intéressants pour l’industrie et les artistes?
La conclusion de l’article du New York Times apporte un début de réponse à cette question en mentionnant que plus un site de musique en streaming aura d’abonnés, plus cette option deviendra rentable pour l’industrie de la musique. Donald S. Passman mentionne même que, tout comme l’écoute en ligne de musique grâce au streaming, le CD n’était au départ pas rentable pour les artistes. Le tout aurait changé avec le gain en popularité du support. De votre côté, croyez-vous sincèrement que l’on peut s’attendre, sans interventions de la part de l’industrie de la musique, à ce que les sites d’écoute de musique en streaming augmentent leurs redevances au fur et à mesure qu’ils gagnent en popularité?
Arlette, je pense que ce qui explique la très grande popularité de la musique numérique est son support très maniable, flexible et "plastique". L'apparition du format MP3 a été une véritable révolution pour l'industrie de la musique. Il devenait facile de transformer sa musique en format numérique et de l'échanger, la partager sur Internet avec d'autres utilisateurs. Tous les ordinateurs sont munis de logiciels pour écouter des MP3. Il n'est pas aussi facile de partager un livre numérique, il me semble... Votre deuxième point est très intéressant, en effet, Internet permet à certains artistes, à tout le moins ceux qui maîtrisent les nouveaux outils numériques ainsi que sa culture, qui lui est associée, de s'auto-diffuser. La musique, parfois donnée gratuitement par les artistes devient un outil de marketing pour vendre des billets de concerts et des produits dérivés, c'est-à-dire, là où se font les profits. C'est un nouveau modèle économique en émergence.
Catherine, vous avez raison de dire que le streaming représente une nouvelle façon de consommer la culture, tout autant que de la rendre disponible. Il est difficile de dire, à ce stade, si des efforts sont faits du côté de l'industrie ou des artistes pour augmenter les redevances du streaming, car nous sommes aux tous débuts de ce phénomène que l'on commence à peine à comprendre. Bien entendu, les propriétaires de ces sites de streaming disent que le long terme va payer, car contrairement à la vente en ligne, qui perçoit une redevance une seule fois au moment de l'achat, les redevances en streaming peuvent continuer sur une longue période, tant et aussi longtemps que la chanson est écoutée. C'est à surveiller, et personnellement je crois que le streaming va prendre de plus grandes parts de marchés avec le temps et qu'alors, je l'espère, les redevances augmenteront pour le plus grand bien des artistes.
Pour répondre à Cathérine concernant l’éventuelle augmentation des redevances payés aux artistes par les compagnies de streaming : voici ce qu’en dit Ben Sisario dans son article du New York Times du 29 janvier 2013, Streaming and Micropennies : The Footnotes .
« Il est difficile de comparer Spotify à YouTube, Sirius XM à Pandora et Rdio à votre station Webradio favorite. De subtiles différences technologiques résultent dans des différences au niveau de la loi et au niveau des redevances. Par exemple, la hauteur des redevances que doit payer Pandora aux compagnies de musique et aux artistes est fixée par la loi fédérale. L’année dernière cette redevance était 0,11 cents le stream. Cela représentait pour Pandora la moitié (50%) de ses revenus. Mais parce qu’elle est soumise à un standard légal différent, les redevances que Sirius XM doit payer représente seulement 9% de ses revenus. Ainsi des compagnies de radio payent encore un autre tarif pour les Web stream et les stations de radio terrestres payeront seulement les éditeurs de musique et les paroliers. Tout cela rend une vue d’ensemble sur les royautés assez chaotique, mais pas impossible » Sisario souligne que des changements seront demandés devant le Congrès américain cette année, mais que rien ne garantit leur adoption.
Un autre aspect à considérer pour les artistes eux-mêmes c’est la question de la propriété sur leurs enregistrements. Si le copyright leur appartient, la redevance sera plus grande que si leur musique est contrôlée par une compagnie de disques (label). Mais d’autres intermédiaires existent ; les distributeurs ou agrégateurs qui vont prendre environs 20% de Spotify ou Itunes avant que l’artiste voit sa part. Car généralement les services de streaming ne font pas affaire avec les artistes directement (sauf les grosses pointures comme Metallica). De plus il y a suspicion d’intégration verticale entre les compagnies de disque et les compagnies de streaming. Par exemple, des labels majeurs ont investi 10% de parts d’équité dans Spotify. Ce qui signifie qu’il y a potentiel de conflit d’intérêt dans le cas où un label pourrait accepter un moindre taux de redevance en contrepartie des bénéfices générés par sa part de propriété dans la compagnie de streaming.
Le côté positif que la crise du numérique amène à l’industrie de la musique est l’innovation et l’expérimentation de nouveaux modèles d’affaires. Cela inclus comme mentionné dans mon billet précédent, le –direct-to fan- , le crowdsourcing , le livevstreaming , que certains artistes émergents réussissent à mettre en place indépendamment. Néanmoins tout cela, la hauteur des tarifs des redevances reste un champ de bataille pour les artistes qu’il ne faudrait pas négliger.
Les grands noms de l'industrie, tels que Google, Apple et Amazon, cherchent farouchement à s'adapter à la lecture audio en transit (music streaming). Un article publié hier par Reuters (http://www.reuters.com/article/2013...), nous confirme l'importance du cette nouvelle façon de consommer la musique.
D’ailleurs, chez nous, en 2012 quand CBC Music et sa version francophone Espace musique a été lancé, Quebecor, Stingray Digital et Cogeco ont protesté contre ce service gratuit en ligne. http://www.lapresse.ca/arts/medias/... . Ce cas suscite des questions concernant le rôle joué par les radiodiffuseurs publics à l’ère de la diffusion en ligne.
Jusqu'ici, je trouve la discussion fort intéressante, mais où est l'industrie de la musique au Québec dans la discussion? J'ai envie de vous partager le fruit de ma réflexion sur le sujet.
Les 4 et 5 février derniers a eu lieu à Montréal un Forum sur l'état de la chanson au Québec. Parmi les réflexions, une place était réservée à la chanson québécoise à l'ère du numérique. Une réflexion de Marc Chabot a particulièrement attiré mon attention, soit qu'internet doit être vu comme l'instrument qui permettra de garder vivante la musique québécoise, qui serait notre MÉMOIRE: une bibliothèque...
Réflexion personnelle sur l'industrie de la musique, vue dans un sens plus large...
J'ai également envie de partager ma vision de l'industrie de la musique via l'émergence de nouveaux artistes que permet entre autres Youtube. Je crois que c'est une dimension qu'il ne faut pas oublier lorsque l'on parle d'industrie de la musique. De jeunes talents peuvent s'auto-produire, être recommandés par des "amis" (je fais ici référence à Facebook), un buzz est alors créé autour de la-dite chanson et voila, un producteur s'intéresse à l'artiste.
Un autre exemple: Bandcamp. Ce site permet à des artistes indépendants de diffuser leur musique à travers le monde, ce qui aurait été presqu'impossible autrement. C'est entre autres le cas d'un groupe indépendant d'une région du Québec, Rockin' Blues, qui a rendu son CD disponible en ligne et qui peut vendre sa musique à des amateurs de blues de partout dans le monde. C'est intéressant...
Bref, je crois qu'Internet ruine l'industrie du disque, mais aucunement celle de la musique!
Sources:
www.lerockinblues.com
Panel Forum sur la chanson québécoise:<http://webtv.coop/video/Panel-%253A... (consulté le 23 mars 2013).
Merci Adam pour les deux articles. Tu fais avancer notre narratif !
A+
Merci Isabelle. Effectivement le cas de la musique québécoise sur Internet et dans le nouveau monde du streaming mérite une étude en soi...
Par ailleurs ton lien http://webtv.coop/video/Panel-%253A... ne marche pas. J'aurai été curieuse d'aller voir.
Rebonjour!
J'ai vérifié de nouveau le lien et c'est vrai qu'il ne fonctionne pas. Je vous redonne donc les liens du site et vous pourrez vous-même aller chercher les panels qui vous intéressent. Je suis vraiment désolée...
En plus de celui de Monsieur Marc Chabot, je vous conseille chaudement d'aller visionner celui de Louis-Jean Cormier qui explicite davantage l'idée que j'avais lancée dans mon commentaire précédent, soit que Internet a étouffé l'industrie du disque, mais pas l'industrie de la musique.
Je crois que l'avènement d'Internet ne fait que nous amener à se poser des questions primordiales par rapport à la musique. Par exemple, est-ce que l'artiste crée de la musique pour vendre des disques ou pour partager une émotion? Qu'est-ce qui motive l'artiste?
Je crois que lorsque l'on se pose ces questions, la réponse va de soi... et on voit qui a peur d'Internet...
Source:
<http://webtv.coop/video/Panel-%253A...
<http://webtv.coop/video/Panel-%253A...
Synthèse des apports des commentaires
1) Adam se demande quel est le poids des médias sociaux dans l’évolution de l’industrie musicale
2) Arlette se demande quel est l’impact des nouveaux outils numériques sur l’autopromotion des artistes
3) Isabelle nous cite des exemples de l’utilisation des médias sociaux et nous réfère un site pour soutenir des artistes indépendants au Québec dans le but d’un marketing mondial de leur album
4) Catherine se questionne sur l’intérêt du streaming pour l’industrie et pour les artistes au sujet des redevances .Pour elle, ce mode de fonctionnement illustre un changement dans les habitudes de consommation de produits culturels en ligne, au-delà la consommation de la musique.
5) Adam renchérit sur l’importance du streaming pour les compagnies comme Google (un article qui fait notamment les liens avec les manufacturiers des appareils mobiles)
Adam tire également notre attention sur l’attaque faite par les consortiums privés sur la gratuité du streaming des services publics.
6) Annick et Élaine auteures du blogue :
Ont donné des éléments de réponses sur le sujet des médias sociaux, les nouveaux outils d’auto promotion, les tendances futures sur les redevances, le streaming et l’importance de l’industrie musicale qui devient un moteur pour l’économie numérique.
Liens supplémentaires à consulter:
Médias sociaux et autopromotion:
http://laststopbooking.wordpress.co... « How to be a Rockstar at Social Media: What Every Band Should Be Doing”, 13 mars 2013
http://www.inaglobal.fr/musique/art... : ARTICLE par MAIA BOYÉ et MATTHIEU DARTIGUENAVE • Publié le 25.02.2013
Redevances :
http://mediadecoder.blogs.nytimes.c... : Ben Sisario, New York Times. 29 janvier 2013
Streaming :
Pour en savoir plus sur le nouvel essor du streaming des radios des services publics, lisez ceci: “The Improbable Rise of NPR Music: how did public radio broadcaster NPR become a power in the music world ?”, The Wall Street Journal, March 14th 2013
http://online.wsj.com/article/SB100...
Nouveau rapport annuel : IFPI Digital Music Report 2013. http://www.ifpi.org/content/section...
Texte et interventions très intéressants. Dommage que l'on ne puisse pas contacter ces personnes! Je suis à la recherche de blogues qui traitent de l'industrie musicale au Québec et je suis tombée ici. Apparemment, je ne trouve pas de blogue qui publie régulièrement sur ce sujet. Si jamais vous en connaissez ou si vous souhaitez m'aider à traiter de ce sujet par des postes périodiques, contactez-moi, j'en serais extrêmement ravie. Avec un groupe de passionnés, nous avons rédigé un texte proposant des recommandations pour que le Québec entame son virage numérique musical. On organise également des rencontres tous les mois à Montréal, rejoignez-nous!