Economie du document (Bloc-notes de Jean-Michel Salaün)

Repérage de données sur l'économie des documents dans un environnement numérique

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Recherche - introduction aux sciences de l'information

mardi 07 avril 2009

Inscriptions à la maîtrise en sciences de l'information

Les inscriptions à la maîtrise en sciences de l'information (MSI) de l'EBSI seront closes le 1er mai. Il ne reste donc plus que quelques jours pour se décider. Les lecteurs de ce blogue sont convaincus de l'importance des professions de l'information, je n'ai donc pas besoin d'insister. Je soulignerai seulement quelques particularités de ce programme :

  • La MSI est le seul programme francophone à être agréé par l'American Library Association, agrément qui ouvre la porte aux emplois dans l'ensemble du Canada et des États-Unis.
  • La MSI propose un programme intégré, permettant une spécialisation dans l'ensemble des familles professionnelles (bibliothèque, archive, information stratégique, information numérique..). Chaque étudiant construit son parcours correspondant à son profil, à ses goûts, aux compétences à acquérir, à sa stratégie.
  • Le programme a été entièrement révisé et refondu pour la rentrée 2009 pour l'actualiser, mais surtout le rendre plus flexible face aux situations de plus en plus variées des étudiants.
  • Les candidats disposant déjà d'un master en sciences de l'information peuvent, sous certaines conditions, obtenir le diplôme de l'EBSI en une année pleine (automne, hiver, été).
  • Et, évidemment, les perspectives d'emploi sont toujours excellentes.

En écho au processus de révision du programme, les professeurs de l'EBSI ont écrit collectivement une «Introduction aux sciences de l'information», livre qui sortira pour la rentrée de la maîtrise aux Presses de l'Université de Montréal et, quelques mois plus tard, aux Éditions La Découverte en France. J'aurai l'occasion d'y revenir.

dimanche 09 novembre 2008

iTunes : leader pour longtemps encore?

Ce billet a été rédigé par Anthony Hunziker, étudiant de l'École de bibliothéconomie et de sciences de l'information dans le cadre du cours Économie du document.

Le rapport mis en ligne par André Nicolas intitulé « État des lieux de l’offre de musique numérique au 1er semestre 2008 » confirme la suprématie de iTunes sur ce marché. Avec les catalogues des majors et ceux de plusieurs indépendants, le music store d’Apple possède le plus important catalogue de musique en ligne. Dans un article paru en avril 2008 sur le site Numérama, Steve Jobs avait même la simple prétention d’être le premier vendeur de musique au monde, devançant pour la première fois l’industrie des CDs. Sans preuves irréfutables toutefois, il est impossible de l’affirmer. Toujours est-il qu’iTunes se porte bien, même très bien. Mais pour combien de temps encore? Même en étant leader de sa spécialité, iTunes est-il aujourd’hui bien adapté aux marchés de la musique et aux attentes des utilisateurs?

Le rapport de Monsieur Nicolas, sur lequel je vais me baser pour cette réflexion, analyse sous forme de tableaux l’offre de 100 services de musique en ligne, dont des boutiques généralistes ou spécialisées, des portails, des radios et streaming, des sites communautaires et des sites divers. A la suite de cette analyse voici quelques points que j’aimerais relever car concernant particulièrement iTunes.

Une des premières tendances à ressortir est l’importance que les usagers attachent aux services disponibles en ligne et à leur liberté dans l’appropriation des contenus. Il ressort que, d’un côté, les téléchargements sont toujours très content centric. La majorité des œuvres en ligne sont protégées par des DRM. iTunes en est un exemple criant. Son système de gestion des DRM nommé FairPlay fait couler beaucoup d’encre (si je puis dire) car réduisant passablement le contrôle des usagers qui ne peuvent lire les fichiers d’iTunes qu’avec le logiciel d’Apple ou sur les iPods de cette même marque. Ce système a même été déclaré illicite par la Norvège au début de l’année 2007 (ici). Depuis, Steve Jobs plaide en faveur de l’abandon des DRM. La firme va d’ailleurs dans ce sens avec iTunes Plus, toujours en 2007, qui propose des morceaux libres de DRM du label britannique EMI. Reste que la majorité des morceaux en vente sur iTunes sont toujours protégés par cette mesure de sécurité. Le rapport Nicolas est très clair sur ce sujet : l’abandon des DRM se généralise. Apple semble maintenant se diriger fermement dans cette direction (ici) et l’abandon des DRM n’est apparemment plus qu’une question de temps.

A. Nicolas dans son rapport affirme également que « …la musique en ligne ne peut se développer qu’avec une offre musicale d’une qualité sonore semblable au précédents formats comme le vinyle ou le CD et sans usage bridé ». On observe également une monté en puissance des fichiers HD (Haute Définition) dans les divers services de musique en ligne et surtout dans les réseaux P2P. L’introduction de ces fichiers HD dans les réseaux d’échanges gratuits constitue une sérieuse concurrence pour les services payants, la plupart du temps en retard sur ce format. Les utilisateurs ne voient d’ailleurs souvent pas encore les avantages des plates-formes payantes par rapport aux réseaux gratuits. Néanmoins, Apple va également dans le sens d’un développement de la qualité sonore en introduisant des fichiers lossless (fichier sonore sans perte) dans iTunes Music Store.

Le côté encore assez classique d'iTunes, calqué sur le modèle prénumérique dans l'exploitation maximale des Hits au détriment des œuvres plus risquées, pourrait lui être défavorable à l'avenir. Benjamin Labarthe-Piol dans sa thèse de 2005 constatait que les biens des Stars étaient encore consommées en priorité, ce qui justifierait la tactique classique d’iTunes. Mais depuis, le rapport Nicolas montre l’intérêt vif que portent les usagers d’aujourd’hui à la découverte de nouveaux talents et à l’autoproduction par les succès des sites communautaires comme MySpace. iTunes n’est à ma connaissance pas encore très investie dans ces domaines. D’une manière générale, cette absence du côté « social » et communautaire chez iTunes important pour les usagers pourrait bien faire baisser à l’avenir le capital sympathie pour cette plateforme. On ne distinguerait alors pas effectivement d’énormes différences entre les politiques des Majors et celle d’iTunes si ce n’est que le pouvoir de distribution et de promotion s’est déplacé vers le vendeur final. Dans cette optique, iTunes s’accrocherait peut-être à un modèle qui n’a plus de raison d’être.

vendredi 24 octobre 2008

Réseaux sociaux généralistes et professionnels : même combat (pour l’argent)

Ce billet a été rédigé par Jérémie Pernet, étudiant de l'École de bibliothéconomie et de sciences de l'information dans le cadre du cours Économie du document.

Dans le monde dynamique et mouvant des réseaux sociaux, plusieurs questions reviennent constamment. L’une d’elles concerne le nerf de toute guerre, je veux bien sûr parler de l’argent. Plusieurs faits le prouvent. Tout d’abord l’introduction de Microsoft dans le capital de Facebook avec un investissement de 240 millions de dollars (1.6% du capital de la plateforme de réseau social selon le Journal du Net, mais ce chiffrage est discutable ici) qui lui permettra de gérer la régie publicitaire des espaces en vente sur Facebook comme on pouvait s’y attendre ().

Comment le célèbre éditeur est-il sûr que les perspectives de revenus publicitaires sur Facebook (qui n’est toujours pas rentable à l’heure actuelle) valent un investissement de plusieurs centaines de millions de dollars ? Il est vrai que la croissance exponentielle des utilisateurs de Facebook et les nombreuses opportunités qu’offrent les externalités de réseau sur la plateforme peuvent faire rêver les investisseurs. Cependant les raisons du départ de Dustin Moskovitz (co-fondateur du réseau, ce qui fragilise ''Facebook'') pour se consacrer à un autre projet web 2.0 orienté vers le monde professionnel suscitent quelques interrogations. Envisage-t-il que les réseaux sociaux orientés vers les professionnels sont plus rentables que les plateformes généralistes ?

Ce qui reste sûr, c’est que Facebook peine encore à trouver un modèle d’affaires, ou alors cache très bien son jeu. Pour y voir plus clair, un article écrit par un collectif de chercheurs d’Orange Labs donne les fondamentaux de la monétisation de l’audience du web 2.0.

Ainsi, il apparaît que Facebook utilise la publicité traditionnelle payée au clic, la vente de biens virtuels et s’efforce en parallèle de concocter une forme de publicité qui insère les annonceurs à ses groupes d’utilisateurs, par le sponsoring par exemple. Ce nouveau modèle qui se veut l’avenir de la publicité 2.0 n’évite cependant pas toutes les problématiques inhérentes à la philosophie formulée par Tim O’Reilly. En effet, les gages de participation libre, d’indépendance et de transparence dans l’utilisation des données personnelles sont remis en cause par le traitement mercantile des interactions créées par les réseaux sociaux.

Est-ce bien différent sur les plateformes de réseaux sociaux professionnels ? Une petite analyse comparée des deux géants dans leur domaine (Facebook d’un côté et LinkedIn de l’autre) peut éclaircir la situation.

LinkedIn offre une plateforme qui permet les contacts liés aux affaires. Fondée sur des logiques d’expertise et des critères sérieux, la plateforme offre un environnement propice à l’échange et au contact actionnable, c'est-à-dire des interactions supposées engager des relations stables, basées sur les intérêts des membres et la confiance. Les communautés qui y sont créées sont d’ailleurs plus sélectives et favorisent le sentiment d’appartenance et donc la fidélisation des utilisateurs à la plateforme. Il est clair que de ce point de vue, Facebook pourrait pâtir de ses applications gadgets (envoi de cadeaux comme des oursons en peluche virtuels…) et de ses groupes « totalement inutiles » comme ils sont d’ailleurs catégorisés sur la plateforme. Cependant, les avantages de LinkedIn peuvent aussi faire sa faiblesse. En effet, l’apparence sélective de la plateforme peut décourager une audience plus large de participer.

Finalement, on imagine que des stratégies de monétisation différentes peuvent améliorer la rentabilité de chaque type réseau. Néanmoins, il reste que cibler un public en amont d’une solution de réseau social est favorable à une meilleure rentabilité pour des raisons évidentes de marketing. La recette idéale reste encore un Graal pour les éditeurs de plateforme et les régies publicitaires du web 2.0.

dimanche 08 juin 2008

Éco-doc : révision séquence 8

Poursuite des réflexions sur le cours sur l'économie du document, prévu à l'automne à distance (Plan et explications ici), avec la huitième séquence.

Cette séquence est consacrée à la « redocumentarisation ». On peut la mettre en parallèle avec la troisième séquence sur les modèles industriels (ici), illustrée dans les cinquième, sixième et septième séquences. Tout comme celles-là, elle propose une interprétation à partir de l'apport des sciences de l'information, elle sera aussi illustrée par des exemples dans la séquence suivante.

Si la réflexion était vraiment aboutie, je dirais que celle-ci fait plutôt appel à une autre racine de ces sciences : la dynamique des modèles industriels de la troisième séquence a été éclairée par l'introduction du modèle bibliothéconomique dans le raisonnement ; la redocumentarisation s'intéresse à la production du document lui-même et à son cycle de vie, c'est alors plutôt l'archivistique qui devrait intervenir. Les deux familles ont des perspectives différentes, mais elles sont également concernées par le numérique, mieux le numérique déplace, parfois efface, les frontières entre l'une et l'autre. Mais l'archivistique n'a pas encore vraiment, à ma connaissance, pris de front la problématique du numérique alors même qu'elle dispose d'outils pour l'éclairer (pour ceux qui en douteraient encore voir ici).

Les modèles industriels précédents représentaient la tentative de rentabiliser de façon autonome l'activité du Web à partir d'un développement des modèles traditionnels des industries de la culture. La redocumentarisation prend en compte la transformation de l'objet même qui est produit et échangé : le document. Il s'agit alors de relire avec une entrée documentaire les thèmes qui agitent les acteurs et analystes du Web. L'intérêt de cette approche est double. D'abord, elle fournit une interprétation des mouvements en cours et ceci aussi bien sur la longue durée que dans les constants développements de l'actualité. Ensuite, elle place les problématiques documentaires au centre de l'explication ce qui n'est que justice.

Cette séquence n'est pas la plus facile à développer, car elle s'appuie sur une théorie en cours de construction. Mais, arrivés aux 2/3 du cours, les étudiants ont maintenant une plus grande familiarité avec son objet et il est possible de suggérer des pistes sans prétendre proposer des réponses à toutes les questions. Elle s'appuie beaucoup sur les travaux réalisés dans le RTP-DOC, et tout particulièrement sur les premier et troisième textes de Roger (ici et ), mais aussi sur les réflexions développées depuis notamment dans l'écriture de ce blogue. Enfin, elle a l'avantage de disposer de très nombreuses illustrations et documents pédagogiques construits et disponibles sur la toile. Parmi ceux-là, la très célèbre vidéo de M. Wesch () me servira d'introduction et de conclusion pour vérifier que les notions ont bien été assimilées.

Pour résumer l'intrigue, il me suffit de reprendre ce court texte rédigé à la demande de Michèle de Battisti pour l'Oeil de l'ADBS du mois de mai (ici, réservé aux adhérents) :

Documentariser, c'est traiter, matériellement et intellectuellement, un document comme le font traditionnellement les professionnels de la documentation : le cataloguer, l'indexer, le résumer, le découper, éventuellement le renforcer, etc. L'objectif de la documentarisation est d'optimiser l'usage du document en permettant un meilleur accès à son contenu et une meilleure mise en contexte.

Le numérique implique une re-documentarisation. Dans un premier temps, il s'agit de traiter à nouveau des documents traditionnels qui ont été transposés sur un support numérique en utilisant les fonctionnalités de ce dernier. Mais bien des unités documentaires du Web ne ressemblent plus que de très loin aux documents traditionnels. La stabilité s'estompe et la redocumentarisation prend alors une tout autre dimension. Il s'agit d'apporter toutes les métadonnées indispensables à la reconstruction à la volée de documents et toute la traçabilité de son cycle. Les documents traditionnels, dans leur transposition numérique, acquièrent la plasticité des documents nativement numérique, qui eux-mêmes, par la facilité de leur production, témoignent des moindres activités humaines.

Cette nouvelle forme de documentarisation reflète ou tente de refléter une organisation post-moderne de notre rapport au monde, repérable aussi bien dans les sphères privée, collective et publique, qui se superposent de plus en plus. Comme à d’autres moments de l’Histoire, le document accompagne les mutations sociales, mais il s’est transformé au point que l’on peut se demander s’il s’agit encore de la même entité. Pourquoi alors reprendre le même terme, en ajoutant juste le préfixe re-, s'il s'agit d'un changement de paradigme ? En réalité, s'il y a bien une rupture, celle-ci est dans une continuité historique qu'il est d'autant plus important de souligner que les professions de la documentation devraient plus y faire valoir leur place. Maîtriser son ordre documentaire est pour une société une des conditions pour rester civilisée.


Séquence 8 : La redocumentarisation

Objectif général

À la fin de la séquence l'étudiant(e) devrait connaitre :

  1. La définition de la redocumentarisation.
  2. Son placement dans l'histoire et ses conséquences sur la notion de document.
  3. Les principaux décadrages qu'elle entraîne.

Objectif spécifique

À la fin de la séquence l'étudiant(e) devrait être capable de :

  1. Repérer des processus de redocumentarisation.
  2. En interpréter quelques enjeux.

Contenu de la séquence (base à réviser)

  • Histoire et définitions
    • Rappel des quatre âges de l'imprimé
    • De l'analogique au numérique
    • L'âge des fichiers et des (méta)données
    • Documentarisations et modernités
  • La recherche et les développements sur trois fronts
    • Forme (numérisation, systèmes de lecture, ergonomie.. XML ?)
    • Texte (traitement du texte, ontologies.. Web sémantique ?)
    • Médium (bibliothèque numérique, blogue, réseaux sociaux.. Web 2.0 ?)
    • Les potentialités de l'archivistique
  • Décadrages
    • Le privé publicisé
    • Le collectif éclaté
    • L'espace public redistribué

Évaluation

Quelques questions posées sur l'animation de Welsch.

Bibliographie (à venir)

vendredi 04 janvier 2008

Plan du cours sur l'économie du document

On trouvera ci-dessous la présentation générale du cours sur l'économie du document que j'espère proposer en ligne, comme cours au choix de la maîtrise en science de l'information à l'automne 2008. Je déclinerai dans des billets futurs mes questionnements sur chacune des séances.

J'ai déjà plusieurs interrogations générales, sur la forme du cours et sur son contenu. Je suis preneur de tout commentaire.

Concernant la forme, ma conviction est qu'il n'est pas pertinent de réaliser un contenu trop élaboré en ligne. En effet, on confond alors cours et manuel ou pédagogie et édition. L'économie de l'un(e) et l'autre est fort différente et étrangère l'une à l'autre. Mon idée pour le moment est de proposer plutôt une série de séances avec simplement des diapositives et du son. S'y ajouteront, bien entendu un système de messagerie pour le feed back, et toujours le blogue pour des exercices « dans le ciel ». Mais je reste hésitant sur la forme.

Concernant le contenu, la difficulté est de réaliser un cours d'initiation qui permette néanmoins d'orienter les choix stratégiques pour des responsables futurs de services documentaires dans un environnement particulièrement fluctuant. Il faut donc faire comprendre les grandes logiques qui régissent les mouvements, rester vigilant sur les retournements ou imprévus et donner des outils d'analyse pour des situations concrètes. Ce souci explique le plan général du cours. Mais le blogue est aussi là pour alerter sur les changements de l'actualité et aussi pour impliquer les étudiants dans cette actualité. Là encore je reste hésitant. Par exemple, on peut imaginer d'autres outils qu'un blogue..


Cours sur l'économie du document

Description

Introduction à l’économie de l’information, des médias, des bibliothèques dans le cadre des transformations découlant du numérique. Présentation du processus de redocumentarisation en cours. Repositionnement des services documentaires.

Objectif général

À la fin du cours, l’étudiant(e) devrait connaître :

  1. les principes de bases de l’économie de l’information, des médias, des bibliothèques et de l’internet
  2. les transformations dans les modèles traditionnels dues au numérique et le processus de redocumentarisation en cours

Objectif spécifique

À la fin du cours, l’étudiant(e) devrait être capable de :

  1. analyser le positionnement d’un service documentaire dans son environnement économique
  2. évaluer les avantages et inconvénients économiques de participation à un réseau documentaire

Contenu du cours

1. Principes de base

  • Particularités économiques du document publié (révision)
  • Articulation contenant/contenu (révision)
  • Les modèles et leur industrialisation (révision)
  • Diversité et mondialisation (révision)

2. Illustrations

3. La redocumentarisation

  • Le processus (révision)
  • Illustrations : la science, la presse, la musique (selon actualité)

4. Comment se (re)positionner dans un réseau documentaire

  • Outil d’analyse
  • Étude de cas (1)
  • Étude de cas (2)

Le cours est de trois crédits étudiant, c'est à dire théoriquement 135 heures de travail pour l'étudiant. Chaque * correspond à trois heures de cours dans la version traditionnelle, à chaque heure s'ajoute deux heures de travail personnel de l'étudiant. Il faut y ajouter la séance d'introduction, les examens et travaux divers.

Lectures obligatoires au début du cours :

  • Anderson Chris, La longue traîne, La nouvelle économie est là, Village mondial, mai 2007, 288 p. (version anglaise : Hyperion, juillet 2006) (Lire l'article initial de Wired trad Html, survoler le reste)
    • L'adaptation de la loi des 20/80 au commerce électronique. Une des analyses les plus populaires de la nouvelle économie.
  • Borgman Christine, Scholarship in the Digital Age: Information, Infrastructure, and the Internet, The MIT Press, octobre 2007, 336 p. (Lire le chapitre 1, le reste survolé)
    • L'évolution numérique de l'information scientifique par la meilleure spécialiste nord-américaine du domaine.
  • Cavalier François, Les collections dans « l'âge de l'accès » : le consortium Couperin et la documentation électronique, in Jacob Christian (dir), Lieux de savoir, Espaces et communautés, Albin Michel, octobre 2007, p : 654-680.
    • La bascule des bibliothèques universitaires françaises dans l'économie de l'édition numérique. Chapitre d'un livre qui la replace dans une logique de très longue durée.
  • Our Cultural Commonwealth. The report of the American Council of Learned Societies Commission on Cyberinfrastructure for the Humanities and Social Sciences, 2006, 51p. Pdf (Lire la synthèse et l'introduction)
    • Explication du rôle et de l'importance de la notion de cyberinfrastructure, ici pour les SHS, mais l'ensemble des références sont données.
  • Pédauque Roger, Le Document à la lumière du numérique : forme, texte, médium : comprendre le rôle du document numérique dans l'émergence d'une nouvelle modernité, C&F éditions, septembre 2006, 218p. (Lire Pédauque 3 Document et modernités Pdf, le reste survolé)
    • Réflexions d'un collectif multidisciplinaire de chercheurs français sur le document numérique dans toutes ses dimensions.

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