Economie du document (Bloc-notes de Jean-Michel Salaün)

Repérage de données sur l'économie des documents dans un environnement numérique

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jeudi 22 mars 2012

L'inversion du rapport au savoir à l'école

A lire et à faire lire absolument pour comprendre l'inversion du rapport au savoir sur le Web dès le lycée :

Comment j'ai pourri le web, 21 mars 2012, la vie moderne.

25-03-2012

Pour un contrepoint parmi d'autres :

Pourritures pédagogiques, Contrebande, 23 mars 2012.

26-03-2012

Petite remarque : l'écho qu'a rencontré cette histoire et les débats passionnés qu'elle a susités soulignent le hiatus qui s'est installé entre les "penseurs de l'école" et les "penseurs du web", souvent aussi péremptoires les uns que les autres et sans beaucoup d'écoute. Peut-être qu'un peu de modestie serait bienvenue.

L'école doit être un lieu d'émancipation où il est important d'apprendre aux élèves à penser par eux-mêmes et à citer leurs sources. L'erreur serait de croire que le Web pourrait la remplacer. Mais le web peut être très utile pour favoriser cette émancipation, il est même incontournable comme lieu principal aujourd'hui de récolte des informations, à condition de comprendre comment le savoir s'y construit. Et il s'y construit de façon sensiblement différente du savoir traditionnellement enseigné à l'école.

C'est pourquoi j'ai apprécié cette petite expérience.

vendredi 03 février 2012

L'évangile selon Saint Marc (Zuckerberg)

Facebook a donc initié le processus de son introduction en bourse. Le point de départ est le dépôt d'un formulaire officiel, dit S1 qui fournit toutes les informations utiles aux futurs actionnaires, et donc enfin des chiffres indiscutables (mis sous Pdf par J. Battelle). Celui-ci a évidemment fait l'objet de très nombreux commentaires. On en trouvera un bon résumé sur le Journal du Net.

CA-Facebook-2011.png Pour l'aspect financier, je ne retiendrai que deux points dont il faudra surveiller l'évolution. Le chiffre d'affaires de Facebook, relativement modeste comparé à son implantation mondiale, montre deux sources de revenus : la première, attendue, est la publicité ; la seconde est le "paiement", c'est à dire les revenus issus de sa monnaie virtuelle, les Facebook Credits. Cette seconde source est récente mais prend de l'ampleur. Il semble que le principal de ces revenus proviennent des jeux et tout spécialement de Zinga. Difficile d'en tirer de grandes conclusions pour l'instant.








Mais le plus étonnant, pour moi, est le ton de la traditionnelle lettre du fondateur, Marc Zuckerberg, qui accompagne le dossier. On en trouvera ci-dessous de larges extraits (trad. JMS). N'oublions pas qu'il s'agit dans ce document de trouver de futurs actionnaires pour Facebook.

A l'origine, Facebook n'a pas été créé pour être une entreprise commerciale. Il a été construit pour accomplir une mission sociale : rendre le monde plus ouvert et connecté. (..)

Aujourd'hui, notre société a atteint un nouveau point de bascule. Nous vivons un moment où la majorité des gens sur la terre ont accès à l'internet ou à la téléphonie mobile, les outils de base pour commencer à partager ce que ils pensent, ressentent et font avec qui ils veulent. Facebook aspire à construire les services qui donnent aux gens le pouvoir de partager et les aider, une nouvelle fois, à transformer un grand nombre de nos principales institutions et industries.

Il y a à la fois un énorme besoin et une énorme occasion pour connecter tout le monde, pour donner à chacun une voix et pour aider à changer la société pour le futur. L'ampleur de la technologie et de l'infrastructure à construire est sans précédent et nous croyons que c'est le plus important des problèmes auquel nous devons nous atteler. (..)

A Facebook, nous construisons des outils qui aident les gens à se connecter avec les personnes qu'ils souhaitent et partager ce qu'ils souhaitent, et ainsi faisant nous élargissons les capacités à construire et entretenir leurs relations.

Le fait de partager plus, même simplement avec ses amis proches ou sa famille, crée une culture plus ouverte et conduit à une meilleure compréhension de la vie et des perspectives des autres. Nous croyons que cela crée un plus grand nombre et de plus solides relations entre les gens, et que cela aide les gens à être exposés à un plus grand nombre de points de vue différents.

En aidant les gens à réaliser ces connexions, nous espérons reorienter la façon dont les gens diffusent et consomment l'information. Nous pensons que l'infrastructure informationnelle du monde devrait ressembler à un graphe social, un réseau construit à partir de la base ou pair à pair plutôt que la structure monolithique descendante qui existe aujourd'hui. Nous croyons aussi que donner aux gens le contrôle sur ce qu'ils échangent est un principe fondamental de cette réorientation.

Nous avons déjà aidé plus de 800 millions de personnes à établir plus de 100 milliards de connexions, et notre objectif est d'accélérer cette réorientation. (..)



Comme les personnes partagent plus, ils ont accès à plus d'opinions de personnes en qui ils ont confiance sur les produits et services qu'ils utilisent. Cela rend plus facile la découverte des meilleurs produits et l'amélioration de leur qualité de vie.



Faciliter la découverte de meilleur produit permet de récompenser les entreprises qui les réalisent, les produits qui sont personnalisés et conçus autour des gens. Nous nous sommes aperçus que les produits qui sont "sociaux par conception" (social by design) ont tendance à être plus impliquants que leurs homologues traditionnels, et nous sommes impatients de voir plus de produits s'engager dans cette direction dans le monde. (..)

En donnant aux gens la possibilité de partager, nous commençons à voir qu'ils font entendre leur voix à une échelle différente de ce qui était historiquement possible. Ces voix vont augmenter en nombre et volume. Elles ne peuvent être ignorées. Avec le temps nous pensons que les gouvernements répondront mieux aux questions et préoccupations issues directement de leur peuple plutôt qu'au travers d'intermédiaires contrôlés par une élite.



Grâce à ce processus, nous croyons que les leaders émergeront dans tous les pays qui seront pro-internet et se battront pour les droits de leur peuple, y compris le droit de partager ce qu'ils veulent et le droit d'accéder à toute information que d'autres voudraient partager avec eux. (..)

Dis simplement : nous ne construisons pas des services pour faire de l'argent ; nous faisons de l'argent pour construire de meilleurs services.

Et nous pensons que c'est une bonne façon de construire quelque chose. Je crois qu'à notre époque de plus en plus de gens veulent utiliser les services de sociétés qui croient en quelque chose, au-delà de la recherche du profit maximum. (..)

A lire son fondateur et principal actionnaire, Facebook ressemble plus à une église qu'à une entreprise. Décidément, le Web est porteur d'une puissante idéologie, y compris là où on l'attendrait le moins. A méditer.

6 fev 2012

Et derrière les jeunes prophètes piaffent :

Réseaux sociaux: Tumblr détrônera-t-il Facebook ?

Au début du millénaire, on parlait de nouvelle économie. Aujourd'hui l'économie n'a plus la cote, la politique l'a remplacée :

"La génération qui a grandi avec internet montre que son monde est différent, et qu'elle contrôle les gouvernements", veut croire ce New Yorkais à la ligne de modèle -il a été choisi par la griffe japonaise de prêt-à-porter Uniqlo pour la campagne de lancement de son grand magasin de New York- dont la frange tombe juste au dessus de ses yeux clairs. (il s'agit de David Karp).

On est plus que jamais dans l'idéologie libertarienne. Mais j'ai peur que la désillusion soit la même.

27-02-2012

Sur les difficultés de la vente sur Facebook :

« Gamestop to J.C. Penney Shut Facebook Stores », Bloomberg, s. d., ici.

et :

Quand vous ne voyez pas le service, c’est que vous êtes le produit !, InternetActu

28-02-2012

Sur le don't be evil de Google (cf commentaires) :

« On Google & Being “Evil” ». Marketing Land.

samedi 17 décembre 2011

"Jusqu'à quel prix sommes nous prêts à payer le numérique ?"

En cette fin d'année, il semble que le dialogue de sourds entre les tenants d'un renforcement des outils répressifs pour défendre le droit d'auteur sur le web et les promoteurs d'un web débarrassé de toutes contraintes soit reparti de plus belle (voir par ex ici, une de ces postures sans nuance, présentée au nom des bibliothécaires). Je n'ai jamais été très convaincu par ces rhétoriques attisées par les intérêts commerciaux des éditeurs et producteurs d’un côté et ceux des opérateurs de réseaux et fournisseurs de services web de l’autre. Et les hérauts du web, sous couvert de la défense des droits fondamentaux, me paraissent souvent proclamer une opinion reflétant plutôt leur position particulière.

Un nouvel équilibre entre propriété intellectuelle et partage, se construira par tâtonnements successifs en fonction de l'avancement l'économie du webmédia et les tentatives précipitées de légiférer seront soumises à l'épreuve des faits.

J'ai été plus intéressé par le résumé d'un rapport à venir rédigé par Jeffrey I. Cole, directeur du Center for the Digital Future, Is America at a Digital Turning Point? qui me parait poser des questions plus lourdes pour l'avenir (repéré grâce à M-C Beuth). En voici quelques extraits (en italique les citations traduites, en normal mes commentaires intégrant les citations dans la théorie du document). Le centre de recherche est lié à une école de journalisme, ce qui oriente la problématique. Sans doute d'autres thèmes pourraient être pointés, mais ceux-là méritent attention et posent de bonnes questions.

A un extrême, nous trouvons des usagers capables d'avoir une connexion sociale continue, un accès à l'information illimité et des capacités d'achat sans précédent. A l'autre extrême, nous trouvons une pression extraordinaire sur notre temps, de fortes préoccupations sur la confidentialité et des questions vitales sur la prolifération de la technologie, y compris un certain nombre qui n'existaient pas il y a dix ans. (...)

Nous trouvons d'énormes avantages dans les technologies en ligne, mais nous payons aussi un prix personnel pour ces prestations. La question est : jusqu'à quel prix sommes-nous prêts à payer le numérique ?

Voici les neuf leçons tirées de dix années d'enquêtes du centre :

1. Les médias sociaux explosent, mais la plupart de leur contenu n'a aucune crédibilité

(...) Notre enquête la plus récente montre que 51% des usagers indiquent que seulement une petite portion, ou aucune des informations qu'ils voient sur les réseaux sociaux est pertinente. Seulement 14% ont dit que la plupart ou toutes les informations sont fiables.

L'accent des médias sociaux mis sur la transmission (3e dimension du document) se fait au détriment du contenu (2e dimension), ou la communication prime sur l'information, le signal sur le signe, le phatique sur le sémantique.

2. La saturation numérique (E-Nuff Already) continue de s'étendre

(...) Autrefois, la messagerie était la principale préoccupation. Aujourd'hui la saturation numérique s'est encore accru, incluant de nombreux services et équipements qui ont d'énormes avantages pour les usagers, mais qui sont aussi perçus comme empiétant sur leur vie. (...)

Nous recevons trop de messages, le barrage des textes est continu, nous portons de multiples terminaux, de nouveaux services, de nouveaux gadgets continuent d'être produits. Combien de temps cela va-t-il durer avant que les Américains disent "ça suffit !". (...)

L'attention devient le bien le plus précieux.

3. L'ordinateur de bureau est mort. Longue vie à la tablette.

(...) L'ordinateur de bureau est un dispositif où l'on se penche en avant ('lean forward' device), un outil posé sur un bureau qui force à aller vers lui. La tablette propose une attitude où l'on se penche en arrière ('lean back' allure), plus pratique et confortable que les ordinateurs portables et bien plus séduisante. (...)

La domination à venir des tablettes va entrainer des changements majeurs dans la façon et le moment où les Américains se connecteront.

La forme change (1e dimension) et d'énormes batailles sont engagées pour la domination de cette dimension cruciale, en particulier au travers des brevets (ici).

4. Temps de travail = sept jours sur sept, jour et nuit.

Les ordinateurs personnels et les technologies connectées ont augmenté la productivité et l'efficacité au travail. Mais pour de nombreux employés, le prix de cette productivité est aussi l'allongement du travail à leur vie en dehors du bureau. (...)

Est-il raisonnable de considérer que le temps de travail s'étende sept jours sur sept, jour et nuit ?

L'arrivée du néodocument modifie la régulation du travail par l'extension spatiale et temporelle de ses fonctions de transmission et de preuve.

5. La plupart des journaux imprimés auront disparu dans cinq ans.

La distribution des journaux imprimés continue de chuter, et nous pensons que seuls survivront les plus éloignés de la moyenne : les plus grands et les plus petits. (...)

Quelles seront les conséquences des changements dans la distribution du contenu sur la qualité et le sérieux du journalisme ?

Le webmédia en prenant sa place modifie les équilibres internes des anciens médias. Les conséquences vont jusqu'à la deuxième dimension, le contenu et le genre des documents.

6. Nous avons perdu notre vie privée.

(...) La question de la vie privée est simple. Si vous vous connectez, quel que soit l'objet, votre vie privée n'existe plus. Les Américains adorent pouvoir acheter en ligne, chercher de l'information en ligne, et rejoindre des communautés en ligne. Mais le prix à payer est que nous sommes constamment surveillés. les sociétés privées savent sur nous tout ce qu'il est possible de savoir : nos intérêts, nos préférences d'achat, nos comportements et nos croyances.

Le modèle d'affaires du webmédia implique la surveillance de la navigation pour une revente ciblée de l'attention des internautes. Ce que nous gagnons en liberté de navigation, en personnalisation des services, nous le perdons en découverte inattendue, en suggestion d'achats et plus généralement en menace sur les libertés individuelles.

7. L'influence de l'Internet sur la vie politique américaine est encore en question.

(...) Au delà des deux prochains cycles d'élection l'Internet deviendra un facteur majeur de changement du paysage politique.

Le webmédia va continuer à trouver sa place dans l'espace public, comme porteur des valeurs de la postmodernité.

8. Internet va continuer à transformer les habitudes d'achat au détriment du commerce de détail.

Dans cinq ans, le paysage traditionnel de vente au détail sera complètement différent de ce qu'il est aujourd'hui.

Tout comme pour le travail, l'arrivée du néodocument modifie la régulation du commerce de détail par l'extension spatiale et temporelle de ses fonctions de transmission et de preuve.

9. Et ensuite ?

En 2006, YouTube et Twitter venaient de naître, et Facebook était encore un bambin. Il y a une demi-décennie, qui aurait pensé que ces technologies naissantes deviendraient les standards de la communication sociale en 2011 ? La prochaine grande tendance est développée actuellement par une nouvelle culture de visionnaires d'Internet qui n'attendent que d'être entendus.

La mise en place du néodocument est loin d'être terminée. Attention, si le succès d'audience des trois services indiqués est avéré, leur modèle d'affaires est encore incertain. Ainsi la captation de la valeur commerciale de l'attention à partir de la navigation n'est pas triviale et, effectivement, il est probable que bien des surprises soient encore à venir.

mercredi 07 décembre 2011

Gestion stratégique de l'information

Vu sur la liste Ebsi-L ce message réjouissant et étonnant de Félix Arseneau :

Je vous annonce que le groupe LinkedIn "Gestion stratégique de l'information (GSI)" est en excellente forme!

Depuis que j'en ai parlé sur cette liste, il y a deux mois, nous sommes passés de 36 à 119 membres! Merci aux abonnés de cette liste qui se sont joints à nous : 44 personnes se sont jointes le même jour. De plus, la base pluridisciplinaire nous est fidèle et s'enrichit de plus belle. En effet, la GSI intéresse notamment les gens en droit, en gestion, en informatique, en plus des gens en BSI. Enfin, le groupe a maintenant des membres dans 5 pays, dont l'Espagne et les États-Unis.

Le groupe est en accès libre. Et la consultation des fils de discussion est effectivement très éclairante. Il va falloir apprendre à gérer stratégiquement les informations issues de toutes ces initiatives, comprendre les spécialisations des différents canaux, repérer les communautés de pratiques, apprivoiser les temps différents et parfois éphémères des uns et des autres. Je ne suis pas sûr que l'on tienne longtemps dans ce maelström sans architecte de l'information...

vendredi 19 août 2011

Héros et hérauts

Pour se réveiller et préparer la rentrée, un petit débat sur le web. Martin Lessard a présenté une stimulante critique d'un article du NYT The elusive big idea, stigmatisant un web trop superficiel et nostalgique des « grandes idées » d'antan. Je n'avais pas pourtant été très convaincu par son propos. Piqué, il a récidivé. Voici donc à mon tour un écho, un peu décalé, sur le sujet.

Du fait des facilités de publication sur le web, l’auteur, ce héros romantique, perd de son aura. Le personnage principal est moins celui qui crée que celui qui partage, le passeur. On pourrait dire avec un clin d’œil que de l’édition au web, le héros, l’auteur inséparable de son œuvre, devient le héraut, celui qui repère, relaie, commente pour une communauté de lecteurs les documents d’une bibliothèque numérique trop vaste et changeante pour être accessible à tous. Pour autant, ce héraut-là n’est pas moins chargé de romantisme, valorisé, applaudi ou contesté, parfois même aussi ténébreux, solitaire et désargenté, que le précédent. Son influence est mesurée à la notoriété de son nom ou pseudonyme et au nombre de personnes qui le suivent sur son blogue, sur Twitter, sur les réseaux sociaux et éventuellement le relaient à leur tour. Son autorité n’est plus transcendante comme dans l’ordre ancien, mais réside dans la fiabilité de son travail, dans l’intérêt des documents qu’il relaie et commente pour sa communauté conformément aux valeurs de l’ordre nouveau. La rémunération de son travail est sinon plus incertaine, du moins pas (encore) réglementée comme celle de l’auteur. Le héraut qui voudrait vivre de son travail n’a que deux solutions non exclusives l’une de l’autre : soit il réussit à monnayer sa notoriété auprès d’annonceurs ou d’autres clients ; soit il est rémunéré directement ou indirectement par sa communauté.

Sans remonter au héraut du Moyen Âge, l’importance des relais dans la circulation de l’information n’est pas vraiment nouvelle. Ils ont été étudiés par la sociologie américaine des médias au lendemain de la seconde guerre mondiale , qui a mis en évidence le processus de two steps flow of communication, une circulation de l’information à deux étages pour analyser l’influence des médias sur le vote. Les médias touchent d’abord une série de personnes plus concernées, des leaders d’opinion qui ensuite influent les choix de leur communauté. Mais sur le web, le relai passe directement sur le média et laisse des traces. Dès lors, le leader d’opinion sur le web est pour sa communauté autant un héraut, un haut-parleur dont chaque nouvelle alerte efface la précédente, qu’un bibliothécaire ou un documentaliste qui accumule un patrimoine documentaire. À son échelle individuelle, il reflète le positionnement du web, entre flot et bibliothèque.

Actu du 28 décembre 2011

Voir la proposition de L. Maurel, pour résoudre la difficulté de la rémunération :

Rémunération des blogueurs : une piste du côté de la licence globale ?

Et aussi le point de vue québécois de M. Lessard :

Les blogueurs, ressources à exploiter?

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