Economie du document (Bloc-notes de Jean-Michel Salaün)

Repérage de données sur l'économie des documents dans un environnement numérique

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mercredi 11 mai 2011

Le web est un média documentaire

AOL en partenariat avec Nielsen a réalisé une intéressante étude sur les échanges de contenu sur le web. L'étude porte sur un échantillon conséquent, amène des résultats sinon inattendus, du moins moins convenus que la vulgate habituelle et enfin elle affiche clairement son objectif (comment construire un dispositif publicitaire, et donc en retour une économie du web ?). Mais elle n'est évidemment pas désintéressée. AOL y souligne l'importance de ses services, notamment le courriel.

Content is the fuel of the social web Pdf. (il faudrait que les designers de AOL apprennent l'usage des couleurs, c'est pourquoi je n'ai reproduit ici qu'une diapo..)

L'étude s'appuie sur les outils et panels de Nielsen. 10,000 messages envoyés sur les médias sociaux ont été analysés, 1000 personnes ont été suivies pendant 10 jours consécutifs entre le 13 et le 23 décembre dernier. La marge d'erreur serait de moins de +/-10%.

Quelques leçons pour la thématique de ce blogue :

AOL-Nielsen-2011-Temps-Web.jpg

Ainsi la navigation sur le web, mesurée par le temps, est (reste) majoritairement documentaire.

Mais le plus intéressant est l'analyse des 30% consacrés à la communication interpersonnelle ou de groupe (médias sociaux et courriels). 23% des messages sur les médias sociaux incluent un lien vers du contenu (par contenu l'étude comprend des articles publiés, des vidéos et des photos, mais ni des vidéos familiales, ni les photos de fêtes) et si on ajoute les conversations sur ce contenu le pourcentage est certainement beaucoup plus élevé.

Lorsque l'on demande aux personnes quel est l'outil privilégié pour partager de l'information la réponse est à 66% le courriel. Les autres canaux sont loin derrière : 28% pour les réseaux sociaux, le reste est en dessous de la marge d'erreur.

Lorsque l'on demande les canaux privilégiés pour partager l'information selon l'audience. Tous les canaux sont utilisés vers les amis, un peu moins les sites de partage. Le courriel puis les réseaux sociaux sont privilégiés pour la famille, comme pour le partage entre collègues. Enfin ce sont les sites de partage qui sont privilégiés pour diffuser plus largement l'information.

Même s'il faut tenir compte du commanditaire, cette étude relativise quelques idées reçues :

  • la navigation sur le web reste très majoritairement documentaire,
  • le courriel n'est pas sur le déclin pour partager l'information,
  • le multicanal est la règle pour partager.

Cette structure ne facilite pas la construction d'une économie publicitaire. Même si, à l'évidence, l'information se diffuse et se partage, l'attention est éclatée.

Actu du 14 juin 2012

Voir le CR d'INA-Global qui élargi la perspective et donne d'autres références ici

vendredi 22 avril 2011

Bulle, pub et maths

Virginie Clayssen attire l'attention sur cet article dont elle traduit quelques extraits (ici). Il mérite vraiment lecture :

Ashlee Vance, « This Tech Bubble Is Different », BusinessWeek: Online Magazine, avril 14, 2011, ici.

Voici la traduction de quelques autres parties, en rapport avec les préoccupations de ce blogue :

En réalité, certaines bulles font du bien, même si elles se terminent mal. Dans les années 80, la croissance de Microsoft, Compaq et Intel a fait entrer les microordinateurs dans des millions d'entreprises et de domiciles, et les stocks de ces sociétés ont augmenté. La technologie a trébuché à la fin des années 80 et la Silicon Valley est restée avec nombre de microprocesseurs à bas prix et des théories pour les employer. Le boom des dot.com a gonflé avec la surévaluation de tout ce qui était lié au web.. Puis la correction est arrivée au début des années 2000, faisant s'évaporer sans doute 6 milliards de dollars chez les actionnaires. Mais ce cycle là a aussi laissé derrière lui une infrastructure pour l'internet qui a bénéficié aux entreprises et aux consommateurs.

Cette fois, l'accent est mis sur les moyens plus précis pour vendre. (..) « Chaque génération de gens intelligents va où est l'argent, aujourd'hui c'est la génération de la publicité » dit Steve Perlman un entrepreneur de la Silicon Valley. (..)

Alors si cette bulle est construite sur la capacité à amener les clients à acheter, que restera-t-il quand elle va éclater ? (..)

« Ma crainte est que la Silicon Valley ne ressemble maintenant à Hollywood », dit Glenn Kelman, directeur exécutif d'une société de courtage immobilier en ligne Redfin, après avoir été programmeur pendant vingt ans. « Un business tourné vers le divertissement à la recherche du succès rapide qui n'augmente pas fondamentalement la compétitivité de l'Amérique. » (..)

Les génies en math ont rejoint les as des logiciels dans les équipes. On les appelait les «Quants» à Wall Street, ce sont les «Wants» dans le business des réseaux sociaux.

Les opérations de ciblages ressemblent beaucoup à ce que les Quants faisaient à Wall Street. Un système Want pourrait par exemple observer ce que quelqu'un cherche sur Google, ce qu'il écrit sur Gmail, et les sites qu'il visite. « Vous récupérez ces données et puis construisez un système d'aide à la décision très rapide à partir de leur historique à orientation commerciale » dit Will Price, président de Flite un service de publicité en ligne. « Vous devez faire tous ces calculs avant le chargement de la page ».(..)

Personne ne prétend que le haut du panier, FaceBook ou Google, ne soit menacé si la bulle éclate. Mais pour le niveau en dessous ou celui d'encore en dessous, où on trouve nombre de start-ups qui s'accumulent dans toutes les niches possibles des réseaux sociaux et de la publicité, le destin de ces sociétés est aléatoire.(..)

En 1986, Microsoft, Oracle et Sun Microsystems ont été déclarées. Compaq a mis quatre ans à être classée dans le top des 500 de Fortune, la croissance la plus rapide de toute l'histoire. Chacune de ces sociétés a connu des haut et des bas, mais toutes ont construit des technologies qui ont engendré d'autres technologies. Et aujourd'hui ? Groupon, avec ses coupons envoyés aux gens par courriel, pourrait bien devenir la société à la croissance la plus rapide de tous les temps. Son chiffre d'affaires pourrait atteindre 4 milliards de $ cette année, 750 millions de plus que l'année dernière, et sa valorisation est de 25 milliards de $. Son héritage technologique est le mignon courriel.(..)

Groupon est une société qui propose des achats groupés pour faire baisser les prix (wkp). L'article souligne néanmoins que certains à la Silicon Valley tentent de construire des outils de traitement de données (sur l'ADN, sur le climat) à d'autres fins.

Eric Schadt, directeur scientifique de Pacific Biosciences, fabricant de machines pour séquencer le génome, prétend que les nouvelles découvertes sur les médicaments et les remèdes contre le cancer dépendent de ces outils d'analyse. Les sociétés qui utilisent les outils de Pacific Biosciences produiront des montagnes d'informations chaque jour pendant qu'ils séquenceront de plus en plus de gens. Leur objectif : cartographier les interactions complexes entre les gènes, les organes et les autres systèmes du corps et faire ressortir des questions sur les conséquences des interactions sur la santé et sur les remèdes. (..)

Actu du 9 juin 2012

Sur les ambiguïtés de l'introducton en bourse de Groupon : 1

« Groupon: la face cachée d’une croissance record », L’Expansion, juin 3, 2011, ici.

jeudi 24 mars 2011

Les réseaux sociaux à la recherche d'un modèle économique

Henri Verdier a eu la bonne idée de mettre en ligne une réflexion de P. Belanger, fondateur de Skyrock, sur un sujet qu'il connait bien puisqu'il en fut un des pionniers en France : les réseaux sociaux. L'ensemble vaut vraiment qu'on s'y arrête ici, avec un œil critique. C'est à la fois le témoignage d'un acteur de l'intérieur et une vision de l'évolution du modèle, intéressants par les dimensions qu'il pointe, mais discutables pour ses raccourcis.

Ci-dessous quelques éléments et remarques :

Tout d'abord P. Belanger souligne que l'univers des réseaux sociaux est récent, a déjà beaucoup bougé et continuera de le faire dans les années à venir. Après les premiers réseaux «entre-soi» Facebook propose un hybride mutant entre la micro-socialisation et la globalisation planétaire en devenant le premier réseau social universel sous identité réelle. L’expérimentation et les évolutions d’identité de l’adolescent n’y ont pas leur place. La complexité des relations et l’hétérogénéité des contextes de socialisation d’un adulte ‐ lui‐ même à facettes ‐ n’y sont pas prises en compte.

Cela marche parce que le premier usage est à forte valeur ajoutée, par les retrouvailles et découvertes qu'il autorise et sa réactivité. Les difficultés du mélange public-privé ne viennent qu'après, mais il est difficile et coûteux d'en sortir et les sollicitations et recompositions sont continuelles. Facebook serait-il à terme voué à l'échec ? Non dit P. Bélanger car il ne joue pas sur la croissance, mais sur la métamorphose. Ainsi, « Facebook », dans sa forme actuelle de réseau social hybride fermé/ouvert n’est qu’une étape.

Il y aurait à l'avenir quatre fonctions possibles pour les réseaux sociaux.

La socialisation de la recherche

Il s'agit de définir des algorithmes de classements issus des réseaux sociaux plus performants que ceux des moteurs actuels.

JMS : Mais ce n'est pas d'hier que des recherches se mènent sur ce sujet.. sans résultats vraiment probants jusqu'ici.

Les transactions

Le réseau serait un État virtuel sous l’autorité et le contrôle de son propriétaire qui en édicte les lois d’usage, traduites en code informatique ; ce qui en garantit l’application. Le service en vient naturellement à assurer des fonctions régaliennes de sécurité et de police allant jusqu’à la peine de mort virtuelle : le bannissement du réseau social. (..)

JMS : La métaphore de l'État est souvent utilisée par les analystes pressés des réseaux. C'est évidemment un non-sens total, les membres de Facebook ne sont ni des sujets, ni des citoyens et l'administration du réseau n'a rien à voir avec celle d'une nation, sauf à avoir des positions extrémistes libertariennes qui réduisent le rôle de l'État à sa plus simple expression (ici).

L’objectif du réseau social est de réunir le plus grand nombre de personnes sous identité réelle, d’obtenir également leurs données bancaires ‐ en attendant de constituer sa propre banque directement ou sous licence ‐ et d’accueillir le maximum de boutiques et services virtuels au sein du réseau.

JMS : L'objectif est ainsi exprimé plus clairement, et on voit bien qu'il ne s'agit pas d'un objectif étatique, mais strictement commercial. Mais le problème pour Facebook est d'obtenir la confiance des différents acteurs de la transaction. Compte-tenu de son histoire et de ses changements réguliers et programmés, ce n'est pas gagné. D'autres sous d'autres horizons et dans un espace fermé par la langue et la culture ont pourtant réussi à développer ce modèle ici.

Les télécommunications

Un membre de réseau social rapporte 3 € par an en revenu issu de la publicité. Pour « Facebook », avec 600 millions de membres cela donne près de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel. Un abonné mobile, quant à lui, rapporte en moyenne 30 € par mois, soit environ 300 € par an : 100 fois plus.

Cette fonction est développée beaucoup plus longuement par P. Belanger et c'est celle à laquelle il semble croire le plus. Il s'agit de faire des réseaux sociaux un opérateur virtuel, effaçant les adresses (n de tél, courriel) au profit des identités, maîtrisant la facturation et gérant de la bande passante.

JMS : Il est clair en effet que les réseaux sociaux sont devenus des services de communication plus ou moins asynchrones et que le pas vers la téléphonie n'est pas loin. Mais ce terrain est déjà bien encombré et les concurrences sont féroces entre les telcos traditionnelles et les nouveaux venus de l'informatique comme Apple ou Google. Si Facebook a pour atout son nombre de membres, sa force de frappe en terme de cash est ridicule face aux autres joueurs. Néanmoins, à condition de ne pas rechercher un profit trop important, l'exemple de Skype montre qu'il y a de la place pour de nouveaux joueurs innovants.

La simulation du réel

L’idée est d’utiliser toutes les données du réseau social pour anticiper ce qui va se produire à t + 1, exactement comme avec les simulations météo, mais ici avec la société humaine. La première utilisation serait de prévoir les marchés boursiers, puis ceux de l'économie entière par l'analyse des données comportementales tracées.

JMS : Intellectuellement séduisante et depuis longtemps exposée, on ne perçoit pas bien comment cette fonction peut déboucher sur des transactions financières régulières sauf sur des domaines particuliers, comme la bourse, ou pour des consultants en marketing.

Cette énumération de fonction est intéressante autant pour les perspectives stratégiques qu'elle trace que pour les limites qu'elle montre. Personnellement rapportée à Facebook, on aura compris que je reste perplexe, d'autant que l'auteur s'appuie sur des métaphores et une rhétorique discutables : Le présent est improbable, mais c'est justement parce que des métamorphoses sont à venir que l'avenir sera radieux. Il est caractéristique que P. Bélanger ne place même pas la publicité, en théorie source première de revenus pour le réseau, comme fonction d'avenir.

En fait de métamorphose malgré ce que dit P. Belanger, le réseau FaceBook n'a en réalité pas vraiment évolué. Alors on peut lire aussi cette rhétorique comme une fuite en avant, reste à savoir combien de temps elle séduira les investisseurs.

Actu du 31 mars 2011

Voir itw du directeur du devt international de FB sur Le Monde ici.

Actu du 7 avril

Lire Technologie du mktg sur la valeur du contrôle des données ici plaidoyer pro domo, mais intéressant.

jeudi 03 mars 2011

Dérapages

L’Atelier de BNP-Paribas publie (ici) un petit billet sur la nouvelle opération spéculative dont on parle aujourd’hui. Prenant exemple sur l’opération lancée par la banque Goldman Sachs avec FaceBook (ici), une autre banque américaine JP Morgan cherche à investir dans Twitter. L’auteur du billet fait remarquer que dans ce cas les investisseurs de capital-risque sont court-circuités. Il conclut (trad JMS) :

Ce nouveau scénario a beaucoup de défenseurs, mais aussi certains contre. Que se passera-t-il si, comme beaucoup d’analystes commencent à le pointer, nous sommes au milieu d’une bulle géante pour les réseaux sociaux ? Bien, si les capitaux-risqueurs sont les principaux investisseurs, quelques gars riches seront moins riches. Mais si les sociétés d’investissement sont celles qui pilotent ces investissements, cela pourrait être bien pire.

Par ailleurs, FaceBook vient de lancer un nouveau système pour gérer les commentaires des sites web en les intégrant sur son réseau sans, comme toujours, demander l'avis des intéressés qui voient ainsi leurs données personnelles diffusées bien au delà de ce qu'ils avaient imaginé. L'objectif est évidemment d'augmenter l'audience et de phagocyter un peu plus le web. Mais, comme je l'ai déjà indiqué (), cette augmentation de l'audience n'est pas proportionnelle à celle du chiffre d'affaires et pourrait s'apparenter à une fuite en avant.

Voici comment le journaliste de Libé conclut ironiquement son article () en faisant référence à la chaîne de TV française qui cherche actuellement des témoignages de « victimes d’internet » pour une énième émission sur les effroyables dangers de la Toile. :

Cher TF1, quand vous réaliserez le prochain épisode de Près de chez vous, grâce aux précieuses informations que vous venez de lire, n’oubliez pas de conclure que les ENNEMIS, les véritables DANGERS publics d’Internet, sont les esprits vicieux et maléfiques qui développent Facebook.

Du côté des bibliothécaires branchés, il est de bon ton de prôner sans le moindre recul un engagement fort sur FaceBook. Personnellement, je crois qu’il faudrait être plus circonspect. D'abord pour des raisons d’éthique, mais aussi de stratégie.

Actu du 10 mars 2011

Sur FaceBook, voir le point de vue critique mais nuancé de F. Cavazza ici

Actu du 20 mars

Sur l'entrée fracassante en bourse de Linkedln voir Business Insider ici

jeudi 03 février 2011

Facebook, une équation à plusieurs inconnues

Décidément Facebook est bien un objet étrange. Comme pour Wikipédia nous ne disposons pas vraiment d'outil ou de concept adhoc, et il résiste à l'analyse.

Et encore l'économie de Wikipédia n'est pas vraiment mystérieuse (ici). J'ai déjà eu l'occasion de montrer que celle de Facebook, tout comme Twitter d'ailleurs, reposait sur les bases très fragiles de la spéculation (ici, ou encore ). Le tout peut-être résumé en une image.

CA-2009-Apple-Google-Facebook.png

La spéculation repose sur les promesses de l'implantation du réseau. De ce point de vue, le succès est, en effet, éclatant. On peut le mesurer à la fois en terme de trafic et de géographie. Thierry Joliveau a proposé une très intéressante critique (ici) de la cartographie des «amis» réalisée par la firme () de façon quelque peu complaisante. Il présente ainsi la carte réinterprêtée.

Facebook-Joliveau.jpg

Il la compare à la démographie, à la répartition de l'électricité, des connexions ou encore des réseaux concurrents et en conclut :

Cette petite analyse n’a donc pas apporté de vues révolutionnaires sur la présence Facebook. Elle illustre en passant comment combiner, croiser et recouper les données cartographiques, que l’on peut trouver sur le Net. Elle rappelle cependant que Facebook ne concerne encore qu’un minorité de la population de la planète, celle qui a accès à un ordinateur. Elle montre aussi que ces outils magiques nécessitent une infrastructure technique et un environnement économique capable de les supporter et dont l’efficacité varie selon les pays. Ceci dit, la domination de Facebook sur la grande majorité des zones à accès Internet hyperdense est saisissante. Le Japon en est un contre-exemple très spécifique. On note aussi des variations très fortes d’un pays à l’autre qui montrent que contrairement à ce qu’affirme la vulgate Facebook à propos de la connexion généralisée, les frontières politiques, culturelles et sociales demeurent fortes.

Il est peu probable que le hiatus entre l'économique et l'usage qui se creuse perdure longtemps. Les spéculateurs imaginent ou laissent croire qu'un marché va s'ouvrir très vite. Le pari est encore très incertain pour ne pas dire aujourd'hui improbable.

Dans le même temps ces outils, devenant de plus en plus populaires, apparaissent à tort ou à raison comme indispensables. Un courant, relayé aujourd'hui par des politiques, les assimilent à des droits fondamentaux. Les mouvements récents au Maghreb ajoutent de la crédibilité à cet argumentaire, non sans évidemment d'arrière-pensées géopolitiques.

Mais le discours politique qui les rapproche des droits de l'homme devrait alors avoir sa traduction économique. Il suppose que, s'ils ne peuvent se financer de façon autonome, ils soient soutenus sur fonds publics, comme l'est la presse ou la radio-télévision. Nous en sommes très loin, il faudrait d'abord un arrêt de la spéculation. Et de toutes façons, les responsables de Facebook ne semblent pas, non plus, avoir pris la mesure de leurs responsabilités politiques ou, autre hypothèse, l'ont prise mais de façon bien inquiétante ().

En complément lire : What is Facebook really ?

Actu du 7 février 2011

Une autre façon de mesurer lucidement l'activité et les investissements de Facebook est de suivre ses investissements dans les data-centers voir ici.

Actu du 10 février 2011

Facebook serait en train de prendre une place dominante sur le marché du display (affichage numérique) d'après MC Beuth ici relisant le dernier rapport de Comscore ()

Actu du 13 février 2011

Un avis différent de F. Filloux ici, mais les chiffres sont fragiles.

Actu du 24 février 2011

Le gendarme de la bourse US s'en mêle ici

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