Economie du document (Bloc-notes de Jean-Michel Salaün)

Repérage de données sur l'économie des documents dans un environnement numérique

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mardi 04 juin 2013

Information Architecture and French Document Theory

Métro - Master in Architettura dell’informazione (Perugia) This image is the logo of a new Italian master in information architecture. It's a representation of information architecture in a pervasive information environment: the subway, where stations are information units and lines the possible paths and the construction of meaning.

Andrea Resmini and Luca Rosati published in 2011 a book on Pervasive Information Architecture . A Manifesto was published at the same time. Here are its subtitles:

1. Information architectures become ecosystems

2. Users become intermediaries

3. Static becomes dynamic

4. Dynamic becomes hybrid

5. Horizontal prevails over vertical

6. Product design becomes experience design

7. Experiences become cross-media experiences

I took these two references to highlight the relationship between the proposals of the authors and the discussions held in the Pédauque group on the evolution of the notion of document (see here or there). Just replace "information architecture" by "document" or better by "neodocument" in the Manifesto, or, conversely, replace "document" by "IA" in Pédauque's texts, and you'll see the similarities. More, the concepts of "UX"and "reading/writing contract" are interchangeable and the subway map is a visualization of this contract, as are codex and typographic rules for the book. So there are possible strong cross-fertilizations between the two movements.

lundi 03 juin 2013

Architecture de l'information omniprésente et Théorie du document

Métro - Master in Architettura dell’informazione (Perugia) Andrea Resmini et Luca Rosati ont publié en 2011 un livre sur l'architecture de l'information omniprésente (''Pervasive Information Architecture''). J'ai reproduit ci-dessous, avec leur accord, la traduction du Manifeste qui accompagne le livre. Le Manifeste ne résume pas le propos du livre qui présente une méthode pour développer cette architecture, mais il le positionne dans l'évolution du numérique ubiquitaire. L'image ci-contre est le logo du master en architecture de l'information que Luca Rosati vient d'ouvrir à Pérouse (Italie). Il s'agit d'une représentation en architecture de l'information de la navigation informationnelle : celle du métro (à ne pas confondre avec l'interface de Windows 8) où les stations représentent les unités documentaires et les lignes les parcours possibles ou encore la construction du sens.

J'ai repris ces éléments pour souligner la forte parenté entre les propositions des deux auteurs et les réflexions menées dans le groupe Pédauque sur l'évolution du document (voir ici ou ). Il suffit de remplacer "architecture de l'information" par "document" ou mieux par "néodocument" dans le manifeste pour retrouver des formulations quasi-identiques. Dès lors, on peut pousser le parallèle et montrer que les notions "d'expérience-utilisateur" et de "contrat de lecture/écriture" sont interchangeables ou encore que la carte du métro est une visualisation de ce contrat, tout comme le sont le codex et les règles typographiques pour le livre. Ainsi, Il y a de fortes fertilisations croisées à attendre entre les deux mouvements.

Pour une architecture de l'information omniprésente - Manifeste

concevoir une expérience utilisateur transcanal - Andrea Resmini et Luca Rosatti Version originale

"Le cyberespace n'est pas un lieu où l'on va, mais plutôt une surface étroitement intégrée au monde qui nous entoure" Institute For The Future

1. Les architectures d'information deviennent des écosystèmes

Lorsque différents médias et différents contextes sont étroitement liés, aucun artéfact ne peut plus se présenter comme une entité isolée. Chaque artefact devient l'élément d'un système plus large. Tous ces artéfacts ont des liens et des relations multiples entre eux et doivent être conçus dans le cadre d'un unique et homogène processus d'expérience-utilisateur.

2. Les utilisateurs deviennent des intermédiaires

Les utilisateurs contribuent maintenant en participant à ces écosystèmes et produisent du contenu ou re-médiatisent du contenu par des mash-ups, des commentaires ou des critiques. La distinction traditionnelle entre auteurs et lecteurs, ou producteurs et consommateurs, se réduit au point d'être inutile et vide de sens. Tout cela construit de nouvelles relations et de nouvelles significations au travers des mash-ups, des agrégateurs et des réseaux sociaux, et tous les agents contribuent au contenu par le crowdsourcing sur le web, via les wikis, les blogs et les autres outils participatifs et sur les terminaux mobiles.

3. Le statique devient dynamique

D'un coté, ces architectures agrègent et mélangent du contenu qui peut physiquement être hébergé ailleurs et avoir été réalisé pour des motifs complètement différents. D'un autre coté, le rôle actif des intermédiaires les rend perpétuellement inachevé, en changement continu, toujours ouvert à de futurs ajustements et manipulations.

4. Le dynamique devient hybride

Ces nouvelles architectures comprennent différents supports (physique, numérique et hybrides), différentes entités (données, objets et personnes) et différents médias. Tout comme les frontières entre producteurs et consommateurs s'effacent, celles entre les médias et les genres s'amenuisent. Toutes les expériences sont des ponts trans-canaux reliant les différents environnements.

5. L'horizontal l'emporte sur le vertical

Dans ces architectures nouvelles, la corrélation entre les éléments devient la caractéristique principale, au détriment des hiérarchies descendantes traditionnelles. Dans les architectures ouvertes et en constantes évolution, les modèles hiérarchiques sont difficiles à maintenir et à conforter, car les intermédiaires favorisent la spontanéité, les structures de sens éphémères ou temporaire, et le changement constant.

6. Le design de produit devient le design d'expérience

Quand chaque artefact, qu'il soit du contenu, un produit ou un service, n'est qu'un élément d'un système plus large, on ne se focalise plus sur la conception des produits individuels mais sur celles des expériences couvrant le processus. Les achats quotidiens ne concernent pas que les magasins, mais plutôt une expérience continue qui pourrait commencer sur un média traditionnel comme une télévision commerciale ou une publicité dans un journal, continuer sur le web avec la consultation de commentaires ou le repérage du magasin le plus proche et pratique, se conclure par un achat dans la boutique et finalement revenir au web pour l'assistance, les mises à jour, la personnalisation, l'échange avec d'autres personnes ou terminaux.

7. Les expériences deviennent transmédias

Les expériences relient les multiples médias et les environnements connectés dans des écologies de l'omniprésence. Un processus unique et unifiant où tous les éléments contribuent à une expérience finale et homogène.

mardi 28 mai 2013

MOOCs et ruptures documentaires

Quelques réflexions rapides pour ne pas oublier les MOOCs dans la problématique de ce blogue. Je ne reviens pas sur les éléments de cette histoire récente. Parmi d'autres, on trouvera chez Olivier Ertzscheid une bonne synthèse sur la question.

Mais peut-on leur appliquer une analyse "document" ? Sans épuiser le sujet, voici quelques suggestions sur les ruptures documentaires crées par le phénomène. Rappelons (voir la première partie de ce billet) d'abord que :

  • Le document fondateur dans l'université est le cours présenté en classe, construit sur une économie directe de l'attention.
  • L'éditeur a cristallisé et externalisé ce document académique premier dans le manuel.

Ce système documentaire très ancien n'était plus adapté à l'évolution des sociétés et au partage du savoir qui caractérise le 21è siècle. Après bien des tâtonnements numériques dans l'université, les MOOCs ont ouvert une brèche dans le système, sans doute au profit de pure players du web en déplaçant le marché de l'attention. Il n'est plus, en effet, direct, mais multiface et utilise le calcul et l'algorithmie. Sur ces deux points, les acteurs traditionnels sont faibles et incompétents.

Concrètement, le nouveau système s'appuie sur des plateformes agrégatives et une puissance de calcul. Dès lors :

  • Le "massif et ouvert" casse le lien direct entre les producteurs de contenus (professeurs et éditeurs) et les apprenants. Il casse aussi le lien formel de la communauté universitaire : l'inscription de l'étudiant avec ses droits et devoirs associés, qui fonde l'économie générale de l'université en l'organisant en une sorte de phalanstère.
  • Le jeu de lego avec des briques de petite unités documentaires cassent le temps long du cours et l'unité du manuel.
  • Le partage et les interactions entre pairs valorisent le travail direct des internautes et l'accessibilité des unités documentaires, court-circuitant l'autorité éditoriale.
  • Les traces reconstruisent une économie de l'attention potentielle fondée sur le profilage indirect et non plus direct comme dans le rapport professeur-élève. On n'attend plus que le couplage de la plateforme au ecommerce et à la publicité.

Tout ces éléments appartiennent à l'économie du web et non à l'économie traditionnelle de la formation ou à celle de l'édition, il s'agit de redocumentarisation ou encore de l'émergence d'un système néodocumentaire appliquée à l'université. On peut penser que si le succès du phénomène se confirme, on assistera prochainement soit à la domination d'un acteur, soit à la surenchère pour le rachat des mieux placés entre les membres de l'oligopole installé. Et il n'est pas surprenant que les universités américaines en pointe sur le sujet soient celles-là même dont sont sortis les entrepreneurs du web et qui sont encore étroitement associées à leurs succès financiers. Pour celles-là les MOOCs sont aussi une opération de marketing permettant d'attirer les meilleurs étudiants à l'échelle de la planète entière, tout comme les plateformes du web se rient des frontières.

Reste une troisième voie, celle dite des biens communs documentaires. Aujourd'hui, le partage est l'argument principal des institutions académiques pour promouvoir les MOOCs. Il faut être lucide et se rappeler d'abord que le même type d'idéologie généreuse, contestant l'ordre documentaire ancien fondé sur la propriété intellectuelle, a fait le lit de l'oligopole actuel du web. Néanmoins, l'université est fondée sur une mission humaniste de transmission et de partage du savoir. Par ailleurs, défendre le bien commun peut être aussi prendre la mesure de la compétition internationale en cours et valoriser les systèmes néodocumentaires nationaux.

Le défi alors est d'inventer des systèmes néodocumentaires, s'appuyant sur l'efficacité des outils numériques sans nécessairement rejeter tous ceux des oligopoles du web, ni s'y faire enfermer. A suivre.

jeudi 16 mai 2013

Bref bilan du cours ouvert Ecodoc

Le cours ouvert en ligne sur l'économie du document s'est achevé fin avril. Le cours n'en est pas à sa première version. Il a précédemment été proposé en format ouvert trois fois sur le web depuis 2008. La dernière version a bénéficié des expériences précédentes, mais elle a compris aussi de nombreuses innovations. En voici un bref bilan subjectif du côté enseignant.

Pour éviter une trop grande dispersion, je n'ai pas mis de lien à l'intérieur du texte. Mais il est facile d'illustrer les propos par une navigation sur le site du cours.

Audience

Le cours était offert, cette fois, sur deux programmes comme cours optionnel, le master en architecture de l'information de l'ENS de Lyon (2 étudiantes) et la maîtrise en sciences de l'information de l'EBSI de l'Université de Montréal (27 étudiant(e)s) et il était librement accessible sur le web par l'intermédiaire d'un blogue sur Hypothèses.org. Les statistiques de consultation ne sont pas très détaillées. Mais voici néanmoins quelques leçons que l'on peut en tirer.

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En terme de pages vues, la présence écrasante de la France (60%) mérite d'être notée. Même s'il existe un biais dû aux concepteurs intervenant depuis l'Hexagone, la quasi-totalité des étudiants inscrits étaient canadiens et on aurait pu s'attendre à une première place du Canada. La place des US et surtout du Bénin est aussi notable. Il semble que dans ces deux pays, le cours ait été suivi assidûment par un ou plusieurs internautes. Ainsi, l'audience du cours a très largement dépassé les étudiants inscrits, sans atteindre les chiffres astronomiques que l'on trouve souvent dans les articles sur les MOOCS.

Néanmoins au delà de l'audience, la participation active est restée confinée au noyau des inscrits, alors même que tous les outils étaient ouverts. Dès lors, il est difficile d'analyser l'activité de l'audience externe. Difficile de mesurer combien d'extérieurs ont suivi régulièrement le cours, on peut penser, par exemple, que plusieurs profs d'autres institutions ont conseillé à leurs étudiants telle ou telle ressource ponctuelle.

Architecture

Le cours a articulé plusieurs sites ou plateforme :

  • Moodle, la plateforme de cours de l'Université de Montréal, a été réservée aux informations de gestion en direction des étudiants inscrits.
  • Le blogue de la plateforme Hypothèses.org a servi de porte d'entrée à l'ensemble du contenu du cours.
  • Mon blogue personnel a accueilli des billets des étudiants.
  • Divers outils externes ont été utilisés : Twitter avec #ecodoc pour des références sur l'actualité, pad ou Gdoc pour des écritures collectives et des dépôts de devoir, Crocodoc pour des annotations collectives (préféré à Co-ment pour la mise en page du texte, mais pb l'embouteillage des annotations), Hang-out pour un webinaire, Zotero pour la bibliographie sans parler des sources externes diverses embarquées dans le blogue.
  • Enfin un outil de capitalisation individuelle du cours était proposé aux étudiants. J'aurai l'occasion d'y revenir plus tard.

Le cours a été rythmé par des séquences hebdomadaires pour lesquelles l'objectif était chaque fois précisé qui comprenait une contribution active et partagée de l'étudiant.

Chaque élément pourrait faire l'objet de longs développements que je n'ai malheureusement pas le temps de détailler. Globalement l'ensemble a bien fonctionné sans dispersion des étudiants grâce à la colonne vertébrale constituée par le blogue Hypothèses.

Contenu

Le contenu du cours est constitué à partir de trois ressources différentes :

  • Les apports du professeur (textes, diaporamas sonorisés, conférences enregistrées, tweets). Remarques : la variété des supports (écrit, image, son, audiovisuel) est importante pour maintenir l'attention et limiter la fatigue cognitive ; l'apport du professeur construit la cohérence de l'ensemble et en constitue le fil rouge.
  • Les apports d'experts (articles, interviewes, conférences, webinaire) récupérés sur le web ou suscités pour l'occasion. Remarques : il y a l'embarras du choix sur le web, il s'agit juste de choisir le plus pertinent au bon format sur les sujets traités ; par les webinaires, il est même possible d'avoir des invités en direct.
  • Les apports des étudiants (annotations, billets, textes et analyses rédigés collectivement, tweets). Remarque l'apport des étudiants constitue une ressource en soi, très importante, directement par les remarques, synthèses, analyses, références, controverses, réponses aux questionnements des pairs ou en creux quand elle incite à une explication plus claire et détaillée ou pointe un manque.

J'ajoute que l'intervention des étudiants sur les ressources du professeur ou le bilan des séquences constitue pour un cours en ligne un vrai apport éditorial suggérant corrections, ajouts, réorientation pour leurs améliorations ponctuelles ou globale d'une année sur l'autre.

Participation

La participation des étudiants inscrits a été massive, aussi bien dans les annotations sur les documents du cours que sur les commentaires des billets (plus de 150 commentaires !) ou encore sur les textes rédigés collectivement (analyse de diaporama, préparation et bilan de parties du cours. Cette participation a été systématiquement construite par le professeur. Il semble que très vite les étudiants ont compris tout l'intérêt, en terme d'intelligence collective, de la publication de leurs remarques. Le professeur répondait en une fois à la fin de la séquence aux questions qui restaient encore ouvertes après le dialogue entre les étudiants.

La participation comptait globalement pour 1/4 de la note, répartie entre les différentes formes. Une grande différence avec le présentiel est que le traçage des apports des étudiants permet une réelle évaluation sans subjectivité.

Travail en base arrière

L'ensemble du travail a été réalisé par une toute petite équipe. Pierre Bénech (ingénieur pédagogique) et moi-même côté ENS, ainsi que Martin Bélanger, coté EBSI, pour le montage technique des examens et un peu de montage son sur les diaporamas.

L'ensemble a demandé du travail, mais pas beaucoup plus que pour le montage d'un cours traditionnel, grâce, d'une part, à l'utilisation systématique d'outils accessibles sur le web et, d'autre part, un rythme rigoureux et balisé, notamment pour les réponses à la participation des étudiants, concentrées sur une demi-journée.

Evolution

Le cours sera proposé à nouveau cet automne dans une version élargie, comprenant de nombreuses innovations, aussi bien pour les partenaires, pour le contenu que pour l'audience avec quelques surprises à venir du côté des outils. Mon sentiment général est qu'un palier a été atteint autorisant maintenant un développement plus large sans pour autant nécessiter un investissement démesuré.

samedi 09 mars 2013

Le Net est-il véritablement « neutre » ?

Ce billet a été rédigé par Rafael Rangel BRAGA et David SAINT-GERMAIN dans le cadre du cours Économie du document.

Le principe de neutralité du Net préconise l’égalité de traitement à tout trafic de données sur le réseau. C’est le principe du “End-to-End” dans lequel l’information transite du serveur jusqu’au terminal de l’usager sans interférence.

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Les start-up et les bibliothèques

Ce billet a été rédigé par Jean-François Caron dans le cadre du cours Économie du document.

Avant mon entrée à l’EBSI, j’avais pris l’habitude d’effectuer une veille de l’actualité reliée au domaine de la technologie. Plus précisément, je m’intéressais à la scène des start-up de la Silicon Valley. C’était ma façon de me familiariser avec celle-ci. Je voulais comprendre l’effervescence entourant l’état actuel du développement des technologies Web.

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Internet : la gratuité pour l’un, c’est payant pour l’autre

Ce billet a été rédigé par Eve Morin Desrosiers et Nadir El Alami dans le cadre du cours Economie du document

Moyennant certains coûts fixes associés à l’acquisition de matériels et d’un accès au web fournis par un fournisseur s’ouvre la porte vers un univers de possibilités et de découvertes.

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L’ouverture des données favorise-t-elle l’économie ?

Ce billet a été rédigé par Adam Sofineti et Marilyne Veilleux dans le cadre du cours Economie du document.

De nombreux arguments sont mis de l’avant pour justifier et expliquer les bénéfices émergeant de l’ouverture des données. Bien que les arguments politiques (démocratie, participation citoyenne, transparence, etc.) soient plus souvent qu’autrement mis de l’avant, les arguments économiques ne sont pas à négliger.

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Économie de la contribution, économie de l'information en réseau ou économie de la pollinisation : des effets du Web

Ce billet a été rédigé par Julie Hermann et Christian Lachance dans le cadre du cours Économie du document.

La prolifération des contenus créés et disponibles sur le Web fait en sorte que les créateurs sont devenus des compétiteurs sur le « marché de l’attention ». On pourrait pourtant argumenter qu’au contraire, les mécanismes du Web, ainsi que la plus grande accessibilité des contenus et des outils, offrent aux créateurs une possibilité jamais égalée de travailler non pas en compétition, mais en collaboration.

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jeudi 07 mars 2013

L’information à tous vents : quelques effets du numérique sur la presse

Le billet a été rédigé par Josée de Bellefeuille et Audrey Larivière  dans le cadre du cours Économie du document.

Avec la multiplication des plateformes (ordinateurs, tablettes, téléphones intelligents), vient la multiplication des moyens de consommation de l’information. Alors qu’il n’y a pas si longtemps, l’humain se contentait de consulter les journaux écrits imprimés sur du papier, voilà qu’il se voit proposer la lecture des actualités à l’écran.

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La télévision, en tant que média, est-elle sur le point de disparaître ?

Ce billet a été rédigé par Marc Rivest et Godefroy Clément dans le cadre du cours Économie du document.

Il semble que ce ne soit pas le cas pour l'instant. Les statistiques démontrent que le pourcentage de la population qui consomme une télévision traditionnelle est encore très élevé.

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Finalement, Internet a-t-il tué l'industrie de la musique ?

Ce billet a été rédigé par Elaine Sirois et Annick de Vries dans le cadre du cours Économie du document.


L'année 2011 marque un point tournant pour l'industrie de la musique dans le monde. Selon l'International Federation of the Phonographic Industry (IFPI), dans plusieurs pays les lois anti-piratages commencent à faire leur effet sur le comportement des internautes et sur les ventes.

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A l’heure du numérique, y’a-t-il encore photo ?

Ce billet a été rédigé par Mélissa Hernandez et Amandine Alcolei dans le cadre du cours Économie du document.

Peut-on encore être photographe professionnel aujourd’hui ?

Sous forme de réponse ouverte, ce billet esquisse des pistes de réflexion pour envisager le métier de photographe à l’heure de la révolution numérique.

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© Sommes-nous devant l'obsolescence du droit d'auteur ?

Ce billet a été rédigé par Pascale Messier et Loubna Mebtoul dans le cadre du cours Économie du document.

Nul ne peut nier le fait d’avoir partagé une vidéo sur Facebook avec la meilleure intention de se partager l’information ou le plaisir avec ses amis ou son réseau. Mais y a-t-il quelqu’un qui s’est demandé si cette pratique est tout à fait légale ?

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jeudi 28 février 2013

La définition de la valeur économique d’une bibliothèque publique, une nécessité pour sa survie ?

Ce billet a été rédigé par Monique Tremblay et Catherine Dugas dans le cadre du cours Économie du document.

En cette ère de compressions budgétaires, tous les services gouvernementaux sont remis en question – et les bibliothèques publiques ne font pas exception à la règle.

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L’autoédition ; solution à la censure du marché ?

Billet rédigé par Sarah-Kim Poirier et Catherine Racicot pour le cours Économie du document

L’autoédition est une pratique qui remonte à bien longtemps. Contrairement à l’auto-publication, l’autoédition implique une autonomie complète de l’auteur quant au contenu, à la forme ainsi qu’à la diffusion de son œuvre.

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Batailles de titans : la stratégie d’Apple

Ce billet a été rédigé par Michael David Miller et Ariane Parayre dans le cadre du cours Économie du document.

À la fin de l’année 2012, le Wall Street Journal prédisait que, pour 2013, la Grande guerre qui fait rage entre les titans des technologies, c’est-à-dire Apple, Google, Facebook et Amazon se livrerait sur les terrains du contenu (software) et des appareils (hardware), terrains aux contours de plus en plus flous.

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Le livre imprimé va t-il survivre au numérique ?

Ce billet a été rédigé par Arlette Lucie Ndetchou dans le cadre du cours Economie du document.

L'existence du livre imprimé remonte à plus de cinq siècles. Il a longtemps été considéré comme le principal support des connaissances (du moins, depuis l'invention de l'imprimerie vers 1450 par Gutenberg, période au cours de laquelle il a connu son expansion). Le livre imprimé se voit aujourd'hui fortement concurrencé, voire menacé par la venue du numérique, soutenu par le web qui, en l'espace de quelques années, a connu une avancée exponentielle.

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Rentabiliser le patrimoine documentaire: le cas de Google Books

Ce billet a été rédigé par Justin Bérubé et Marie-Claire Lefort dans le cadre du cours Economie du document.

Google Books est bien connu pour la numérisation massive de livres contenus dans les collections des bibliothèques publiques et universitaires. À ce propos, une nouvelle entente signée avec le Committee on Institutional Cooperation permet à la société d’ajouter à sa base de données près de 50 000 titres des bibliothèques universitaires de l’État du Michigan.

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mardi 19 février 2013

Intégralité des publications INRIA dans HAL

Extrait d'un message envoyé par le directeur de l'INRIA aux responsables des équipes de recherche et à diffuser aux chercheurs :

Il est devenu indispensable de développer le libre accès et donc de dépasser ce seuil (70% de publications de l'INRIA déposées) pour atteindre l'intégralité des dépôts dans HAL. Après en avoir débattu en Comité de direction de l'Institut, je souhaite que l'intégralité de notre production scientifique publique soit disponible sur l'archive ouverte HAL, je vous demande donc de déposer systématiquement les publications des membres de vos équipes-projets dans HAL et je prends les mesures d'accompagnement suivantes :

  • dès octobre 2013, seules les publications déposées dans HAL seront prises en compte dans les fiches de synthèse rédigées par les équipes-projet qui sont remises aux experts dans nos séminaires d'évaluation,
  • dès novembre 2013, seules les publications déposées dans HAL seront prises en compte dans les rapports d'activité annuels (RAWeb),
  • les thèses préparées au sein de nos équipes-projets devront elles aussi être systématiquement déposées dans une archive ouverte.

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